Archives pour octobre, 2014

[Avis-Test] Sunset Overdrive
28/10/14
Si il y a bien un jeu que j’attendais énormément en cette fin d’année c’est Sunset Overdrive. J’ai été séduit dès les premiers trailers avec son humour décalé et son univers très coloré! Ces genres de grosses attentes sont souvent signe de déception, et pour une fois cela a été tout le contraire.
Bon autant le dire de suite, j’ai adoré et je suis toujours autant à fond dessus et ce même après plus de trente heures de jeu! Je vais tenter de vous expliquer pourquoi j’aime autant Sunset Overdrive.
L’histoire nous met dès le début dans la peau d’un jeune paumé qui s’occupe de ramasser les ordures pendant un concert jusqu’à ce que tout tourne mal à cause d’une surdose d’Overdose, cette espèce de boisson énergisante non autorisée par le gouvernement. La catastrophe prend des allures de fin du monde, surtout vu la tronche des overdosés. Notre héro de pacotille va donc tenter de s’allier avec quelques collègues pour remettre de l’ordre dans tout ça, on démarre avec une petite bande de geeks accros aux jeux vidéo, un groupe de scout-bushido un autre plus porté sur les jeux de rôles et finalement les Las Catrinas pour qui nous devrons aider une mystérieuse cheerleader ninja, autant dire, que du beau monde.
Un scénario qui tient sur un post-it, mais qui a le mérite de ne pas se prendre au sérieux et il nous fournir une belle dose d’humour, les quêtes n’étant à chaque fois qu’un prétexte pour aller défourailler du monstre, je suis particulièrement client de ce genre d’humour!
Le gameplay est assez technique et surtout très nerveux, le tout en restant accessible et sans prise de tête. Quand on regarde quelqu’un jouer à Sunset Overdrive, la première chose qu’on peut se dire c’est « ooh bordel c’est quoi tout ça? », car oui les parties de free-run et surtout les phases de défense des cuves d’overcharge sont un vrai foutoir. Pourtant manette en main tout se passe très bien, il faut par contre un certain temps d’adaptation pour contrôler au mieux notre personnage et assimiler toutes les techniques de grind ou de saut. Sans ça, vous ne resterez pas longtemps vivant, votre vie ne se régénérant pas automatiquement et surtout les vagues d’ennemis se faisant de plus en plus oppressantes, il est primordial de rester mobile dans toutes les situations. De plus, faire tout cela vous permettra également d’augmenter votre niveau de combos et ainsi pouvoir utiliser vos différents rush. Ces rush sont le cœur même de l’amélioration de votre personnage, il y en a qui seront à utiliser sur vos armes qui leur donneront une capacité bien spécifique comme des dégâts de feu, explosion voir même de faire apparaître des fleurs à l’impact des balles… Bah oui c’est important les fleurs! D’autres se placeront sur votre personnage, ils sont très nombreux et variés, il faudra d’ailleurs jongler avec eux pour les combats avec les ennemis, certains étant plus costaud que d’autres.
J’ai pu lire à certains endroits que le jeu manquait de challenge et avec une aide à la visée un peu trop prononcée, j’invite ces personnes à finir tous les challenges et on en reparlera ;).
La durée de vie est plutôt bonne car après plus de trente heures de jeu, je suis loin d’avoir fini à 100% le jeu. L’histoire principale devrait vous tenir un peu moins de dix heures, ce qui est déjà pas mal, à cela ajoutez un paquet de missions secondaires, un grand nombre de défis et surtout, comme dans tout bon open world qui se respecte, les fameux objets à collecter. Ces objets en plus de fournir des succès complètement inutiles (paroles dites mot pour mot par le héro dans le jeu), ils vous permettront d’acheter des rushs de plus en plus puissants, cela devrait être suffisant pour vous pousser à étoffer votre arsenal et fouiller les moindres recoins pour trouver les précieux papier cul ou chaussures puantes qu’il vous manquerait.
Si cela ne vous suffit pas, il y a bien évidemment le mode multijoueur, un savant mélange de coopération et de compétitivité, en effet, nous devront coopérer entre potes dans les diverses missions qui nous sont proposées (protection de cuves, attaques d’ennemis, récoltes d’objets, destructions de zeppelin,…). Le tout avec un esprit très compétitif avec un scoring final et un classement, autant dire que la compétition sera rude et personne ne vous laissera souffler une seule seconde!
La bande son est elle aussi dans le ton avec un doublage français très appréciable et surtout toujours aussi barré avec pas mal de petites phrases qui en deviendraient culte. Le jeu ne se prend pas au sérieux une seule seconde et vous le fera bien comprendre avec un héros principal qui ira jusqu’à vous parler en se foutant royalement de votre tronche! Les musiques du jeu, on aime ou on aime pas, pour ma part j’ai accroché aux musiques un peu punk-rock, par contre j’avoue ne pas être un fan d’électro, mais ici il faut dire que ça passe très bien et augmente encore d’un cran le coté speed du jeu.
Graphiquement, le jeu est très propre et ne subit aucun ralentissement même lors des grosses phases de combats avec un grand nombre d’overdosés ou de scabs à l’écran. J’ai adoré le design général du titre qui est très coloré et rappelle énormément le style que l’on peu retrouvé dans un comics. Ce style est encore plus prononcé avec les différents effets en combat, que cela soit avec les « FREEZE« , « POP » ou « BOOOM » lorsqu’on l’on tue certain type d’ennemis avec certain type d’armes, voir des jolis « KraaK » qui se placent super bien en direct sur le sol lorsque l’on atterri avec un coup puissant. L’univers du jeu est clairement en accord avec l’humour omniprésent dans Sunset Overdrive qui fourmille de petits détails, entre deux combats, n’hésitez pas à prendre le temps d’observer un peu ce qui vous entoure.
La personnalisation du perso est plutôt réussie, si vous vous souvenez du coté déluré de la trilogie Dead Rising et ses costumes toujours très sérieux, vous ne serez pas dépaysé et vous prendrez un malin plaisir à habiller votre personnage avec l’accoutrement le plus ridicule possible. L’arsenal vous rappellera également Dead Rising, que cela soit avec le « Bazourska » (un lance oursons en peluche enrobé de dynamites) ou le « Nothin’ but the Hits » (un lanceur de vinyles qui est vraiment puissant), voir même avec l’arme de mêlée préférée, l’épée en mousse. Effet garanti en multijoueur!
Au final, si vous avez une Xbox One, Sunset Overdrive est clairement le jeu que vous devez posséder, bourrin et fun à souhait! Si vous pensez vous en procurer une en cette fin d’année, pensez qu’il y a le très joli pack Xbox One blanche avec le jeu inclus. Ce jeu vous donnera de très longues heures de plaisir, aussi bien avec le très délirant solo et son histoire complètement barrée ou alors sur le très nerveux multijoueur avec vos potes.

Retour du F.A.C.T.S. 2014
25/10/14
Plus la peine de vous présenter le salon qui pour moi est le meilleur de Belgique: le F.A.C.T.S., ce dernier regroupant les thèmes qui me sont les plus chères; des comics, de la science fiction, des cosplays et des statues à gogo, je me réjouis donc chaque année d’y mettre les pieds!
Les têtes d’affiches étaient encore une fois de grande envergure, avec entre autre Carrie Fisher, Carice Van Houten, Robert Knepper, Christopher Judge et j’en passe. Par contre, si vous voulez un autographe il faudra sortir le portefeuille, les acteurs faisant payer leurs précieuses photos entre 30 et 50 euros. Personnellement, je n’ai jamais été porté sur ce genre d’objet collector, j’admets par contre qu’un fan accompli d’un de ces acteurs prendra sa patience pour faire la file et avoir son précieux sésame.
Le gang des R2 étaient encore de la partie avec toute la troupe des fans de Star Wars (dont la section belge de la 501e Legion), c’est toujours un grand plaisir de croiser ces fans qui viennent nous montrer leur passions et leur travail fourni. Comme toujours en face nous avons le clan des puristes de StarGates, mais cette année était quelque peu spéciale car nous fêtons les vingt ans du film, on donc a pu voir une très belle exposition de costumes originaux et de répliques d’armes tout droit tiré du film et de la série. De quoi plaire à tout le monde.
Il y avait également une petite partie jeux vidéo, avec entre autre Ubisoft, Nintendo et quelques retro-gaming, mais je vous avouerai que pour ma part je fais toujours l’impasse sur ce coin, je ne vais pas au F.A.C.T.S. pour ces activités.
Pour ma part, je passe plus mon temps du coté des dédicaces d’artbook où l’on peut obtenir des artworks venant de grands artistes de renommées! Les prix peuvent parfois sembler élevé pour un oeil non avertit, mais lorsque l’on sait de qui on obtien nos artworks et surtout la qualité de ceux-ci on fait vite abstraction du prix!
D’ailleurs, deuxième année d’affilée que je croise le très bon Vinz el Tabanaz et ses artbooks très colorés avec une belle grosse dose d’humour, je n’ai donc pas manqué à l’appel du sketche! Comme d’habitude, toujours avec un clin d’oeil à la Hoegaarden Corp., le dessin est vraiment très bien fichu on reconnait sans peine Power Girl même si tu avais oublié qui était ce personnage :P, encore merci à toi et à l’année prochaine.
Les cosplayeurs étaient également au rendez-vous. La galerie témoigne d’elle-même de la qualité des cosplays présent sur le salon, plus les années passent, plus ça monte en level.
Cette année j’ai eu l’impression qu’il y a eu plus de monde qu’auparavant, on ne va pas s’en plaindre, c’est que le salon fonctionne bien. Par contre, on commence à être légèrement à l’étroit et on va étouffer de chaud dans les grandes sales prévues pour le F.A.C.T.S. au Flanders Expo de Ghent. Il va falloir certainement prévoir un petit agrandissement ;). Malgré toute cette foule, je trouve que l’organisation s’en sort nettement mieux que certains autres salons.
En tout cas, si vous n’avez jamais eu l’occasion de vous rendre au F.A.C.T.S., je vous conseille vivement de vous y rendre tant ce salon pour moi est le meilleur de Belgique! Ce salon vous en mettra plein les yeux et pourra par contre vider votre portefeuille tant les bonnes affaires sont bien souvent au rendez-vous, surtout le dimanche en fin de journée.

Apocalypse Chronicles : La Guerre Mondiale du Jeu Vidéo
23/10/14
Petite série de trois vidéos bien déjantées. On se retrouve ici avec un mega mashup regroupant 49 jeux vidéo différents, avec des doublages fait par Vincent Séjourné et le tout monté par Nabil Ayari. Je n’ai qu’une chose à dire, GG à vous les gars! Une bonne petite dose d’humour et des séquences de jeux plutôt bien choisies, ça a du demandé pas mal de taf.
Je pense qu’on tiens là le Mozimor du jeu vidéo!

[Avis-Test] Forza Horizon 2
10/10/14
Le Gumball 3000 enfin non, le festival Horizon est de retour et pour mon plus grand plaisir! J’avais adoré le premier qu’en sera-t-il de Forza Horizon 2 qui a quand même un sérieux concurrent en face avec Drive Club…
Bon ok le concurrent est mort avant d’être né tant pis pour lui :P.
Concernant le Gameplay dans ce Forza Horizon 2, on est très proche du précédent opus. On joue clairement pour le fun, mais attention, les plus exigeants pourront quand même désactiver tout un tas d’aide à la conduite, activer les dégâts (chose que je vous déconseille en multijoueur tant cela peut devenir un handicap), voir même de régler leurs voitures aux petits oignons comme ils pouvaient le faire dans les précédents Forza mortorsport. Les voitures répondent aux doigts et à l’œil sans aucune prise de tête, jamais il n’aura été aussi aisé de réaliser des drifts dans un Forza! Par ailleurs le gameplay s’est bien étoffé avec le monde bien plus ouvert qu’auparavant, si il te prend l’envie de couper à travers champs ou de défoncer les cultures de vignes, vas-y fais à ton aise, la voiture résistera sans soucis, d’ailleurs en vue interne c’est ultra jouissif de ne plus rien voir au milieu des champs… Fermons les yeux, serrons les fesses et prions pour ne pas tomber face à un gros poteau ou une voiture. Malgré tout, on pourrait croire que l’on gagnerait énormément de temps à couper, parfois cela s’avère tout le contraire, une conduite propre sera toujours signe de meilleurs résultats.
Graphiquement, les petits gars de Playground Games savent très bien utiliser le moteur graphique des Forza motorsport de Turn 10. Les carrosseries des voitures sont juste à tomber par terre et le décor n’est pas en reste, on a une très belle profondeur de champs et très peu d’alliasing ou de clipping pour un jeu de ce type. Certains se plaignaient de la sensation de vide de ce monde ouvert, personnellement, je ne l’ai pas ressentie, je trouve qu’il y a largement assez de Driveatar et de civil pour nous gêner durant nos courses, concernant le public ici il est enfin en 3D contrairement à Forza 5 dans lequel la plupart des bedeaux étaient de simple cartons plats. D’ailleurs, en parlant de Driveatar, je les ai trouvés un peu moins bourrin que dans Forza 5.
Le cycle jour/nuit est présent et comme pour Forza Horizon premier du nom il est finement réussi, le cycle se passe très fluidement sans avoir l’impression que le jour se lève d’un coup sous nos yeux, la grosse nouveauté, c’est l’arrivée de la météo changeante, une belle réussite, la pluie et les reflets dans les flaques d’eaux sont superbes, si on voulait chipoter, on pourrait peut-être s’offusquer que l’eau ne ruisselle pas sur la carrosserie en pleine course, mais bon cela serait vraiment râler pour ne rien dire ;). Le seul truc qui est un peu décevant, c’est qu’elle n’influe pas énormément sur notre conduite, à mon avis c’est surtout à cause du style arcade des Horizon, il faudra attendre Forza Motorsport 6 pour voir une réelle application de cette nouvelle météo!
Coté bande sonore, tout comme son prédécesseur, Forza Horizon 2 nous en mets plein les oreilles, aussi bien du coté des rugissements de moteurs mais surtout avec une tracklist très étoffée. Déjà dans le premier on était bien servi, mais ici le nombre de stations de radio a été gonflée ce qui nous donne une tracklist encore plus éclectique!
Forza Horizon 2, un jeu qui vous procurera de très longues heures de plaisir! Avec ses quelques deux cents véhicules de toutes catégories, on aura de quoi s’amuser sur les plus de 150 championnats (4 courses par championnats, autant vous dire, coté durée de vie on est largement servi). Au milieu des courses classiques (courses de plusieurs tours, run…), on retrouvera des courses bien plus originales qui nous ferons sortir des sentiers battus et vous obligera à traverser dans les vastes plaines, pour ma part ce sont mes courses favorites. Une sensation de liberté vous envahira dans ce Forza Horizon 2! Les défis font également leur retour avec de belles surprises qui vous y attendent. Le multijoueur a une grosse importance, on y retrouvera un paquet de défis à faire en coopération, des courses classiques en solo ou en groupe et des road trip qui sont en quelques sortes des minis championnats. Après toutes ces courses effrénées, pensez à vous reposer et faites une petite ballade entre potes afin d’admirer les paysages du sud de la France et du nord de l’Italie.
Comme tout tableau aussi parfait puisse-t-il être, il peut y avoir quelques tâches qui font mal! Le truc que je regrette de ne plus voir dans cette suite, ce sont les défis en coopération qui pouvaient aller jusqu’à 8 joueurs, ici on n’a plus que des missions coop à deux qui sont en fait les mêmes objectifs que pour le solo. Cela est vraiment désolant car les missions coop du premier étaient très bonnes et originales, avec des objectifs assez variés à faire avec des voitures précises à une heure précise.
En conclusion, je vais certainement être aussi catégorique que pour le premier Forza Horizon, cette suite est clairement un must have de cette fin d’année sur Xbox One! Que vous soyez fan d’arcade ou de simulation, il vous procurera de longues heures de plaisirs. Encore une fois, Turn 10 et ici Playground Games ont prouvé qu’ils maîtrisent le sujet de la course automobile sur le bout des doigts.