Archives pour mars, 2017

[Avis-Test] FlatOut 4 : Total Insanity
30/03/17
J’étais un grand fan des premiers FlatOut, de manière générale dès qu’un jeu est porté sur la destruction je signe de suite présent et FlatOut était une licence qui accompagnait très bien Destruction Derby à l’époque, il ajoutait un côté fou et fun avec des courses spéciales et un système de rag doll complètement barré. Comme vous pouvez vous en douter, j’ai rapidement été attiré par ce FlatOut 4 Total Insanity. Je vous rassure de suite, il est clairement meilleur que le troisième opus qui est une véritable daube, mais il n’est pas du tout exempt de défauts.
Parlons de ce qui est le plus important dans ce genre de jeu, le gameplay et son contenu. La prise en main est vraiment simple et immédiate FlatOut 4 : Total Insanity est très arcade et vous n’aurez aucun mal à conduire vos bolides à pleine vitesse, par contre concernant les contacts avec vos adversaires, sachez que vous perdrez souvent le combat, la gestion des contacts est assez bizarre et me fait penser à Forza, les adversaires pèsent une tonne et nous on a une voiture en mousse.
Le titre comprend un mode carrière sur lequel j’émets quelques doutes tant il n’apporte rien de plus qu’une suite de courses, surtout qu’il est obligatoire si vous voulez débloquer les voitures et circuits du jeu, car oui si vous voulez vous amuser vite fait sur une course en particulier avec une voiture spécifique dans le mode partie rapide, il faudra les débloquer auparavant dans le mode carrière. Je ne suis pas fan de ce genre d’obligation, surtout que la courbe de difficulté est vraiment exponentielle, on fini les premiers championnats avec une aisance déconcertante pour que dès les suivants on se retrouve avec une IA qui vous défonce directement, cette difficulté en rebutera plus d’un.
En ce qui concerne les types de courses il y a le mode match à mort, arène, contre la bombe et le mode assaut qui pour moi est le moins réussit à cause de sa prise en main, en effet les bonus (TNT collante, onde de choc, boule explosive et barrière) se libèrent au fil du temps et sont à utiliser avec une combinaison de touche (sur One LB+A,X,B ou Y), j’aurais préféré un système qu’on retrouve sur la plupart des jeux qui propose cela avec les bonus à ramasser sur la route et à activer directement après, le mode arène est lui vraiment réussit avec quelques bonus à récupérer qui peuvent parfois changer le court de la course.
Pour vous amuser il y a une bonne vingtaine de circuits tous bien différents et proposant des raccourcis parfois bien dangereux et concernant le nombre de voitures, il n’est pas aussi énorme qu’il n’y parait, on retrouve régulièrement la même voiture mais avec un skin légèrement différent (avec ou sans rouille, ailerons différents etc).
Il y a également le fameux mode FlatOut qui regroupe des courses déjantées et surtout les cascades et arènes, plus vous emmagasinez de points lors de vos épreuves et plus vous débloquerez du contenu dans ce mode de jeu. Pour finir il y a le mode multijoueur qui est divisé en deux parties, le multi online qui regroupe tous les types de courses et arènes et le mode local qui lui permet de s’amuser sur le mode cascade jusqu’à huit joueurs avec une seule manette (chaque joueur jouant chacun son tour). Pour ce dernier, même si il s’avère être le mode le plus fun à faire en local, ça aurait été cool d’avoir la possibilité d’y jouer en ligne également. En tout cas pour moi c’est le mode cascade qui est le plus réussit dans ce FlatOut 4 Total Insanity, il regroupe tout ce qu’il faut pour passer un bon moment, du fun, du fun et encore du fun avec un soupçon de crise de nerf lorsque l’on rate de peu notre objectif 😀 . En tout cas côté contenu on n’a pas trop à se plaindre!
Graphiquement, on est en dessous de ce que l’on fait de mieux en ce moment, il est bourré d’alliasing et les textures sont inégales par contre les voitures sont plutôt sympas et bien modélisées avec leurs effets vieillis et crasseux. Mais je ne l’attendais pas vraiment sur ce point, je voulais surtout voir le moteur physique du jeu là où les précédents opus nous en ont toujours mis plein la vue et ici c’est un peu la douche froide, les dégâts des véhicules ne sont pas mauvais, mais ils ne sont pas en temps réel et pour moi c’est le point sur lequel je ne peux pas pardonner les développeurs car c’est pour moi la chose la plus importante dans un jeu qui met en avant la destruction. Par contre à côté de ça la gestion de la destruction du décor est super bien fichue, tout se détruit et ça explose de partout, j’adore ça.
La bande son par contre remonte la note du titre, les musiques sont excellentes et donnent le ton sur les courses, les bruits des moteurs collent bien aux véhicules déglingués et fatigués.
En conclusion, j’ai un peu de mal à cacher ma déception sur ce FlatOut 4, j’en attendais certainement trop en voulant retrouver les sensations des deux premiers opus. En tout cas je ne peux que vous conseiller d’attendre une baise de prix si vous compter le prendre, ce qui devrait arriver rapidement à mon avis, surtout qu’il ne faut pas oublier qu’il a un concurrent de taille en early access proposé pour à peine 20€ en précommande, le très prometteur Wreckfest Festival.
Une chose est certaine, même si je ne passerai pas autant d’heures dessus que j’ai pu en passer sur les deux premiers, je le sortirai tout de même régulièrement pour des parties multijoueur en local, le mode cascade est tellement fun qu’il se prête vraiment au multi local entre potes!

[Avis-Test] Ghost Recon Wildlands
22/03/17
J’ai toujours apprécié la licence des Tom Clancy’s Ghost Recon, ce nouvel opus nommé Wildlands m’a rapidement attiré même si j’étais très curieux de voir comment Ubisoft allait gérer le monde ouvert et l’approche des missions, cela change radicalement la donne par rapport à des missions bien définies sur des terrains quadrillés à l’avance. Du coup, pour moi le monde ouvert apporte du bon et du moins bon, je vais tenté de vous l’expliquer.
L’histoire de ce Ghost Recon WIldlands prend place en Bolivie où le cartel de la drogue (la Santa Blanca) a pris possession des lieux en semant la terreur un peu partout et en endoctrinant le peuple. C’est dans ce climat plutôt violent que vous entrez en scène avec l’opération KingSlayer qui aura pour but de faire tomber ce cartel en démarrant par les différents boss des quartiers de la Bolivie pour réduire l’influence de la Santa Blanca, on avance petite à petit pour arriver finalement à faire sortir le chef El Sueño de son trou pour en finir une bonne fois pour toute avec ce cartel.
Sur place, vous serrez aidé par les rebelles avec des compétences à débloquer grâce aux matériels que vous gagnerez lors des opérations rebelles. Sur place, ne comptez pas avoir de l’aide de l’Unidad, la milice locale ne sera pas là pour vous aider, la plupart de ses agents étant sous l’influence de la Santa Blanca, ils seront plus là pour vous mettre des bâtons dans les roues.
Le gameplay de ce Ghost recon Wildlands a largement été simplifié par rapport aux anciens opus, monde ouvert oblige, il fallait permettre un peu plus d’aisance dans la façon dont nous nous occupons des missions. Toutes nos missions démarre généralement par un premier repérage grâce à nos jumelles ou notre drone, ce dernier peu d’ailleurs évoluer et être équipé de matériel bien pratique comme par exemple une charge explosive. Ensuite vient la phase d’action avec au choix une entrée brutale ou furtive, sachez toutefois que certaines missions où il faut interroger un chef de gang ou voler un véhicule vous forcerons à passer par l’infiltration. En tout cas peut importe l’approche choisie, je me suis toujours amusé sur le jeu avec des crises de nerfs ou des fous rires lors des infiltrations un peu foireuses en coop 😀 .
Pour mener à bien nos missions, tout un arsenal s’offre à nous avec la possibilité d’améliorer nos armes avec des pièces récoltées un peu partout sur la carte, on engrange également de l’expérience qui nous permet d’améliorer notre Ghost aussi bien physiquement que du côté de son matos de base, d’ailleurs il faudra finir énormément de missions avant de pouvoir tout améliorer, chacun y trouvera son compte et choisira d’améliorer certaines compétences en priorité suivant son style de jeu. Par ailleurs, le feeling des différentes armes est très bonne, aussi bien du côté des snipes que des fusils d’assauts.
La conduite est similaire à ce que l’on connaît et se rapproche très fortement de Watch Dogs 2, pas insurmontable mais pas vraiment fun à utiliser, la conduite des véhicules fait tout de même son taff pour nous emmener d’un point A à un point B, mention spéciale à l’hélicoptère qui est accompagné d’une assistance très présente elle plaira à certain pour sa facilité à se stabiliser et permettre quelques tirs de sniper, mais déplaira à d’autres qui ont l’habitude de pouvoir contrôler son véhicule comme bon lui semble.
Côté discrétion, les ennemis ont une IA binaire, je m’explique; lorsque vous êtes allongé ou accroupis, tout se passe bien ils ne vous repèrent pas, debout BIM, vous vous faites détecter en 10 secondes et ce même si vous êtes dans le noir le plus complet et à 50 mètres de votre ennemi le plus proche, c’est pour moi le seul point noir du gameplay en mode infiltration car là du coup que l’on fasse nos missions en journée ou en pleine nuit cela ne change pas grand chose.
N’en déplaise à ceux qui lui ont trouvés plein de défauts, graphiquement, moi je trouve que Ghost Recon Wildlands est super beau, il offre de très beaux panoramas avec une distance d’affichage comme on en voit que trop rarement. D’ailleurs, il nous offre un monde ouvert qui est vraiment vaste avec des régions bien différentes, on passera de la plaine désertique aux montagnes enneigée, une carte vraiment bien créée qui m’a de suite donné envie de l’explorer, ce que j’ai d’ailleurs fait avant même de me lancer dans la première missions. En tout cas je trouve qu’Ubisoft s’améliore de plus en plus sur la cohérence et la création de ses mondes ouverts. Techniquement, mis à part un peu de clipping le jeu tourne très bien, les textures sont propres et le monde regorge de détails en tout genre, le cycle jour nuit et la météo sont vraiment bien gérés, on retrouve des jeux de lumières qui renforcent le climat ambiant
La bande son n’est pas en reste avec des doublages en vf plutôt convaincants sans non plus être du grand jeu d’acteurs, quant aux musiques typiques du pays, elles nous mettent bien dans l’ambiance.
En conclusion, j’ai trouvé Ghost Recon Wildland vraiment excellent surtout en coopération avec des potes. Si vous cherchez un jeu sur lequel passer de longues heures avec vos potes en coop n’hésitez pas, ce jeu est du fun en barre même si parfois on aime se faire certaines missions un peu plus sérieusement. En tout cas moi j’ai passé énormément de bon moment dessus et continue de jouer avec des potes pour me faire le 100%! Un bon jeu qui vous occupera pour une bonne partie du printemps.

[Avis-Test] Sniper Elite 4
1/03/17
Les jeux basés essentiellement sur le « snipe » sont assez rare et pourtant c’est certainement le type de soldat le plus joué sur certain jeu multijoueur. Perso dans le multi je n’ai jamais été fan, la campe ce n’est pas mon truc. Par contre, dans un jeu solo, pouvoir traquer ma cible et attendre le bon moment il n’y a rien de plus jouissif. C’est là que Sniper Elite 4 brille et nous donne de bonnes sensations et comble le vide laissé par les autres titres.
Le scénario de Sniper Elite 4 se passe encore durant la seconde guerre mondiale on y retrouve comme toujours Karl Fairburne un agent Américain de l’OSS qui aura pour mission de mettre des bâtons dans les roues des Nazis avec pour objectif principal les généraux qui sont à la tête des troupes ennemis.
On recevra de l’aide en plus de la résistance Italienne qui veut à tout pris éliminer Mussolini, également l’aide de la mafia locale qui malgré leurs petites magouilles avec les nazis sera là pour faire quelques diversions. On parcourra plusieurs régions de l’Italie pour libérer quelques zones des occupants. Un scénario basique qui fait son taff pour nous envoyer sur le front.
Les missions sont divisées en de grandes cartes qui laisse libre court à notre imagination dans l’accomplissement de nos objectifs et il faudra compter entre 1h30 à 2h par mission en discret et en faisant tout les objectifs. Parfois cela peut même aller au delà de 2h pour les plus perfectionnistes suivant le niveau de difficulté, autant dire qu’il y a de quoi faire.
Le gampelay de Sniper ELite 4 est très simple à prendre en mains suivant quelle difficulté vous opterez, en dessous du mode difficile ça passe crème vous aurez juste à viser et attendre le bon moment pour tirer, au delà il faudra être bien plus méticuleux et faire attention à tout un tas de paramètres qui pourrait perturber la trajectoire de votre balle.
Le level design de l’Italie étant nettement différent de l’Afrique les opportunités de rester au même endroit avec votre snipe seront moins régulière, en effet ici le terrain est plus vallonné et il y aura beaucoup plus de maisons et d’obstacles, du coup cela nous donne plus de combat au corp à corp ou avec notre petit welrod, en tout cas ce n’était pas pour me déplaire que de devoir changer un peu ma façon de jouer. Pour en finir avec ces foutu nazis on aura un arsenal classique du bon petit sniper, avec un large choix de snipes tous assez différents avec à chaque fois la possibilité de les upgrader, par contre pour ce faire il y a des pré-requis parfois assez chaud à faire (comme réussir des élimination par ricochet).
Le multijoueur et la coop sont toujours présents, sans oublier le mode survie jouable à 3 et c’est un régal que de pouvoir faire la campagne entièrement avec un ami. Pour le multijoueur plusieurs mode bien sympa viennent s’ajouter aux plus classique, comme le « roi de la distance« , l’équipe qui aura comptabilisé les tirs les plus long en sortira vainqueur, le mode « pas de traversée » est pas mal non plus, les deux équipes sont séparées par un obstacle infranchissable, du coup vos talents de sniper et de discrétion seront un atout indéniable.
Graphiquement, je n’ai pas noté d’énorme changement par rapport au précédent opus, c’est certes assez beau pour me satisfaire et les environnements sont grand avec un level design bien construit nous permettant de choisir la façon dont nous allons accomplir les missions de ce Sniper Elite 4 mais techniquement il faut avouer qu’il a quelques retard sur d’autres gros titres du moment, mais il ne faut pas oublier que le petit studio Rebellion n’a pas les mêmes moyens que les grosses boites. Les fans des effets x-ray seront ravis de savoir qu’ils sont toujours présent et finir Hitler d’une balle dans les burnes est toujours possible.
La bande sont est très bonne, on a encore les voix en vf pour le protagoniste que l’on joue et ses collègues tandis que les Allemands parleront leur langue d’origine, il sera toutefois possible d’activer ou non les sous-titres pour ces derniers.
En conclusion, si vous êtes friands de Sniper et aimez vous percher en haut d’une petite colline et dégommer vos cibles sans vous faire repérer, Sniper Elite 4 est fait pour vous. Il n’est certes pas parfais mais il n’en reste pas moins jouissif et plaisant à jouer avec une campagne solo assez longue et un multi complet, vous en aurez pour pas mal d’heures de jeu avant d’en voir le bout. En tout cas j’ai adoré arpenter l’Italie qui change pas mal des régions d’Afrique parcourues dans le précédent opus.