Archives pour novembre, 2014

[Avis-Test] Kinect Sports Rivals
23/11/14
Tout commence sur une île tropicale allongé sur un transat sirotant un cocktail au soleil… Non mais t’as vraiment cru mon histoire recrue?! Ici on test Kinect Sports Rivals! On forme des champions alors fais-moi une série de 50 pompes et plus vite que ça!
Premièrement on nous propose de façonner notre champion à notre image et je dois dire que le kinect 2.0 m’a impressionné à ce sujet. Bon je te préviens tout de suite il faudra se mettre à genoux devant le capteur sacré afin qu’il puisse admirer ton doux et tendre visage d’ange (ça marche aussi si tu es un petit démon). Le kinect te dira où regarder pour te connaître sous toutes les coutures mais petit conseil d’ami à ta place j’éviterais les grimaces, on sait jamais qu’après il te fasse la tête de Golum :D.
La ressemblance est plutôt impressionnante même si bon ça reste une caricature, il ne faut pas t’attendre à voir un jumeau débarquer non plus! Tu pourras personnaliser un peu plus ton champion en choisissant tes lunettes, une coupe de cheveux plus ressemblante etc.
Une fois cette étape passée on attaque le vif du sujet en débarquant sur une île magnifique (tu vois que je ne dis pas que des bêtises, tu as l’île il ne tient qu’à toi de te prendre une bonne Hoegaarden pour que tout soit paradisiaque…) on te proposera une série d’épreuves sportives. Mais tout d’abord il faut apprendre à bouger ton corps recrue! Tu vas donc devoir suivre les conseils d’un coach qui va t’apprendre à pratiquer les différents sports disponibles dans Kinect Sports Rivals. Tu disposes de Power-Up ça peut être du boost dans une course de jet-ski ou un bond de malade pour gravir le mur dans l’épreuve d’escalade ou encore une boule de bowling enflammée… hoo yeah! Chaque victoire te rapportera de l’expérience, de l’argent mais également des fans, le but étant bien évidemment d’en récolter le maximum possible. Avec tes petits sous fraîchement gagnés à la sueur de ton front tu pourras débloquer d’autres costumes, équipements spéciaux et Power-Up. Tu devras choisir entre trois factions mais il faudra convaincre le capitaine de la faction choisie que tu mérites ta place. Selon le choix que tu feras le jeu te proposera une histoire alternative. La balle est dans ton camp!
La maniabilité a été grandement améliorée par rapport aux jeux Kinect Sport de la Xbox 360. On sent vraiment que ce kinect 2,0 est différent et beaucoup plus précis que son prédécesseur. Graphiquement on est aussi très loin des précédents opus, c’est coloré et à la hauteur de la next-gen. L’île est superbe ça fait plaisir d’avoir un décor aussi beau, les développeurs ont eu le souci du détail, l’eau est parfaitement réalisée avec de magnifiques reflets et un rendu très réaliste. La bande son n’est également pas en reste, puisqu’elle est composée d’une playlist variée et dynamique qui te plongera parfaitement dans la compétition.
Microsoft Studios et Rare nous propose 6 disciplines différentes, alors c’est vrai que 6 c’est un peu léger j’aurais aimé que ce soit plus varié et surprenant.
- L’escalade : l’amélioration de la précision du Kinect rend possible la détection de ta main fermée sur une prise. Tu dois bouger tes bras vers les prises et les saisir pour faire bouger ton personnage. Si certaines prises sont inaccessibles à bout de bras il te suffira de faire un saut pour tenter de grimper toujours plus haut, mais attention à la chute si tu n’agrippes pas la prise au vol. Les adversaires tenteront de te faire tomber en t’agrippant la cheville donc garde un œil sur tes arrières. Ce sport est pour moi le plus intéressant et le plus amusant de ce Kinect Sports Rivals!
- La course de jet-ski : à première vue rien de bien compliqué, pour piloter il suffit de simuler le mouvement d’un guidon et de tourner dans les virages. Cette épreuve est assez rapide, c’est vraiment fun à jouer, mais ce n’est pas si simple de gagner car pour vaincre tes adversaires tu devras éviter les mines le long du parcours, les dunes de sables, trouver les raccourcis pour gagner du temps et faire des figures pour gagner du boost.
- Tennis : la réalisation de ce sport est plutôt réussie dans l’ensemble mais le délai entre les coups peut être parfois lent et agaçant car ça casse le rythme du jeu. Pour gagner à ce sport tout est question de timing et ça se limite à ça car la balle ne sort quasiment jamais!
- Le tir sur cible : Ici, il faudra viser pour abattre des cibles « virtuelles » à l’aide d’un fusil à impulsion. Le match se déroule en trois manches contre un adversaire face à nous, mais attention l’adversaire pourra répliquer via une tourelle donc sois prêt à esquiver. J’ai trouvé cette épreuve assez fatiguante, du fait qu’il faut rester le bras tendu en l’air pendant un certain temps. L’idée est bonne mais je ne sais pas pourquoi on a un goût de trop peu en terminant cette épreuve. Pourquoi pas optimiser encore plus ce mode de jeu pour le Kinect Sport suivant!
- Bowling : c’est un classique mais tellement efficace surtout à plusieurs. Tu te dis que lancer une boule en ligne droite ce n’est pas compliqué mais détrompes toi, le bowling sur Kinect Sports Rivals c’est du style et de la précision! Relâche la balle trop tard et ta balle finira dans la rigole, les Power-Up comme la boule de météore qui augmente la puissance et la taille de la balle et laisseront même un cadeau pour votre concurrent.
- Football : à mes yeux cette discipline est complètement ratée… ça se limite à faire deux ou trois passes de gauche à droite puis un tir très hasardeux qui finit presque toujours par un goal. La défense… parlons-en y en a pas, en tant que défenseur la phase de jeu est presque inexistante! Le job du gardien n’est pas beaucoup plus amusant, une cage et un bras levé dans une direction pour tenter de stopper un tir, c’est tellement mou… bref j’ai détesté cette discipline!
En conclusion, le kinect 2.0 a prouvé son évolution avec sa précision et son efficacité. Notre double virtuel est une réelle surprise, je ne m’attendais pas à une telle ressemblance. Le jeu est toujours aussi fun à jouer à plusieurs et il sera une valeur sûre pour une soirée entres amis réussie. Le jeu solo n’est pas en reste vu qu’il y a une évolution de notre personnage et que le multijoueur en ligne nous permet de tenter de battre les records des joueurs du monde entier grâce au hub social de Kinect Sports Rivals. Mais 6 sports c’est vraiment trop peu et pour moi ce sera le gros point négatif du jeu!

[Avis-Test] The Evil Within
10/11/14
Avec The Evil Within, le survival-horror, un style de jeu que beaucoup croyaient mort est de retour, et ceux qui attendaient un grand retour de ce style vont adorer. Vous aurez ici un subtil mélange de stress et d’horreur le tout dans un univers glauque à souhait digne des meilleurs films d’horreur. Pensez à vous armer de patience et de courage pour affronter les dangers qui vous attendent, bon quelques balles de shotgun et des seringues de soins ne seront pas de trop non plus ;).
Dans The Evil Within, nous incarnons Sebastian Castellanos, simple enquêteur en service sur une scène de crime, sauf que… Il se retrouve face à une véritable boucherie dans un hôpital psychiatrique qui ne donne pas envie d’y rester plus de dix secondes tant l’atmosphère y est pesante. Sebastian se retrouve malgré lui sous l’emprise d’une force obscure, la seule chose qui lui restera à faire dans ce monde où les lois de la physique et de la réalité n’ont plus vraiment cours est de fuir et de survivre du mieux qu’il le pourra tout en essayant de comprendre ce qu’il lui arrive. Une chose est certaine, l’horreur pour lui ne fait que commencer.
L’ambiance est de suite placée, notre héro va en chier et on sera témoin de pas mal d’horreur devant nos yeux!
Coté gameplay, je ne peux pas dire que The Evil Within m’ait vraiment plus, quelques petites choses ont fait que j’ai eu du mal à accrocher à ce titre. Tout d’abord les fameuses bandes noires en haut et en bas de l’écran, qu’on ne vienne pas me dire que c’est pour donner du style au jeu. Non, c’est juste un cache misère histoire d’avoir un jeu correct avec un vieux moteur graphique, mais qui nous empêche en plus d’avoir une bonne visibilité. A cela on ajoute la lourdeur d’un personnage tout droit sortit d’un vieux Resident Evil et on a de quoi nous faire enrager plus d’une fois, non pas parce que le jeu est difficile, mais parce qu’on contrôle un trente tonnes! Par contre on constatera vite qu’après quelques heures de jeux on oublie ces détails, mais je reste sur ma position, le jeu gagnerai en visibilité sans ces fichues barres!
A coté de ça il a de très bonnes idées, comme par exemple le fait de devoir brûler nos ennemis pour être certain qu’ils ne relèvent pas, tout en sachant que notre stock d’allumettes est en quantité très limité! La furtivité joue un rôle très important dans The Evil Within, ne pensez pas finir le jeu comme un bourrin, on n’est ni dans Residen Evil 4 ni dans le 5, restez accroupi et prenez vos ennemis par surprise histoire d’économiser un maximum de munitions pour les combats de boss, ces derniers sont vraiment costauds! Se mettre en position discrète vous permet également de passer à côté de certains pièges sans les déclencher et ensuite essayer de les désamorcer pour récupérer quelques précieuses pièces pour la fabrication de carreaux d’arbalète. D’ailleurs, pour moi l’arbalète est clairement la meilleure arme du jeu une fois améliorée à fond avec ses différents carreaux (explosifs, incapacitants, aveuglants,…), les autres armes semblent tellement inutiles à côté, surtout le snipe!
The Evil Within, possède néanmoins un certain cachet visuel, c’est indéniable. Pour ceux qui s’en rappelle, on se rapproche très fort de Resident Evil 4, les tons très gris, limite noir et blanc renforce le côté horreur du jeu. Il y a bien quelques phases en extérieur bien éclairées, mais ça sera rare donc profitez bien du décor!
Le bestiaire est très en accord avec le coté glauque du jeu et qui plus est, il est très varié, il n’y a plus rien d’humain en eux c’est certain. Les boss quant à eux sont assez impressionnants avec certains qui sont même invincible et vous one-shot directement, autant vous dire il faudra réfléchir à trouver comment fuir ou piéger ces monstres le plus rapidement possible.
Par contre, techniquement on est loin de ce qu’on pourrait attendre d’un jeu next-gen.
L’ambiance sonore est stressante à souhait, on est ici un peu dans la même ambiance que j’avais pu avoir dans Alien : Isolation, les cris des ennemis en plus. Tout est fait pour que l’on se sente en danger, des grincements de portes aux bruits de chaînes, par contre le doublage français manque un peu de pêche. La seule musique un peu apaisante que l’on a, c’est lorsque l’on se rapproche d’un point de sauvegarde, une petite mélodie au piano vous accueillera dans un lieu un peu plus serein et calme. D’ailleurs en plus d’être un lieu où l’on peut sauvegarder cela serra également l’endroit pour modifier les capacités de notre personnage et il en aura bien besoin car on est pas avec un rambo dans les mains!
Au final, je suis certain que The Evil Within plaira aux fans du genre survival-horror, ce n’est pas parce que je n’ai pas plus aimé que ça, que ça en fait un mauvais jeu et loin de là. The Evil Within a énormément de qualité surtout pour ceux qui ont l’habitude de ce style de gameplay, surtout que vous en aurez pour votre argent car il est très long et certains chapitres vous prendront plusieurs heures de jeu. Je rajouterai également que c’est typiquement le genre de jeu qui vous donne envie d’avancer et d’en découvrir plus afin de savoir ce qu’il se trame dans cette horreur, et ce n’est pas l’ambiance glauque et malsaine qui arrêtera votre investigation.
Une chose est certaine, vous ne sortirez pas indifférent de cette expérience.

[Avis-Test] Alien : Isolation
4/11/14
Si il y avais bien un jeu de cette fin d’année que j’appréhendais, c’était bien ce Alien : Isolation. Il faut dire que les derniers opus sortis n’ont pas aidé à redorer le blason de cette superbe licence qu’est Alien! Mais comme on le dit souvent, il ne faut pas vendre la peau du jeu avant de l’avoir testé, et il s’avère que celui-ci est une belle petite perle! Ambiance, gameplay, univers, tout y est et on prend son pied dessus!
L’histoire se déroule plus ou moins entre Alien le huitième passager et Aliens le retour. On y incarne Amanda, la fille d’Ellen Ripley, le personnage principal que tout le monde connais joué par Sigourney Weaver. Quinze ans après l’accident du Nostromo dans lequel la mère d’Amanda a disparue, cette dernière apprend que Weyland aurait des informations sur sa mère. Amanda, accompagnée de Samuels partira sur la station Sevastopol pour y dénicher les quelques précieuses informations, pas de chance pour elle, tout comme dans le Nostromo, une petite invasion de xénomorphes et par la même occasion des facehuggers s’y prépare. Ambiance de fête assurée, et pour encore plus se mettre dans une ambiance de folie, les androides ne seront pas vraiment vos amis dans la station et quelques survivants péteront les plombs.
Une chose est certaine, l’ambiance est le cœur même du gameplay, on s’y sent seul et en même temps toujours poursuivi. C’est assez difficile de décrire les sensations que procure ce Alien : Isolation, personnellement, ce n’est pas de la peur, mais un gros sentiment de stress tout au long de mon parcours qui m’a envahi. Il faut dire que le principal prédateur; l’Alien peut surgir de n’importe où et à n’importe quel moment, ce côté imprévisible est vraiment génial, on est loin des scripts habituels.
Par ailleurs, l’alien est un peu pot de colle parfois… Je veux bien qu’on soit seul entre nous, mais qu’il arrête de vouloir me rouler des pelles, on n’est pas COM-PA-TI-BLE et puis ça pique! Sacré Alien qui nous poursuit partout dans la station orbitale Sevastopol pour nous attraper dans un recoin sombre!
Le gameplay en lui même se compose essentiellement de parties de cache-cache. Car oui, même si on a petit à petit un joli arsenal (pistolet, fusil à pompe voir même un lance-flamme), le craft est également de la partie (fabrication de cocktails molotov, bombes IEM, grenades flash,…), le combat n’est pas du tout une solution, aussi bien contre les aliens que contre les androides. Tout d’abord les xénomorphes sont insensibles aux armes, vous pourrez au mieux l’effrayer avec votre lance-flamme, les androides sont eux très solides et un chargeur complet de pistolet ne suffira pas pour les mettre à terre, du coup préférer la technique discrète et contourner le danger.
Graphiquement, Alien : Isolation est vraiment très beau, je n’ai rien à dire sur le design général tant il est une copie parfaite de ce qu’on a vu dans les films, ils n’ont pas cherché à moderniser la station et on garde l’esprit vintage, moi j’adore! Pour ceux qui ont vu les films, vous aurez clairement l’impression de vous balader dans le Nostromo, certains crieront au fan-service, moi je crie juste au génie, mais bon je suis fan des films aussi, on ne peut pas dire que de ce coté je sois très objectif. Je regrette juste d’avoir eu quelques ralentissements surtout dans les cinématiques, qui sont par contre très soignées avec des visages très réalistes mais qui ont parfois la fâcheuse tendance à ne pas avoir les lèvres qui bougent quand ils parlent.
L’ambiance sonore n’est pas en reste, certes il n’y a pas énormément de musique, mais c’est voulu. Le calme sera votre meilleur ami, on est dans l’espace et ce calme pesant renforce encore plus le stress et cette sensation de solitude, seul les quelques petits bruits métalliques de la vieille carcasse de la station et les très stressants bruits que fait l’alien lorsqu’il gambade dans les conduites d’aération vous accompagneront. Prêtez une grande attention à ses bruits, ils vous permettront de savoir où se situe votre chasseur, car même si on a un petit scanner de mouvement, ce dernier étant légèrement bruyant il a tendance à attirer le monstrueux xénomorphe vers votre cachette. Du coup, il vaut mieux vous fier à votre instinct de survie.
Au final, je ne peux que vous conseiller ce jeu, surtout si vous êtes fan de genre un peu stressant, mais même les autres pourront être surpris par ce Alien : Isolation, moi en premier, je ne suis pas super fan de ce style, mais là ce fût tout le contraire et j’ai adoré son petit coté infiltration au final (je pense que mon amour pour les films a certainement dû aider). Pour les fans des films, foncez, l’univers y est retranscrit avec une fidélité rarement égalée dans un jeu vidéo, il vous faudra juste être patient et très attentif durant vos heures de jeux.