Archives pour octobre, 2016

[Avis-Test] Mafia 3
26/10/16
La licence Mafia c’est avant tout une ambiance, un environnement qui nous plonge au coeur d’une époque et d’un lieu généralement culte. Tout un univers souvent construit autour de notre héros avec lequel tout s’emboîte parfaitement et où le sens du détail a une place importante. Mafia 3 y arrive presque mais l’ambiance est cassée par des petits détails qui feront grincer les dents des fans des premiers opus. Du coup je vais vous expliquer pourquoi ces petites imperfections m’ont énervé et pourquoi malgré tout je m’amuse sur ce Mafia 3.
Le gros point fort de la série Mafia est son scénario en béton armé et pour moi, ce Mafia 3 remplis très bien son rôle lui aussi, une petite perle qui fait que l’on est réellement plongé dans les années 60, tout est fait pour qu’on se sente dedans, cela passe par la radio et les véhicules d’époque sans oublier les réactions des différents passants qui ne cesseront de vous rappeler qu’être un black dans les années 60 c’est vraiment moche, on se fait insulter à chaque coin de rue. L’ambiance est au rendez-vous et vous le remarquerez très vite, Mafia 3 est vraiment prenant et pourtant ce n’était pas gagné d’avance avec un déroulement des plus basique sur fond d’histoire de vengeance.
L’histoire démarre avec Lincoln Clay et débute en 1968 sur un braquage de banque. Très vite après ce casse il va se retrouver dans sa planque avec sa famille de substitution et son ami d’enfance, c’est là que le drame commence. Sa famille est tuée de la main du baron de la mafia locale et Lincoln est laissé pour mort avec une balle logée dans sa tête. Afin d’assouvir sa soif de vengeance, notre héros va s’allier avec trois lieutenants de la pègre locale (Cassandra, Burke et Vito qu’on a pu déjà croiser dans Mafia 2) qui ont eux aussi envie de voir tomber cette mafia Italienne, comme le dicton le dit, l’ennemi de mon ennemi est mon ami 😉 .
Tout au long de notre avancement, on a droit a des cinématiques sous forme de procès racontant les périples de Lincoln, J’ai adoré ce style de narration, ça nous donne un autre point de vue qui rend vraiment bien avec l’ambiance de Mafia.
Par contre là où le bas blesse, c’est sur la répetitivité des missions, on fera toujours la même chose, en gros pour prendre un territoire il faudra faire un certain nombre de dégâts, pour ce faire vous devrez tuer des lieutenants, détruire ou voler du matériel et interroger des hommes de mains jusqu’à ce que le capitaine de la zone sorte de sa cachette.et vous répèterez cela pour chaque secteur, toutes ces missions ne sont malheureusement pas scénariées, ces « petites » missions vous amènes à chaque fois sur un final plutôt bien mis en scène pour tuer le big boss de la zone, du coup c’est un peu triste de devoir faire autant de missions pas toujours intéressantes pour enfin arriver sur les missions scénarisées qui nous intéresse le plus.
Concernant le gameplay, j’ai adoré la conduite qui m’a directement rappelé celle de Driver, arcade avec des virages qui se négocie tout en dérapage. D’ailleurs, en parlant de conduite, les courses poursuites sont vraiment plaisante à négocier grâce à un système de tir qui se lock sur certaines parties du véhicule adverse ou sur le pilote si vous voulez semer vos adversaires au plus vite.
L’I.A. est vraiment basique et on trouvera très vite leurs faiblesses, on profitera rapidement de ces lacunes lors des phases d’infiltrations. Même dans les Gunfights elle n’est pas très futée, autant parfois je suis surpris de voir certains ennemis se planquer et passer d’un abris à l’autre autant à d’autres moments elle fait vraiment n’importe quoi et te rush au visage fusil en main.
Il y a cependant pas mal de petites choses qui manquent dans Mafia 3 et qui attristeront ceux qui comme moi sont fans des deux premiers épisodes; la customisation des voitures a totalement disparue, l’ia de la police est revue à la baisse, d’ailleurs c’est certainement le comportement de la police qui m’a le plus attristé dans ce Mafia 3 par rapport aux précédents opus, ici fini les arrestations pour port d’arme ou excès de vitesse, exit les pots de vins pour s’en sortir, maintenant la police agit comme dans un GTA et te tire directement dessus, même un simple accrochage avec une autre voiture alors qu’un agent est proche de vous tourne de suite en fusillade, vraiment moche tout ça.
graphiquement Mafia 3 est loin d’être aussi moche que ce que la plupart en dise, certains quartiers sont vraiment beaux et vivants avec de chouettes jeux de lumières. Il y a par contre quelques bugs graphique assez dérangeants (jeu de lumières et ombre des nuages foireuses pour ma part), techniquement, autre chose impardonnable, mis à part l’alliasing très présent, c’est la qualité générale de la pluie, une honte surtout qu’on est plongé dans une région où il pleut très souvent!
Gros point fort de ce Mafia 3 c’est l’ambiance sonore, tout y est pour que l’on se sentent plongé dans les années 60, les musiques nous plonge dans une époque lointaine où le rock et le blues étaient au top des charts. Une BO du feu de dieu qui est juste magnifique, pour moi il n’y a pas un seul titre à jeter de cette playlist. Concernant les doublages, ils sont vraiment bon les voix collent parfaitement avec le charisme de chaque personnage.
En conclusion, quitte à me faire passer pour l’avocat du diable, j’ai passé de très bons moments (ce n’est pas mon nombre d’heures de jeux qui me contrediront) et je vais passer encore pas mal d’heures dessus pour boucler les quêtes secondaires. Malgré tout il a quelques tares impardonnables au niveau technique et pas mal de choses absentes qui font qu’au final ce Mafia a tout de même un arrière goût de déception par rapport aux chefs d’oeuvres que sont les deux premiers Mafia. Malgré tout, je pense sincèrement qu’à un petit prix ce Mafia 3 en vaux la peine, il a juste subit un gros massacrage dans les règles de l’art pas toujours justifié car au final l’ambiance est bel et bien présente et l’histoire est bien ficelée.

[Avis-Test] Gears of War 4
15/10/16
Les premiers volets de Gears of War ont clairement marqués la Xbox 360 et l’arrivée de ce Gears of War 4, 10 ans après la sortie du premier, risque fort bien de marquer un nouveau pan dans l’histoire de la Xbox One avec très certainement une nouvelle trilogie qui se profile. Je ne vais pas y aller par quatre chemins, cette licence revient en force et s’impose à nouveau comme licence phare, le roi est de retour et c’est LE jeu à posséder à tout prix par tout les possesseurs de Xbox One!
Dans ce Gears of War 4 nous incarnons J.D., le fils de Marcus Fenix, un jeune rebel qui essaye de trouver sa place dans la société mais qui n’en fait qu’à sa tête et qui a le don de se mettre dans de beaux draps, il est accompagné de Del un de ses amis d’enfance, Oscar un ancien membre des Gears qui est son oncle et Kait qui tout comme Oscar fait partie des Parias.
L’histoire se passe 25 ans après la fin de la guerre contre les Locustes, si vous vous rappelez, nous avions éradiqué toute trace de Locustes sur terre grâce à la bombe de lumière, on retrouve d’ailleurs un résumé expliqué dans les grandes lignes sous forme de flash back. 25 années c’est long, très long même et il peut se passer énormément de chose durant ce temps, on remarquera rapidement que la CGU a créé une société qui ressemble plus à une dictature qu’à un état où tout le monde a le droit de vivre sa vie, ici les méchas ont remplacés l’homme pour les tâches dites dangereuses et les femmes sont pratiquement forcées à jouer le rôle de reproduction pour la survie de l’espèce humaine, car après avoir frôlé l’extinction, l’humain se fait rare. Du coup on comprend assez vite pourquoi des groupes rebelles surgissent de cet état autoritaire et quelque peu malsain. Au début de notre périple nous avions comme simple mission de ramener le fabricator (une espèce d’imprimante qui nous permet de fabriquer tout un arsenal), chose qui parait simple sauf lorsque l’on se met l’autorité sur le dos, du coup c’est à coup d’attaque de méchas armés que l’on va essayer de se frayer un chemin.
Après cette introduction, on se retrouve rapidement dans le village où vivaient JD et ses amis qui se fera attaqué par d’étranges créatures qui vous feront de suite penser aux Locustes et ce n’est pas pour rien lorsque l’on sait d’où vient cette nouvelle menace, ce jeune groupe n’ayant jamais vu de Locustes de leur vie, J.D. décida d’aller chercher l’aide de son père. Je ne vous en dirais pas plus, à vous de découvrir le fin mot de cette nouvelle histoire.
Depuis le dernier Gears, le gameplay n’a pas beaucoup changé, on reprend directement ses marques, le jeu est toujours aussi bourrin et on passe d’une couverture à l’autre pour dégommer du Locustes, d’ailleurs j’ai trouvé le système de couverture légèrement plus fluide que par le passé. Dans Gears of War 4, oubliez la subtilité et foncez dans le tas, mais pas trop surtout si vous jouez en dément car là le moindre coup ne pardonne pas!
Quelques nouveautés se sont tout de même glissées dans ce jeu aux rouages déjà bien huilés, des nouvelles armes comme le Tri-shot, un efficace pompe qui a une énorme cadence de tir,le fusil Markza, mon petit préféré est une arme qui tir au coup par coup avec une très bonne précision pour finir dans les armes qui m’ont marqué, le Buzzkill, un lanceur de scie circulaire qui est très redoutable. Quelques nouveaux ennemis s’ajoutent également au bestiaire déjà bien fournis de cette licence. Là où le jeu innove vraiment, c’est au niveau de l’interaction avec le décor, à de nombreuses reprises on a la possibilité de tirer sur certains éléments pour déclencher une réaction en chaîne pour éliminer des groupes de Locustes.
Concernant le multijoueur de Gears of War 4, il fait son taff même si ce n’est toujours pas ma tasse de thé (dans le style matchmaking, je suis plus FPS que TPS), je préfère de loin le mode horde sur les Gears. Il offre toutefois un bon nombre de mode de jeu inédit qui sont très intéressants, notamment le mode Dodgeball dans lequel un kill ennemi rapporte une résurrection alliée, autant vous dire de suite les retournements de situation sont fréquents ici, le mode course à l’armement dans lequel on nous donne une arme de départ et elle change à chaque kill, ce mode est clairement inspiré de celui des COD sauf qu’ici le changement se fait pour toute l’équipe, ensuite le mode escalade qui est un mode capture de zone et le mode gardien qui est vraiment cool, on doit ici protéger notre gardien, l’objectif est bien sûr de le protéger et de tuer le gardien adverse, si celui-ci est tué, les résurrections sont stoppées. Chose agréable, j’ai vraiment aimé le fait qu’on puisse transformer ce pvp en mode coop à cinq joueurs contre des bots.
Graphiquement qu’on se le dise de suite, Gears of War 4 est juste une pure tuerie et se positionne très clairement comme l’un des plus beau jeu de la Xbox One. Je me suis pris le même genre de claque que lorsque j’ai joué au tout premier Gears, le genre qui te laisse une bonne trace sur le visage pour te dire, regarde et observe. Dommage que tout les jeux ne subissent pas le même lifting. En tout cas je n’ai aucun reproche à lui faire du côté technique, le jeu est très fluide, on observe quasiment pas d’alliasing et les textures sont tellement fines et détaillées que je me suis surpris à m’arrêter de temps à autre pour observer le décor, chose assez rare au final dans un gears vu que d’habitude c’est assez sombre.
concernant la bande son, elle est aussi magistrale, les doublages en VF sont parfaits mais bon ça c’était déjà le cas dans les précédents opus. Les musiques quant à elles, elles accompagnent parfaitement l’ambiance générale du jeu.
En conclusion, j’avais peur que cette nouvelle équipe soit fade et totalement dénuée d’intérêt et je suis heureux de voir que ce n’est pas du tout le cas, l’ADN originel de la série est bel et bien présent dans ce Gears of War 4. Une excellente cuvée de sang qui nous est offerte avec un très bon mode histoire et une grande variété de mode multijoueur. En gros ce Gears est un must have à ne pas loupé, si vous ne savez pas quoi donner à manger à votre Xbox One glissez lui une bonne galette de locustes, elle adorera ça tout autant que vous!

[Avis-Test] Assetto Corsa
8/10/16
Parlons de suite du gameplay d’Assetto Corsa, le point du jeu qui vous fera soit rager soit vous comblera de bonheur suivant votre équipement et votre degré de patience. D’ailleurs j’ai attendu l’arrivée d’un patch qui promettait de régler certains soucis dont la difficulté et la prise en charge améliorée des manettes. Je commence de suite par la manette, ça a été légèrement réglé, on voit qu’un effort a été produit mais pour moi c’est encore insuffisant pour que je me mette à prendre pleinement du plaisir à rouler sur les circuits. La difficulté quand a elle a été légèrement réduite aussi, maintenant je ne finis plus à la fin du tableau mais sur le podium, sachez donc que la difficulté est au rendez-vous et que si vous ne passez pas par la case réglage de votre véhicule, n’espérez pas gagner une course, c’est vraiment compliqué, moi qui ne sais pas régler une voiture je peux vous le dire de suite je finis au mieux 3ème quand tout va bien.
Par contre je ne dis pas que Assetto est mauvais juste qu’il ne me convient pas et qu’il risque de déplaire à un grand nombre, on est clairement face à une simulation de niche et elle est juste adaptée aux plus acharnés. Dans les points forts du gameplay, il y a surtout l’inertie et la physique du véhicule qui est superbement bien reproduite, on ressent très bien le poids de la voiture et les suspensions s’écraser à chaque virage et les freinages tardifs sont directement punitifs, du coup j’imagine bien à quel point ça doit être le pied avec un volant.
Au rayon des modes de jeux, on a le mode carrière qui est très anecdotique car il regroupe juste une série d’entraînement, il permet surtout de se familiariser avec les voitures des différentes catégories, le mode « évènements spéciaux » qui lui, permet de faire des courses immédiate avec des règles prédéfinies (nombres de tours, style de course, voitures,…), d’ailleurs il y a un grand nombre d’évènements, tellement qu’ils auraient pu faire de ça le vrai mode carrière et bien sûr le mode multijoueur où pourront s’affronter jusqu’à 15 pilotes (il se trouve dans le menu entraînement, normal…) qui est très certainement l’axe principal d’Assetto Corsa qui devrait regrouper un grand nombre de férus de simulation. Chose agréable de ce mode multijoueur quand je le compare à sa concurrence, il est divisé en plusieurs serveurs (une liste qui ressemble à ce que l’on peut voir dans Couter Strike par exemple), je trouve ce système très pratique et surtout très clair, on voit de suite sur quel type de courses on va débarquer et cela enlève les lags que l’on pourrait avoir si c’était un joueur qui faisait l’hôte de la partie, vraiment une très bonne chose ce multi. Pour finir il ne faut pas oublier le mode course rapide qui est aussi complet que son concurrent direct Project Cars avec un grand nombre d’options telle que le choix de la météo, l’heure de départ, nombre de tours et même la température de la piste.
Graphiquement, Assetto Corsa est loin des standards actuel, surtout après s’être pris une bonne claque sur Forza Horizon 3, il est très alliasé et l’environnement général des circuits n’est pas du tout détaillé. Le modèle 3D des voitures est correct sans non plus éclater la rétine, les intérieurs sont quant à eux bien mieux réussis, ils fourmillent de détails et c’est dans cette vue cockpit que vous prendrez le plus de plaisir si vous avez un volant. Le menu est très austère et pas pratique, on ressent de suite que le jeu est un portage PC cela manque de rapidité d’accès.
Le son des moteurs est superbe, ils sont bruyants et puissants, on est bien dans l’ambiance de course surtout si vous jouez en vue interne, c’est ultra immersif. Par contre le crissement des pneus et le bruit de casserole lors d’un contact m’a vite énervé.
En conclusion, malgré le petit prix car oui Assetto Corsa est vendu à moins de 40€, il faut vraiment faire attention sur quoi vous allez tomber. On est face à une simulation pure et dure faite pour les plus acharné et si possible ceux qui ont un volant. En tout cas personnellement, malgré le fait que je sois un grand fan de jeux de courses auto, sans volant je ne risque pas de retourner sur ce titre, je ne prends pas de plaisir à être largué à ce point, pour moi avant tout un jeu est fait pour s’amuser et non s’arracher les cheveux. Sur Xbox One ma référence restera les Forza.