Archives pour mars, 2015

[Avis-Test] Evolve
25/03/15
Evole, c’est clairement le jeu qui m’aura le plus marqué dès le premier trailer grâce à son gameplay des plus novateur. Lorsque j’ai pu enfin tâter de la bête lors d’une version jouable à la Gamescom, j’ai été encore plus séduit par le titre et ses possibilités de jeu avec les amis. Du coup l’attente a été longue et avoir enfin ce jeu tant attendu fait plaisir même si il n’est pas parfait, je vais du coup tenter de vous expliquer en quoi j’adore ce jeu.
Je ne vais pas m’éterniser sur l’histoire d’Evolve, elle peut tenir sur deux lignes, certains jeux ont généralement besoin d’un bon gros background et une trame scénaristique bien suivie, pour moi Evolve n’en fait pas partie, on joue directement pour s’amuser, un bon jeu à l’ancienne, on appuie sur start et entre dans l’arène! Mais sinon pour tout de même en parler, histoire de placer un background simple et efficace, nous avons un groupe de chasseurs qui doit faire face à des monstres pour sauver l’extinction de la race humaine, en gros c’est la merde sur la planète Shear et on envoie la troupe d’élite faire le nettoyage.
Le centre du jeu est également la grosse nouveauté qu’a apporté Evolve et que d’autre vont commencer à s’inspirer, un gameplay asymétrique (un bon 4 vs 1). En gros le jeu se joue soit en coop si vous êtes le groupe de chasseurs soit en solo si vous jouer le monstre, le tout dans une arène assez grande pour que le monstre puisse faire sa petite ronde et se nourrir assez pour évoluer et ainsi gagner en puissance face aux chasseurs. Chacun des deux camps ont leurs objectifs et leur propre style de jeu, le monstre en début de partie tentera plus de se la jouer furtif pour manger assez de petites créatures afin d’évoluer et ainsi gagner ses nouvelles capacités pour avoir comme objectif final soit tuer toute l’équipe adverse soit détruire un générateur. Du côté des chasseurs, nous sommes face à un gameplay un peu plus réfléchi qu’un simple FPS axé sur l’action, en effet il faudra tout d’abord avancer en s’aidant des capacités du trappeur et de son compagnon histoire de retrouver les traces du monstre, ce trappeur aura également la possibilité de ralentir le monstre avec des pièges et une arène pour ainsi le coincer dans une zone choisie, pour moi c’est un des personnages le plus important. A ses côtés, il y a le soigneur qui lui pourra utiliser des fléchettes tranquillisantes et soigner ses coéquipiers, le soutient lui aura la possibilité de donner une armure à un de ses collègues (généralement sur le soigneur) et peut aussi utiliser une pluie de missiles, assez ravageur si c’est bien placé, pour finir nous avons l’assaut qui lui est le bourrin de service et est là pour causer des dégâts en masses. A ce petit groupe de base vous pouvez débloquer deux autres groupes de quatre chasseurs qui ont leurs spécificités bien à eux, du coup on se retrouve avec 12 personnages qui ont leurs capacités bien à eux et qui seront utiles selon les situations, de quoi varier les plaisirs de jeu.
Plusieurs mode de jeu s’offre à nous, le mode évacuation qui se déroule en cinq rounds, on débutera toujours par une chasse pour finir par une défense du générateur, chaque jour gagné ou perdu nous donnera un malus ou un bonus. Ensuite vient les modes plus « classiques » avec le mode sauvetage dans lequel les chasseurs doivent soigner des survivants et les ramener au point d’évacuation, le mode nid qui consiste à détruire des œufs de monstres avant qu’il n’éclosent et finalement un mode défense qui consiste simplement à protéger un générateur des attaques du monstre.
Perso j’ai du mal à jouer le monstre, il faut dire aussi que mon amour pour la coop me pousse généralement à jouer avec des amis du côté des chasseurs. D’ailleurs en parlant de coopération, une chose est certaine, jouer seul à ce titre est limite suicidaire (sauf si vous jouer le monstre), en effet il faut ici un minimum de coordination avec votre team pour traquer le monstre ou finir les objectifs demandés.
Je voudrais revenir sur le gameplay car j’ai pu entendre beaucoup de monde critiquer le titre sur son côté « répétitif ». A cela je réponds régulièrement, comme pour beaucoup de jeux, n’importe quoi peut être répétitif, (entre tourner en rond en voiture, taper un ballon ou tirer sur des mecs durant des heures, c’est aussi répétitif…). Pour moi, le seul truc qui peut à la limite survenir, c’est une lassitude, pas sur le long terme, mais sur de longues sessions de jeu, j’ai du mal à me faire de grosses sessions comme je peux le faire sur d’autres titres, du coup, je me limite à des sessions de 2h grand max, genre une partie de d’évacuation qui se déroule en cinq jours (sessions de 2h en moyenne), ainsi l’ennuie ne se fait pas sentir, car oui il faut bien se l’avouer les décors et ennemis étant souvent les mêmes on a régulièrement l’impression de tourner en rond.
Graphiquement, Evolve est juste superbe l’environnement est bourré de détails, le tout est très fin je n’ai presque pas décelé d’aliasing et les textures sont sublimes et je ne vous parle même pas des effets de particules et de lumière, le tout étant fluide à souhait, ce n’est que du bonheur. C’est un vrai plaisir que de s’engouffrer dans cette jungle touffue, parfois même trop car on ne voit plus le danger venir, en effet, il ne faut pas oublier qu’en plus du monstre il y a tout un tas de créatures prêtes à vous bouffer dans chaque recoin de la map! Enfin un bon jeu qui sens la next-gen et qui n’est pas un remake. Par contre, je regrette juste un manque de variation dans les différents environnements, j’avais régulièrement l’impression de tourner sur le même endroits, qui plus est généralement sombre.
En conclusion, si vous avez des amis avec qui vous pouvez jouer en coopération, ou alors que vous voulez simplement jouer seul en étant du côté monstre, Evolve est une valeur sûre, typiquement le genre de jeu que je ressortirais régulièrement pour me faire une petite partie entre pote, il procure de belles parties épiques et beaucoup de fun. Les sensations de plaisir de jouer que j’ai eu sur Evolve me rappelle clairement les bonnes vieilles games sur des vieux jeux entre potes il y a un bon paquet d’années. Autant dire de suite, ce genre de gameplay plaira ou ne plaira pas c’est certain, mais il a le mérite de bousculer un peu les choses dans un secteur qui commence à se reposer sur ses lauriers en mode « no risk ».

[Avis-Test] Screamride
20/03/15
ScreamRide, un jeu qui avait l’air prometteur lorsque j’avais vu le premier trailer lors de l’E3, sans que je n’en attende beaucoup, étant fan de city builder ou de park bulder j’espérais tout de même avoir un bon petit jeu dans la veine de Rollercoaster Tycoon. Malheureusement, où peut-être tant mieux car un city builder à la manette perso je me vois mal y jouer, il faudra faire abstraction au côté gestion de park, on a ici en main un simulateur de conduite et de test crash.
Graphiquement, Sceamride se la joue très minimalliste et cartoonesque, j’aime beaucoup ce style surtout quand il est propre comme ici on est clairement loin d’une prouesse technique surtout pour un jeu dit « next-gen ». Là où j’ai été agréablement surpris, c’est du côté du moteur physique, la destruction des bâtiments est superbement réalisée et on prend un malin plaisir à tout exploser.
Coté ambiance sonore on est servis par de jolis bruitages d’explosions et bercé par les cris des passagers de notre wagon, je regrette juste qu’il n’y ai pas une bonne musique d’ambiance.
Le gameplay de Screamride n’ayant pas pour but d’être un véritable builder, les développeurs se sont concentré sur le côté manœuvre de notre wagon, les tracés devenant de plus en plus technique en avançant dans le mode carrière il faudra avoir un certain skill pour espérer entrer dans le classement. Pour se faire, vous aurez à doser votre accélération, gérer votre jauge de turbo et également faire attention à la force centrifuge de votre chariot. Si vous voulez un maximum de point il faudra jouer avec le feu et tenter de faire un maximum de deux roues (si on peut dire ça ainsi) et ainsi avoir un indice de hurlement le plus élevé possible.
Ensuite il y a le mode de jeu expert en démolition, on a accès a plusieurs types de nacelles pour assouvir nos envies de destruction, certaine ont un boost et d’autres peuvent se diviser pour maximiser nos chances de destructions. Certains tracés mixent une partie de montagne russe non finie pour atterrir avec un bon boost sur les bâtiments à exploser. Ici pour faire péter les scores, rien de plus simple il faut tout détruire et avec style, viser les objectifs bonus et tenter de faire des explosions à la chaîne et le tour est joué.
Autant la prise en mains est simple d’accès, autant dans le mode créatif j’ai réellement eu du mal sur ScreamRide, la caméra étant très capricieuse, construire un rollercoaster dans ces conditions n’est pas chose aisée. Pourtant ce ne sont pas les possibilités qui manquent, surtout lorsque je vois les créations de la communauté. Il faut croire que ma patience a ses limites, c’est dommage que je n’ai pas plus accroché car c’est ici que le jeu a le plus de potentiel sur le long terme. Une chose est certaine, les esprits créatifs en herbe et surtout ceux qui ont la patience y trouveront leur bonheur car les possibilités sont énormes.
En conclusion, ce ScreamRide n’est ni un mauvais jeu ni un excellent jeu, il a surtout un gros soucis, son prix vraiment excessif, 40€ pour un si petit contenu, il y a une époque pas si lointaine où ce genre de jeu sur le Xbox live arcade n’aurait coûté qu’une quinzaine d’euro. Je me suis amusé sur les modes conduite et destruction, mais il faut voir que sur le long terme, l’ennui peu vite s’installer surtout si vous n’êtes pas un fan de scoring. En gros attendez un peu et à la limite prenez le lorsqu’il sera en promotion, car perso j’avoue prendre mon pied dans le mode total destruction 🙂 la dose de fun est bel et bien présente.

[Avis-Test] Saints Row IV & Gat out of Hell
8/03/15
Cette année, les mots qu’on entend le plus souvent lorsque l’on parle d’un « nouveau » jeu qui sort, sont généralement ceux-ci; réédition, remasterisation ou remake. Saints Row n’échappe donc pas à cette nouveauté qu’est de tenter de remettre au goût du jour un jeu déjà sortit l’année passée ou plus tard parfois. La seule différence ici dans cette compilation nommée Saints Row IV: Re-Elected nous avons droit à un petit stand alone fort sympathique qui nous fera parcourir les tréfonds des enfers.
Personnellement, n’ayant pas fait le Saints Row 4 à sa sortie, je suis plutôt ravis de le voir débarqué sur Xbox One histoire de m’amuser avec les potes. J’ai toujours adoré cette série et son coté ultra décalé et WTF à souhait, un bon gros foutoir où tout est permis!
Dans Saints Row IV nous nous retrouvons dans la peau du président des états-unis, et je peux vous dire que quand un Saints est à la tête du pays, ça donne des choix assez amusants. Tout semblait aller pour le mieux jusqu’à ce que la terre se fasse envahir par les Zins, une race extra-terrestre qui n’a pour but que la conquête de votre belle petite planète. Chose amusante, pour ce faire, un peu comme dans le film Matrix, ils ont emprisonné tout le monde dans une réalité virtuelle. Tout comme dans le film nommé, on aura pour but principal de réveiller nos potes et ainsi espérer chasser ces aliens pour reprendre le contrôle de la planète. Du coup, cette réalité virtuelle a permis aux développeurs de pousser encore plus loin leurs délires sur le jeu. Nous nous éloignons du coup du gameplay classique des Saints Row en abandonnant petit à petit les véhicules pour profiter de nos super-pouvoirs. Nous pouvons courir à une vitesse telle que tout sur notre passage vole en éclat, on pourra également profiter d’un super-saut et ainsi planer pendant un certain temps pour nous rendre à nos objectifs. En plus de ces « petites » capacités, au fil de l’histoire on acquerra des pouvoirs plus ou moins puissants comme la télékinésie ou le choc de flamme. Malgré ces pouvoirs, vous pourrez tout de même compter sur un arsenal toujours aussi loufoque, j’ai particulièrement adoré le générateur de trou noir et le pistolet-Dubsteb qui fera danser vos ennemis jusqu’à leur mort.
Coté scénario, avec Gat Out of Hell on plonge encore plus loin dans le délire car cette fois-ci nous allons essayer de sortir le président des Etats-Unis de l’enfer, ce dernier ayant été enlevé par Satan en personne dans le but qu’il se marie avec sa fille Jezabel, dans le genre WTF on ne fait pas mieux. Par contre, du coup vu que votre personnage crée auparavant a été kidnappé, il n’y aura pas de création de personnage pour se stand-alone, vous vous mettrez dans la peau de Kinzie ou de Johnny Gat qui auront du boulot pour tenter de sortir leur président de cet enfer. Au cours de l’histoire, vous aurez des petites missions avec de grands noms comme Shakespear propriétaire d’une boite de nuit, Barbe Noire, Vlad et les Jumelles.
Tous ces personnages vous donnerons des missions un peu bateau je l’avoue, car ce n’est au final qu’une succession de missions secondaires, elles auront pour but de provoquer un maximum Satan afin de le défier et ainsi tenter de récupérer votre vieux pote. En gros on entre dans le jeu tel un berserker décérébré et assoiffé de sang criant Bastooon.
Le Gameplay de ce stand-alone comme pour Saints Row IV nous donne droit à quelques pouvoirs. Déjà nos personnages sont dotés d’ailes plutôt classes histoire de voler et ils ont également un super-saut. On a aussi droit à nos quatre pouvoirs, ici quelques peut différents mais tout aussi puissant, ils peuvent évoluer en avançant dans le jeu, j’ai particulièrement aimé le pouvoir qui nous permet d’invoquer des lutins explosif qui une fois évolué nous permet d’invoquer un golem ultra puissant. Coté arsenal, les développeurs se sont amusés encore une fois, on a droit à quelques armes basées sur les sept pêchés capitaux, mention spécial à la paresse avec son fauteuil équipé de lances missiles et de sulfateuses, l’avarice et ses petites mitrailleuses qui tuent les ennemis et laissent ainsi tomber tout un tas de crédits et pour finir une arme bien délirante, celle basée sur la gourmandise qui crache une espèce de vomis assez dégueulasse.
Au début j’avais un peu peur que tout ces pouvoir changent un peu trop notre façon de jouer, mais au final c’est un pur régal que de profiter de ces nouvelles fonctions!
Du coup, dans ces deux opus, vous pouvez dire au revoir aux guerres des gangs et bonjour aux extra-terrestres et aux Damnés des enfers comme défouloir.
Pour leur durée de vie compter plus ou moins 6h pour finir Gat Out of Hell et une bonne quinzaine d’heures pour finir totalement Saints Row IV.
Quand on pense à la série Saints Row on a plus vite en tête son gameplay déjanté que ses graphismes, car oui il faut bien se l’avouer la série est loin d’être un fleuron de technologie. Cette remasterisation sur nouvelle console ne dérogera pas à la règle et vous donnera plus l’impression de jouer sur un ancien jeu qu’un jeu dit « next-gen » c’est certes beaucoup plus fin et fluide que ce qu’on a pu voir sur 360, mais ne vous attendez pas à une grosse claque visuelle. De toute manière je pense que comme moi, si vous jouez à ce jeu ce n’est pas pour ses graphismes 😉 . on a bien droit à quelques jolis effets de lumières et des textures plus fines, mais cela s’arrête là, la modélisation 3D est clairement d’un autre âge.
Coté musique comme souvent dans ce genre d’open-world, on a une playlist riche et variée, les doublages sont toujours aussi bon et caricaturés à souhait, perso j’adore.
En conclusion, si vous n’avez jamais fait le Saints Row IV, et que vous êtes un adepte de la série, allez-y et foncez dessus. Par contre si vous avez déjà fait ce quatrième opus, passez votre chemin, l’évolution n’est pas assez grande que pour investir dedans, à la limite prenez le petit spin-off Gat out of Hell qui est bien sympa à faire. Comme d’habitude vous aurez en plus tout un tas de référence tirées de films ou d’autres jeux, un vrai régal que de trouver ces petits « easter egg ». Saints Row reste pour moi une référence en terme de jeu délirant et de gros défouloir, comme quoi, il ne faut pas que des bons graphismes, il faut surtout que l’on s’amuse avec un jeu!

[concours] Chappie
5/03/15
Comme quoi, un concours ne venant jamais seul, j’ai l’opportunité de vous proposer une nouvelle fois 3 fois deux places de cinéma pour aller voir le film Chappie « Robot Rebel« . Un bon petit film dans lequel un robot programmé pour le combat va se retrouver à la rue et va être reprogrammé pour changer de personnalité. Je ne sais pas vous, mais ce robot me fait étrangement pensé à un mini Patlabor 🙂 . Sa date de sortie est prévue pour le 11 mars, si vous aimez ce genre de film mélangeant action/science fiction et humour, je pense qu’il sera un bon choix pour vous!
Dans un futur proche, le crime est réprimé de manière tyrannique par des forces de police robotisées. Une révolte est sur le point d’éclater.
Lorsqu’un droïde de la police est volé et reprogrammé, il devient le premier robot à ressentir les choses et à penser. Aux yeux des autorités, Chappie représente un danger pour l’humanité. Des forces de destruction puissantes mettront tout en oeuvre pour s’assurer que ce robot doté d’une conscience soit le dernier de son espèce.