Archives pour novembre, 2017

Dragon Ball Z « Light of Hope »
14/11/17
Je vous en avais parlé il y a plus de deux ans déjà avec la présentation du prologue au fan film « Light of Hope » de la saga Dragon Ball Z. Cela aura été long, mais franchement quand on voit la qualité du projet on ne peut qu’être ravis d’avoir attendu autant de temps pour ça. Surtout que là, avec les effets spéciaux et même le casting en lui même, une petite bande de fans mettent encore une fois une bonne fessée à l’industrie du cinéma Hollywoodien!
L’histoire se déroule toujours après la mort de Goku et des derniers Saiyan. Alors que C17 et C18 prennent un malin plaisir à détruire le monde, une seule lueur d’espoir à cette catastrophe: Trunks qui devra faire face à cette menace.
Je n’ai qu’une envie, voir la suite, surtout qu’ils nous mettent un petit « will return » à la fin de leur court métrage… Autant vous dire que la hype est totale!

[Avis-Test] Assassin’s Creed : Origins
12/11/17
Assassin’s Creed, une licence que j’ai quelque peu lâché sur les deux derniers épisodes fautes de réelles nouveautés et surtout d’attrait de son univers. Il faut dire que l’époque des deux derniers opus ne m’attirait pas plus que ça. Mais voilà que pointe le bout de son nez; Assassin’s Creed Origins et son Égypte antique. Dès les premiers trailer j’ai senti une hype monter en moi et qui s’est encore plus confirmé lorsque j’ai pu tâter au titre lors de la Gamescom. Autant vous le dire de suite, j’attendais avec une grande impatience cette suite qui promettait d’être très bonne.
Bienvenue en l’an -49 avant JC, en pleine Égypte antique, bien avant le début de l’ordre des Templiers et des Assassins. Nous retrouvons Bayek, jeune Medjaÿ qui vit tranquillement dans la petite région de Siwa. Sa vie va basculer lors la mort de son fils, l’envie de vengeance rongera notre héro tout au long de son histoire. Sa soif de vengeance le conduira face à l’ordre des Anciens, une société secrète regroupant des grands membres politiques qui sont prêts à tout pour assouvir leur soif de puissance et d’argent. Bayek se retrouvera donc confronté face à des personnes plus puissantes qu’il ne le pensait et il découvrira des secrets qu’il n’aurait jamais imaginé, sa tâche ne sera vraiment pas aisée! Une histoire avec un soupçon de complot et de mysticisme franchement bien ficelée qui arrive à garder une petite intrigue. Ajoutez à cela les croyances de l’époque et vous obtenez un combo prenant qui vous donnera envie d’avancer et de découvrir tout ce que cette Égypte a à vous offrir.
Au cours de l’histoire, il y a des flashbacks en dehors de l’Animus, où nous contrôlons Layla, une employée d’Abstergo, qui se retrouvera vite dans des embrouilles. Ces phases sont loin d’être passionnantes et c’était déjà le cas dans les précédents opus. Je ne vais pas trop m’étaler sur le scénario, cela serait trop bête de vous spoiler des moments clés. Sachez juste qu’au cours de votre aventure vous croiserez un grand nombre de lieux et de personnalités historiques.
C’est au niveau du gameplay que cet Assassin’s Creed : Origins se démarque des précédents opus. Tout d’abord grâce à un système de combat revu et corrigé pour obtenir un subtil mélange de For Honor et de Dark Souls. Maintenant il ne suffira plus de simplement bourriner la touche x, il faudra cibler l’ennemi, esquiver et contrer ses attaques voir même briser sa garde pour ensuite lui porter des coups (au choix légés ou lourds). Il est également possible d’effectuer des combos assez dévastateurs pour clouer au sol vos ennemis. Les combats de boss sont assez épiques pour certains et vous demanderont de faire preuve de prudence au risque de voir votre jauge de vie dégringoler rapidement. Pour vous défendre lors de vos combats, vous aurez un large éventail d’armes qui ont chacune leurs forces et faiblesses. On pourra du coup choisir entre des armes lourdes comme les marteaux, grandes haches ou sceptres, des armes plus traditionnelles comme les épées et lances, voir même des dagues à deux mains, mais là vous perdez votre bouclier, ce qui est logique cela dit. Du côté des arcs on est plutôt bien équipé également avec des arcs courts et longs ayant chacun leur portée et cadence de tir spécifique. Il faut savoir aussi que vous pourrez looter des équipements rares ou légendaires qui auront des bonus non négligeables, comme des armes en feu, qui empoisonnent voire même qui régénére votre santé à chaque élimination. Autant vous dire que le côté RPG déjà bien présent avec la possibilité de faire évoluer l’arbre de compétences de Bayek se voit boosté avec tout son équipement.
La map est juste énorme, c’est certainement l’Assassin’s Creed le plus vaste créé, mais surtout c’est une carte bien remplie et non un simple désert. D’ailleurs ne pensez pas faire du tourisme partout en Égypte dès le début, chaque zone a son propre niveau et je vous assure que passer une frontière où les ennemis sont 10 voir 15 niveaux au dessus du vôtre est mortel. Comme je le disais la carte est judicieusement remplie, aussi bien via son design ambiant qu’au niveau des missions annexes scénarisées de toutes sortes, avec de la chasse, des sauvetages et autre prise de campements ennemis. Du contenu bien sympathique à faire entre deux missions principales lors de vos longues soirées d’exploration. Petit truc sympathique, des missions temporaires sont ajoutées dans le jeu, par exemple en ce moment, on a la possibilité de se battre contre Anubis pour récupérer des objets uniques.
Au final, on est vraiment plus face à un action RPG qu’à un simple jeu d’aventure tant les modifications ont enrichi le gameplay de cette licence.
Graphiquement, Assassin’s Creed Origins est ouffissime, j’ai rarement vu un monde aussi grand et vaste tout en étant bourré de détails, certes il y a un peu d’alliasing mais rien de bien méchant lorsque l’on voit le travail accompli. On pourra très bien se perdre dans un désert pour ensuite faire une halte près d’une oasis pour finir notre aventure dans une grande ville. D’ailleurs, des détails vous en trouverez partout, que cela soit sur les tenues des personnages principaux ou dans la faune et la flore. Jamais je n’ai pris autant de plaisir à explorer et me balader dans un monde ouvert pour découvrir des choses planquées un peu partout. D’ailleurs, l’Égypte regorge de cryptes à explorer, si vous aimez ça, vous serez servi ici, surtout qu’Ubisoft a réussit un coup de maître au niveau de l’ambiance générale des tombeaux.
La bande son n’est pas en reste avec des musiques qui collent parfaitement avec l’univers et l’époque dans laquelle nous jouons, mais également des bruitages et effets sonores qui nous plongent encore plus au coeur de cette Égypte, que cela soit pour les animaux sauvages ou les passants au milieu d’un marché, tout est parfait. Ne négligeons pas non plus de souligner la VF qui est vraiment bonne avec des personnages très charismatiques, petit truc amusant d’ailleurs, petit détail fort sympathique, si notre Héro garde sa capuche, le son de sa voix se retrouvera étouffé.
En conclusion, même si dans les grandes lignes cela reste assez proche des autres Assassin’s Creed, cet Assassin’s Creed Origins a clairement réussit à me réconcilier avec cette licence. Il rejoint mon panthéon des Assassin’s Creed préféré avec le Black Flag et le Assassin’s Creed 2. Vous comprendrez du coup assez aisément que je le recommande chaudement à tous. Que vous soyez un fan de la première heure ou un nouvel arrivant dans cette licence, foncez, vous ne regretterez pas votre investissement. Un bon jeu qui regroupe action, exploration et aventure pour le plaisir des yeux et surtout du gameplay à ne pas manquer en cette fin d’année qui vous occupera de longs moments cet hiver tant sa durée de vie est énorme.

[Avis-Test] Wolfenstein 2 : the New Colossus
6/11/17
Comme beaucoup de monde le sait, j’adore les jeux d’infiltration, le genre de jeu où tu prépares une attaque et avances doucement, voir même, où tu passes un long moment à observer tes adversaires et à user du snipe. C’est pour ça que Wolfenstein est fait pour moi et faire ce genre en mode infiltration est juste énorme… Nan j’déconne, vive le double shotgun à défoncer des crânes de Nazis par dizaine sous le doux son de « ACHTUNG, ALAAARMEEEE ». Comme quoi on peut adorer l’infiltration et également aimer se défouler sur un titre aussi bourrin que Wolfenstein 2 : the New Colossus, en tout cas j’attendais cette suite directe de « New Order » avec impatience tant j’avais adoré le premier!
Blazko le Barjo est de retour et est plus que paré à encore en découdre avec les Nazis malgré le fait qu’il se retrouve en chaise roulante au début de notre aventure! Mais rassurez-vous, très tôt dans le jeu on endosse l’armure antique de Caroline Becker, ce qui nous confère quelques habilités supplémentaires qui se verront être améliorées au milieu de l’histoire. Dès le début, nous nous retrouvons dans un New-York complètement dévasté et méconnaissable! Pour ensuite se balader à Roswell et bien d’autres villes Américaines voir même plus loin encore! De quoi nous dépayser et nous faire voyager un court instant. Le scénario de ce Wolfenstein 2 est ma foi assez compliqué à raconter sans spoiler, sachez juste qu’il est très bon même si un peu classique. Comme toujours, l’humour est très présent, un humour parfois gras et qui ne vole pas très haut, mais ça marche, on a quelques perles lors des différents dialogues.
Le gameplay, vous vous en doutez si vous avez joué au dernier FPS made in Bethesda, est très bon et surtout ultra simple à prendre en main. C’est préférable d’ailleurs pour un jeu qui se veut bourrin et rapide. Cela dit, si vous voulez vraiment la jouer discret, c’est tout à fait possible comme dans le premier opus, il suffira de tuer les commandants, ainsi cela neutralisera l’alarme, mais également tout le fun du jeu :p . Par contre au début, voir même presque jusqu’à la moitié du jeu, il faut savoir que l’on a droit qu’à 50PV, cela corse clairement la difficulté du titre et j’avoue que pour mon premier run j’ai laissé tomber le mode difficile pour baisser d’un cran. Mes cinquantes malheureux points de vie descendaient un peu trop vite à zéro à mon goût.
Pour augmenter un peu la durée de vie, en plus des collectibles, il y a quelques missions secondaires qui consistent à assassiner des überkommandants. Assez sympathique comme contenu supplémentaire. Une petite plus value qui permet de rester encore un peu sur Wolfenstein et continuer notre massacre.
Graphiquement, Wolfenstein 2 : the New Colossus est juste énorme! Le jeu est très beau, aucun bug, des textures qui sont fines, mais surtout il est ultra fluide, le genre de fluidité qui manque cruellement à certain FPS. Le level design est plutôt bien réussit lui aussi. Cette suite s’offre des maps un peu plus ouvertes qu’auparavant, cela plaira à certains tandis que d’autres regretteront le côté plus couloir de l’ancien. Une chose est certaine, les dev’ ont encore une fois su retranscrire parfaitement leur univers apocalyptique d’une Amérique gouvernée par les Nazis. En tout cas, si tout les FPS pouvaient être comme lui ça serait tellement bon, alliant fluidité et graphismes au top.
Votre séance de massacre de Nazis sera portée par une douce musique Rock/Metal des plus entraînante qui accompagne avec brio les bruitages de vos armes toutes plus puissantes les unes que les autres. D’ailleurs, en parlant de musique, c’est un des rare jeu pour lequel le générique de fin s’est déroulé sans le zapper, du gros son accompagné d’une image stylisée, que demander de plus? La VF comme pour le premier opus est très bonne, le héros par contre a changé de voix et adopte celle de Bruce Willis, perturbant au début mais on s’y fait vite.
En conclusion, comme cela fut le cas pour le premier et pour Doom, ce Wolfenstein 2 : the New Colossus est un FPS qui rend honneur à ce qu’était les bons gros FPS bien bourrins de la vieille époque. Un jeu complètement décomplexé qui fait du bien dans cet univers quelque peu maussade. Une petite pépite à faire absolument, même si il faut avouer que cette fin d’année est plutôt bien remplie en gros jeux, au pire attendez une petite baisse de prix, mais ne passez pas à côté de ce jeu.
Perso, le seul truc que j’aimerai voir dans ce type de FPS c’est un petit mode coop’, la possibilité de se défouler à deux sur ce genre de titre doit être énorme!

[Avis-Test] The Evil Within 2
3/11/17
On ne peut pas dire que je sois un grand consommateur de survival horror. Pas que je n’aime pas, juste que l’effet « horreur » ou « stress » ne fonctionne pas trop avec moi, du coup j’ai limite parfois l’impression d’être blasé et de passer à côté de quelque chose. Cela dit, des titres comme Résident Evil (sauf le 7 qui pour moi est assez naze et surtout rien à voir avec un RE), Silent Hill et bien sûr Evil Within, ont tous une ambiance particulièrement bien fichue avec une mise en scène qui fonctionne plutôt bien. En tout cas, j’avais apprécié le premier épisode, du coup, c’est avec plaisir que je me suis replongé dans ce Evil Within 2.
On replonge une nouvelle fois dans le Stem et nous retrouvons le bon inspecteur Sebastian Castellanos dans cet Evil Within 2 partit à la recherche de sa petite fille Lilly qu’il pensait être morte dans l’incendie de sa maison. Mais ce n’est pas du tout le cas et elle a même un rôle important dans le Stem, je vous laisse le découvrir par vous même. Tout au long de ses recherches à fouiller et décrypter tous les secrets de la petite ville d’Union, histoire de ne pas sombrer totalement dans la folie, Sebastian peut toujours compter sur Juli Kidman qui garde un lien avec nous depuis la réalité.
J’ai beaucoup aimé parcourir la ville qui est partagée en plusieurs zones ouvertes. Pas mal de petits objectifs s’y trouvaient et beaucoup de surprises vous attendent dans les maisons à visiter. Par contre, à côté de ça, je n’ai pas tant accroché à la zone de la Moelle. Elle se compose de longs couloirs un peu trop renfermée pour le claustrophobe que je suis, d’autant plus qu’elle est utilisée dans plusieurs chapitres. Par ailleurs, si vous fouillez bien, vous devriez pouvoir trouver quelques jolis easter egg tiré des jeux de Bethesda. N’hésitez vraiment pas à tout fouiller vous risqueriez au delà des bonus, de passer à côté de quêtes secondaires qui révèlent pas mal de choses à l’histoire.
Au final, le scénario est plutôt bon, il navigue entre envie de découvrir ce qu’il s’est réellement passé avec une pointe d’envie de vengeance, mais il est très compliqué d’en parler sans vous en dévoiler de trop.
Le gameplay n’a pas changé depuis le premier, on a toujours la possibilité de faire évoluer Sebastian grâce au fluide récupéré sur les cadavres et nos armes peuvent également être évoluée avec des pièces détachées disséminées un peu partout dans les différentes maps. Le plus dur sera de bien gérer son endurance mais surtout sa vie car les soins sont assez rares. On a toujours la possibilité de s’aventurer furtivement et d’éliminer un maximum de sales bestioles par derrière. Apprenez à bien utiliser ce type de gameplay car les munitions sont toujours aussi rares. Dans les modes de difficultés supérieures, vous pouvez toujours bien sûr en fabriquer, mais là aussi les matériaux de bases sont rares. Donc si vous recherchez un bon Challenge, en difficile, Evil Within 2 est fait pour vous! Votre arsenal a quelque peu évolué avec des armes lourdes et puissantes qu’il faudra utiliser au bon moment. En effet, le bestiaire à un peu évolué et sans vous spoiler, certains monstres sont vraiment coriaces et peuvent même vous one shot sans difficulté et ce sans oublier les combats de boss qui sont assez épiques pour certains d’entre eux.
Graphiquement, ce Evil Within 2 a fait un joli petit bon en avant et je vais démarrer par le point le plus positif à mes yeux, la suppression des bandes noires que j’avais tant détesté dans le premier épisode. Le design de la ville est plutôt bien conçu, on est clairement en présence d’un univers surréaliste qui rend super bien pour ce type de jeu. De plus, le design de certains boss est incroyable, on plonge clairement dans la folie pure et les dev’ se sont fait plaisir!
La bande sonore est toujours aussi bonne et nous plonge encore plus dans les tréfonds de cet univers horrifique. Les doublages en Français sont aussi de très bonne facture et permet de profiter pleinement du titre.
En conclusion, ce second opus de Evil Within est un très bon survival horreur qui ravira les fans du genre. Le jeu est stressant voir même angoissant dans certaines phases, franchement sur ce point même si sur moi ça ne marche pas trop, j’avoue que les mecs ont bien bossé sur l’ambiance générale. On a une durée de vie plus que convenable, pour info sans jouer en ultra hard, j’ai fini le jeu en 14h en fouillant pas mal la ville. Du coup franchement si vous avez aimé le premier, allez-y, c’est une très bonne suite.
Ca m’a même donné envie de voir revenir un jour la licence Silent Hill 🙂