Archives pour mai, 2016

[Avis-Test] Doom
29/05/16
Si comme moi vous êtes né dans les années 80, DOOM est certainement un des premiers fps auquel vous avez joué et qui dit premier fps dit gros souvenirs plein la tête et donc une crainte de voir cette licence bâclée (pour moi le 3 n’était pas un vrai Doom…). En tout cas ce n’était certainement pas une chose aisée pour id Software de nous faire revivre le gameplay vieux de plus de vingt ans et surtout de faire en sorte qu’il soit bon, et c’est le cas, bravo à eux.
La campagne bien qu’elle n’ai vraiment pas été mise en avant par Bethesda, elle est vraiment bonne, certes l’histoire en elle-même ne vole pas bien haut mais bon on est dans DOOM quoi, qui va chercher une histoire bien ficelée dans ce jeu sérieusement? En gros nous incarnons un marine qui tente de refermer les failles démoniaques ouvertes sur Mars. La fin du jeu laisse clairement entrevoir une suite à ce DOOM, et ce n’est pas pour me déplaire vu comme j’ai pris mon pied sur ce jeu!
De toute manière tant bien même l’histoire n’est pas terrible, tout le monde sait que Doom n’est pas un jeu dans lequel on s’extasie sur un ersatz de scénario mais qui au contraire se joue et nous procure de très bonnes sensations. En bref, pas de cinématique qui tire en longueur et pas de QTE tout est dans notre pad ou notre combo clavier souris.
DOOM possède un gameplay très Old-school qui nous plonge dans un bon gros retour dans le passé, c’est très nerveux et bourrin à souhait il rappelle de suite ce que l’on a pu avoir avec DOOM 1&2. Ne cherchez surtout pas à être subtil ou de vous infiltrer, foncez dans le tas est la meilleure des solutions! Du coup, oubliez tous les réflexes que vous avez gardés de votre expérience avec les fps moderne, Domm fait tout le contraire, ici pas de santé qui se régénère automatiquement, n’espérez pas non plus survivre en vous planquant, la meilleure tactique est le contact pour effectuer de bons glory kill qui vous fourniront des soins en masse pour continuer votre combat. D’ailleurs, pensez vraiment à ces glory kill si vous jouer en difficulté élevée car le jeu propose un gros challenge avec des ennemis qui ne vous laisserons aucun répit.
On retrouve vraiment l’esprit des anciens Doom, on fonce dans le stage, on bourrine à mort, on tue les ennemis et on pose les questions plus tard, on sent rapidement l’adrénaline monter en nous. Pour ce faire, nous avons un arsenal très variés et reprend comme pour le bestiaire une petite partie des armes connues de la licence.
Chose amusante, j’ai trouvé le dernier boss plus simple à tuer que le premier, d’ailleurs les boss s’enchaînent un peu trop vite je trouve, ils sont tous groupés dans les dernières heures de jeux. Malgré tout les boss étaient vraiment classe et le premier m’a donné pas mal de fils à retordre lors de sa deuxième phase de combat.
Le multijoueur rappelle pas mal ce que l’on avait par le passé avec des jeux comme Unreal ou Quake, c’est nerveux, ça bouge et saute partout tout le temps. Perso j’aime beaucoup d’autant plus que la prise en mains est rapide. Petit plus pour le multi (voir même la coop) DOOM a un éditeur de cartes assez complet qui permet de créer des matchs multi et coop assez plaisant à jouer.
graphiquement DOOM est superbe et tient ses promesses en nous offrant un jeu en 1080p 60fps sans broncher. Les décors sont plutôt jolis avec des textures qui certes parfois apparaissent tardivement mais restent très jolies, les jeux de lumières sont tout aussi bluffants et l’alliasing est quasi inexistant.
Le level design général ressemble réellement à un éditeur de carte, les niveaux sont construits un peu à l’ancienne avec des portes verrouillées qui demande de trouver la carte d’accès jaune rouge ou bleue pour continuer notre progression, à la fin de chaque niveau on a un portail ou un ascenseur qui nous amène au niveau suivant avec les stats qui nous montrent à quel point on a été bon ou mauvais sur ce stage. Le bestiaire est énorme, d’ailleurs j’ai adoré retrouver la plupart des ennemis que l’on avait dans les Doom 1&2 avec un joli lifting bien évidement!
Le tout sur une musique Electro-Metal style Fear Factory qui rend super bien avec l’ambiance de Doom.
En conclusion, ce DOOM est une pure tuerie, un jeu nerveux et bourrin à souhait loin des productions actuelles qui nous prennent un peu trop par la main ou qui sont bourrées de QTE, enfin un vrai jeu vidéo à l’ancienne qui ne nous prend pas pour des cons. En tout cas cela faisait un petit bout de temps que je n’avais pas ressenti de telles sensations, on peut dire que les devs ont tout compris en revenant au fondement du jeu vidéo et en laissant la narration de côté.

4ème court métrage sur Overwatch « Héros »
25/05/16
Un nouvel épisode de cette petite série de court métrage sur Overwatch, comme d’habitude le travail est soigné et c’est un plaisir à regarder. Cette fois-ci nous découvrons un ex-agent d’Overwatch, le soldat 76 qui joue le justicier masqué à Dorado contre le gang Los Muertos. Bourré d’action, ça pête de partout, il devra tout de même faire face à un petit contretemps.

« Deux dragons » 3ème court métrage sur Overwatch
18/05/16
Après nous avoir montré les deux premiers courts-métrages de Overwatch, Blizzard nous offre le troisième nommé « deux dragons ». Cet épisode nous présente Hanzo et Genji, deux membres du clan Shimada qui ne sont clairement pas les meilleurs potes du monde. Encore une fois, c’est magnifique et je ne sais pas vous, mais moi ça me donne vraiment envie de voir un long métrage sur ce jeu 😀 et vu le talent de Blizzard ça ne peut que fonctionner.

[Avis-Test] dark souls III
9/05/16
Après Bloodborne, j’avoue que j’avais un peu peur de me retrouver avec un Dark Souls amputé de son âme. Je tiens à rassurer de suite les fans qui comme moi craignaient ce tournant, car il est certain que je ne suis pas le seul à avoir eu cette grosse crainte, c’est bel et bien un Souls et c’est tant mieux. Cela fait réellement plaisir de voir que FromSoftware a su garder l’âme des Souls tout en ajoutant certaines bonnes petites choses de BLoodborne (car oui même si on n’a pas aimé ce dernier, il y a quand même 2-3 trucs pas mal dans ce jeu 😉 ). Pour moi, ce Dark Souls 3 est peut-être même le meilleur des trois.
Cette fois-ci, fini le mode carcasse (enfin presque, mais je ne vous en dit pas plus) et l’histoire sur l’humanité, vous êtes cette fois-ci accueilli sur les terre de Lothric en tant que Morteflamme, royaume totalement désolé depuis que les seigneurs ont quittés leurs trônes. La flamme du monde est en train de s’éteindre et c’est à nous d’entretenir (ou pas) cette flamme. Pour ce faire il vous faudra affronter les quatre grands seigneurs et déposer leurs cendres sur leur trône respectif. Comme d’habitude dans un Dark Souls, la narration se fait par le biais des objets ramassés qui regorgent d’informations sur le background.
Pour l’histoire j’aurais bien aimé en apprendre plus sur l’espèce de parasite qui a pris possession de certains ennemis au point de les transformer, bon j’ai certainement du passé à côté d’un item qui expliquait cette mutation dans la description.
Le gameplay a subi quelques petits ajustements et rend ce Dark Souls 3 légèrement plus aisé sans non plus devenir trop simple; le geste et la vie qui remontent super vite avec les fioles d’estus, les esquives sont bien plus réactives, à côté de ça, on voit disparaître les gemmes de vies qui étaient bien pratiques en début de partie sur Dark Souls 2. Les ennemis cette fois-ci sont plus vifs que jamais et je ne vous parle pas des boss qui bien souvent une fois leur deuxième phase passée, ils deviennent de vrais plaies bondissantes un peu partout dans l’arène. Malgré le fait que le jeu a gagné en rapidité, il garde les même mécaniques, on observe les paterns puis on attaque lorsqu’ils font une petite pause.
Le multijoueur fait partie intégrale de l’ADN des Dark Souls et c’est bien évidemment toujours le cas dans ce troisième opus, il y a toujours les serments axés sur le pvp, les serments pour aider les joueurs se faisant envahir et bien évidement le serment solaire pour la coop. D’ailleurs la coopération n’aura jamais été aussi facile d’accès dans un Dark Souls que dans celui-ci, en effet si vous voulez jouer avec un ami, plus besoin de se soucier des niveaux d’écart, un simple mot de passe et vous pourrez jouer ensemble, le jeu se chargeant de calibrer vos statistiques pour les mettre au niveau du joueur le plus bas.
Une fois le jeu fini, je n’ai qu’une envie c’est d’y retourner pour me faire les deux fins suivantes sur les trois possibles et également réussir les quêtes des pnj qui sont cette fois-ci bien plus compliquées à réaliser que dans les deux précédents opus, il y a beaucoup de paramètres et de variables à prendre en compte, du coup on a vite fait de louper la quête sans vraiment s’en rendre compte juste parce qu’on a parlé à quelqu’un ou allumé un bonfire qu’il ne fallait pas toucher… Autant vous le dire de suite, en terme de durée de vie, ce Dark Souls 3 est juste énorme! Mon seul regret et point noir à mes yeux sur cet épisode, c’est le ng+ qui me parait moins intéressant que par le passé, en effet ici certes les ennemis sont légèrement plus puissants mais c’est tout, il n’y a rien d’autre comme changement, pas de nouveaux placements d’ennemis par-ci par-là, c’est dommage.
Graphiquement, contrairement à ce qu’il s’est fait dans le passé, ce Dark Souls 3 est vraiment superbe! Les textures et jeux de lumières sont tout bonnement magnifiques.
Le design général et son monde médiéval avec ses grands châteaux se rapproche fortement d’un Dark Souls 1 avec une atmosphère plus sombre et terne que le deuxième opus. Le level design est lui aussi bien plus proche du premier opus avec une tonne de raccourcis à débloquer et des niveaux très grand là où le second était plus linéaire et nous dirigeait directement d’un bonfire à un autre bonfire pratiquement en ligne droite. Par contre, j’y ai trouvé moins de mur illusoire que dans les précédents opus, mais, certain sont clairement plus vicieux que par le passé avec notamment des murs illusoires placés derrière un coffre (attention au mimic qui sont très nombreux cette fois-ci), je pense que beaucoup de monde passeront à côté de ceux-ci. En plus quelques murs bien cachés dissimulent des zones entière de jeu qui sont vraiment intéressantes à visiter, notamment le Pic du Dragon Ancien avec sont gros boss qui est certainement le plus facile à tuer du jeu.
Techniquement, pour une fois, FromSoftware a bien bichonné son bébé, c’est le plus beau et le plus aboutit des Dark Souls, ça change car d’habitude les Souls ne sont pas du tout connu pour leur qualité graphique.
Malgré tout, le jeu souffre de pas mal de ralentissements dans certaines zones, notamment vers la fin du jeu dans les grandes archives, dès que les mains sortent des bibliothèques c’est une horreur.
Pour les musiques, on en prend encore une fois plein les oreilles, on se tape des moment inoubliable avec une ambiance folle durant les combats de boss.
En conclusion, Dark Souls 3 est une pure merveille, un finish magistral de cette série qui aura marqué énormément de joueurs. Ce Dark Souls est bourré de fan service avec tout un tas de petit clins d’oeil aux précédents opus, moi j’adore. En tout cas si vous avez aimé les précédents Souls, vous ne pouvez pas être déçu de celui-ci. Perso avec une bonne centaine d’heure de jeu dessus, je ne m’en lasse toujours pas et c’est bon signe. Foncez les yeux fermer, vous en aurez pour votre argent. J’espère néanmoins qu’ils n’arrêteront pas de nous sortir des jeux aussi bons.