Archives pour janvier, 2015

[Avis-Test] Project Spark
27/01/15
Premièrement je tiens à préciser que Project Spark n’est pas un jeu mais un outil de création. La Team Dakota nous offre une perle mais pas pour tout le monde malheureusement.
Avant de se lancer dans le cœur du jeu, à savoir le mode création, je vous conseille de commencer par le mode solo. Actuellement seul le premier chapitre baptisé La Quête des Champions est disponible mais d’autres arriveront par la suite. Dans cette première histoire vous avancerez dans un scénario plutôt basique, vous devrez sauver les villageois d’un avenir incertain en combattant de vilains trolls et autres créatures maléfiques. Le combat entre le bien et le mal c’est du réchauffer mais ça marche toujours bien. Vous serez aidés dans votre périple par un Spark une sorte d’esprit lumineux capable de modifier l’environnement. Vous serez invités à résoudre des énigmes pour avancer dans l’histoire, ceci vous familiarisant avec le concept des commandes When-Do. Commandes qui nous serviront à la création de nos propres niveaux de jeu. Vous aurez le choix entres plusieurs héros jouables, chaque personnage ayant des armes et attaques différentes, à vous de voir si vous préférez rester à distance et attaquer à l’arc ou foncer dans le tas en brandissant votre épée. Au fil de l’aventure vous obtiendrez de l’expérience pour faire progresser votre personnage et débloquer de nouvelles attaques. Personnellement je regrette que ce premier épisode soit trop court, une petite heure c’est vraiment juste.
Le mode Crossroads est un mix entre l’aventure solo et la création, vous choisissez tout d’abord le terrain par exemple : montagnes, rivières ou canyons puis le style graphique c’est-à-dire forêts ou glaciers, etc… Après avoir choisi votre héros et le lieu où commence l’histoire vous serez plongés dans le jeu . Vous allez décider du scénario au fur et à mesure de votre partie, vous déciderez de tout même des dialogues. Les points d’expérience gagnés en mode Crossroads s’ajoutent à ceux remportés en mode Quête.
Le mode création étant l’intérêt principal du jeu, je vais m’y attaquer même si j’avoue avoir été totalement perdue dans cette partie. Si vous avez toujours rêver de créer votre propre jeu vidéo Project Spark est fait pour vous ! Ou pas… sauf si vous avez de bonnes bases en programmation. Certes c’est un outil de création extrêmement complet mais aussi terriblement complexe.
Rassurez-vous plusieurs tutoriels sont à votre disposition pour vous aider à maîtriser l’outil, mais j’ai bien peur que ce ne soit pas suffisant pour tout le monde. La Team Dakota a vraiment essayer de nous guider au mieux. C’est calme et ludique même si tout ça reste très compliqué à mémoriser tellement les possibilités sont grandes. Apprendre avec la voix française de Morgan Freeman reste malgré tout très agréable. Mais malheureusement une fois les didacticiels terminés quand on se retrouve seul face à son niveau on se rend vite compte que les leçons sont très vites oubliées.
Vous commencez à partir de rien, vous devrez d’abord donner forme à votre univers en créant des montagnes, des rivières ou tout ce qui vous passe par la tête car dans Project Spark tout est possible. Une fois le terrain formé vous y apposerez des textures pour rendre votre décor plus vivant et coloré. J’en viens maintenant à la partie la plus compliquée du mode création, la programmation, alors là j’ai envie de vous dire bon courage ! Chaque objet ou personnage possède un cerveau que vous devrez programmer afin qu’il accomplisse les tâches voulues. En fait, toutes les actions et réactions des objets, sont commandées par des lignes de code que vous pouvez créer via un système de « When » et de « Do ». Par exemple pour permettre à votre héros de se déplacer vous devrez tout d’abord assigner une touche de la manette au When en l’occurrence le « stick gauche « puis assigner une action au Do ici ce sera donc « déplacer le personnage « . C’est un exemple très simple mais je vous assure que les lignes de code peuvent amener à un nombre incalculable de variables et du coup devenir très complexes. Vous aurez donc la possibilité de gérer les caméras, des objectifs de missions, les sons, les interactions avec les autres personnages autant vous dire qu’il vous faudra de nombreuses heures de jeu avant de réussir à manipuler correctement l’outil mis à votre disposition.
La communauté joue un rôle très important dans Project Spark car c’est elle qui fait vivre le jeu, on y trouve toutes sortes de créations, du RPG au FPS mais également beaucoup de petits jeux d’arcade et j’en passe . Celles-ci sont classées par notation, la communauté évaluant elle même son contenu après chaque niveau joué. Elles sont également classées par genre, on peut trouver ce que l’on souhaite en utilisant des mots clés. Le contenu est varié mais dans l’ensemble assez simple même si comme dit plus haut chaque action même simple peut devenir un vrai casse tête quand vous devez gérer toutes ses actions entres elles. Si vous pensez pouvoir faire mieux alors l’option remix est disponible afin de modifier le niveau vous même. Mais attention vous ne pourrez y avoir accès seulement si vous possédez tout le contenu utilisé par le créateur. Vous pourrez acheter ce contenu soit avec la monnaie du jeu gagnée en jouant, dans ce cas soyez patient car cela peut être très long avant de récolter la somme nécessaire. Ou alors vous optez pour la méthode la plus rapide avec de l’argent réel. Je regrette que le système d’achat soit trop présent et qu’on aie la sensation de devoir débourser de l’argent pour ne pas être limité. La durée de vie est juste énorme sachant que votre imagination est la seule limite au jeu et si comme moi vous n’êtes pas assez patient pour créer vous-même des jeux intéressants vous pourrez vous amuser durant des heures à explorer ceux de la communauté.
Pour résumé Project Spark est un jeu atypique qui propose une expérience unique. Mais qui aura vraiment du mal à trouver son public vu sa complexité. Je vous conseille toutefois de le tester pour vous faire votre propre avis, d’autant plus qu’il est proposé gratuitement donc même si ce n’est pas votre tasse de thé vous n’aurez de toute façon pas perdu 1 centime même si le jeu ne vous plaît pas. La Team Dakota nous apporte un peu de fraîcheur et d’originalité signant ainsi une belle exclusivité pour Microsoft.

Borderlands: The Handsome Collection
20/01/15
Si il y a un jeu qui a tourné de longues heures sur ma Xbox 360, c’est bien Borderlands 2, du coup quand on me parle d’un collector de ce titre et d’une version new-Gen, cela attise de suite mon attention, surtout que dans cette collection, il y a également le Pre-Sequel que je n’ai pas encore eu l’occasion de tester.
Le collector qui se nomme tout simplement « Claptrap-in-a-Box » n’est pas nécessairement fou en contenu, on y trouve un set de 12 lithographies exclusives, un joli steelbook et la pièce maîtresse, un énorme CL4P-PT radio-commandé qui en plus de bouger est doté de quelques répliques bien à lui ou mieux, de son fameux solo de dubstep! Par contre cela a un prix, qui je l’avoue, fait mal… 350€ pour cette édition limitée à 5000 exemplaires, je suis peut-être un grand fan de cette licence, cela reste tout de même un peu chère pour moi.
Une édition un peu plus standard existe également pour 60€ et reprendra le jeux Borderlands 2 et Borderlands the Pre-Sequel.
Cerise sur le gâteau, cela commence à se voir de plus en plus, il y aura la possibilité d’importer les anciennes sauvegardes histoire de continuer votre aventure là où vous l’avez laissé avec votre perso level max et ses 50 clés en or pour ouvrir le coffre spécial!
Histoire de présenter le Clap-Trap du collector, quoi de mieux qu’une petite vidéo:
Cette Handsome Collection sera disponnible le 27 mars 2015

[Avis-Test] Far Cry 4
12/01/15
Après un Far Cry 3 des plus réussis, sur lequel j’ai passé un bon paquet d’heures et surtout avec lequel j’ai pris énormément de plaisirs à jouer, j’étais impatient de voir cette suite. Malgré tout, après les quelques couacs qu’Ubisoft a eu ces derniers temps, j’étais un peu sur mes gardes tout en ayant beaucoup d’espoir pour ce Far Cry 4. Autant le dire de suite, je n’ai pas du tout été déçu de ce titre, c’est la digne suite de son aîné!
Dès le début, après une brève présentation du grand méchant de ce Far Cry 4, histoire de nous montrer qui est le patron ici, on est de suite plongé tel un film de Michael Bay dans l’action pour s’enfuir de son temple dans une course poursuite en 4×4, avec en prime une musique locale histoire d’encore mieux nous plonger dans l’ambiance. Une introduction qui fait clairement son effet et en plus elle nous permet de voir la beauté du décor assez rapidement, l’intro n’est certes pas aussi bien mise en scène que celle du Troisième opus avec Vaas, mais il faut dire que dans ce dernier, le personnage était tellement charismatique et taré qu’il était difficile de faire mieux.
Bien malgré lui, le héros ou plutôt « le touriste » que nous incarnons est plongé au milieu d’une guerre civile. Tout au long de notre périple pour apporter les cendres de notre défunte mère à Kyrat nous rencontrerons quelques personnages bien atypiques, et il faudra faire quelques choix moraux qui nous amèneront à une fin précise. Bon les choix sont assez simpliste et n’influence pas non plus énormément votre histoire (on n’est pas dans un Mass Effect!) mais ils sont appréciables. Une histoire de rébellion et de vengeance va démarrer pour libérer le Kyrat de sa dictature, certes c’est un peu bateau mais ça marche et c’est un bon prétexte pour partir au combat.
Le gameplay est toujours aussi bon, on est directement plongé dans l’action avec sa prise en main immédiate. On retrouve un large éventail d’armes à débloquer allant du simple pistolet à la sulfateuse en passant par le lance-flamme, de quoi en découdre avec les ennemis. Comme dans le précédent Far Cry, notre personnage évolue au fil du temps avec deux arbres de compétences, il y a des capacités plus axées actions ou infiltrations, mais au final pas d’inquiétude, vous pourrez tout débloquer. Le crafting est toujours présent et il est toujours aussi abusé dans le sens comique du terme, vous voulez un nouveau portefeuille? Ok, allez dépecez 3 rhinocéros et prenez leurs peaux, il faut bien ça pour un malheureux portefeuille non? :p
Petite nouveauté par rapport au troisième opus, la grimpette, on pourra en effet pratiquer de l’escalade, par contre cette fonction n’est valable que sur certains endroits bien défini, cela n’empêche pas que c’est toujours agréable de monter au sommet de l’Himalaya pour ensuite descendre en wingswit, de belles sensations en vue!
Seul point noir de Far Cry 4, j’avoue avoir été un peu déçu du mode coopération, on est loin des missions spéciales (certes en petit nombre) du Far Cry 3. Ici on se retrouve dans un grand mode bac à sable où l’on pourra juste s’amuser à faire les missions secondaires et les attaques de fort que l’hôte de la partie aura en stock. Cela reste tout de même assez fun, mais cela manque cruellement de réels buts, d’autant plus que l’avancement fait dans la partie de votre ami n’aura aucun impact dans la vôtre, vous ne garderez que l’argent, butins et xp gagnés, ni plus ni moins.
Ce n’est pas non plus avec le mode multijoueur que je prolongerai la durée de vie du titre. Certes il a déjà une très bonne durée de vie, mais j’aurais aimé que les développeurs se concentrent peut-être plus sur le solo ou nous pondent quelques vrais missions spécifiques au mode coop que de nous mettre une coop et un multi proche du néant.
Graphiquement, Far Cry 4 est superbe, rien à redire, on a le même effet de surprise que pour le troisième opus, c’est beau, c’est vaste et c’est fin. Les jeux de lumières sont nombreux et surtout le jeu ne souffre jamais de ralentissements même lors des grosses phases de combats explosives. Le Dunia Engine nous prouve qu’il reste une très bonne base pour les Far Cry avec sa végétation qui est de plus en plus danse et touffue. Nous voilà dans un environnement qui donne réellement envie de faire de l’exploration.
On est loin des précédents faux pas d’Ubisoft avec le Watch Dogs qui n’a pas tenu une seule promesse et plus récemment le Assassin’s Creed Unity qui se paye le luxe d’être bourré de bug jusqu’à la moelle, encore heureux que ce Far Cry est là pour rehausser le niveau et ça fait vraiment plaisir.
Coté bande son on se retrouve avec des musiques locales, perso au bout de quelques heures de jeu j’en ai eu vite marre de les entendre en boucle dans les voitures, c’est vraiment pas ma came. Certains aimeront, moi pas, par contre l’ambiance sonore est au rendez-vous, on a vraiment l’impression de se trouver dans une jungle peuplée d’animaux prêt à vous sauter à la gorge.
En conclusion, je ne saurais que vous conseiller de vous jeter sur ce Far Cry 4, beau, prenant et avec un gameplay instinctif, on tient ici le titre d’Ubisoft qu’il faut avoir dans sa collection. Ce coup-ci on peut y aller les yeux fermer et ne pas avoir peur d’avoir un jeu mal fini, les missions sont nombreuses et vous feront passer de bons moments. Un must have!