Archives pour janvier, 2018

[Avis-Test] Dragon Ball FighterZ
27/01/18
Dragon Ball, cette saga qui parcours les âges sans se démoder et en gardant une force telle que les fans à travers le monde ne cessent d’augmenter. En tout cas, que vous ayez découvert cette série grâce à Dragon Ball Super ou bien si, comme moi, vous êtes un vieux du club Do’, l’histoire de Son Goku ne vous est pas indifférente et ce Dragon Ball FighterZ risque bien d’attirer votre attention!
Le mode histoire de Dragon Ball FighterZ, pour un jeu de combat, est plutôt sympa à faire et apporte un arc narratif exclusif au jeu par rapport à l’animé et au manga. Il se présente sous la forme d’un damier avec un certain nombre de mouvements possibles à réaliser. Les combats se trouvant aux intersections, vous pourrez choisir ceux qui vous intéressent le plus pour ensuite arriver au « boss » de la zone et ainsi débloquer la cinématique de fin qui vous permet d’en apprendre un peu plus sur ce qu’il se passe avec tous ces clones et ce que prépare le Ruban rouge.
Ce scénario introduit également un tout nouveau personnage créé en collaboration avec Namco et dessiné par Akira Toriyama lui même : C-21, une nouvelle droïd qui se révèle avoir quelques capacités assez étonnantes. Une chose qui m’a fait sourire dans ce mode histoire, à l’instar de Deadpool, ici on brise également le 4ème mur pour s’introduire latéralement dans le corps des différents protagonistes et on les verra nous parler directement en tant qu’esprit qui les contrôlera. Cela dit, le mode histoire est loin d’être l’attrait principal pour ce genre de jeu, ne l’oubliez pas. Le début du mode histoire peut pratiquement s’apparenter à un énorme tuto pour vous lancer par la suite dans le multijoueurs. En effet dans les combats, nombreux sont ceux qui sont là pour vous apprendre certaines techniques de base et il faut également avouer que les adversaires ne sont pas très réactifs dans les premières zones.
Le gameplay est vraiment plaisant à prendre en main et n’est pas trop prise de tête même pour un novice de versus fighting comme moi. En effet, même si vous ne maîtrisez pas tout les gros combos ou autres super attaques, vous serez scotchés sur la mise en scène des combats qui rend un bel hommage à l’animé. Cela dit, malgré cette sensation d’accessibilité avec des combos simples et des coups spéciaux à base de quart de cercle, vous vous ferez rapidement mettre à l’amende contre un joueur expérimenté. Dans Dragon Ball FighterZ, les combos et autres techniques spéciales sont très nombreux et varient suivant les personnages choisis. Je peux vous dire de suite que pour gravir le top du tableau en multijoueurs, il vous faudra un minimum de maîtrise et surtout bien lire dans le jeu de l’adversaire pour anticiper ses coups! Il faudra donc s’armer de patience si comme moi vous êtes un novice de la discipline de versus fighting. J’avoue que régulièrement au milieu de l’action frénétique j’ai parfois du mal à comprendre l’action et je ne sais même plus où je suis, le jeu offre une sensation de progression qui fait bien plaisir. Pensez également à bien faire attention aux synergies entre vos combattants lorsque vous créez votre équipe, quelques uns ont des combos qui s’enchaînent parfaitement avec certains personnages. Par ailleurs, le rooster de combattants est assez fournit pour vous permettre de créer des teams différentes et ainsi tester une tonne de combinaisons de combos.
Au rang des modes de jeu, en plus du mode histoire et des combats en local, on a un mode arcade qui est une succession de combats qui deviennent de plus en plus techniques au fil de l’avancement. D’ailleurs c’est dans ce mode de jeu que vous pourrez débloquer les Goku et Vegeta ssj blue en réussissant un rang A ou S. Concernant le multijoueurs, malgré une beta quelque peu chaotique, ici tout semble stable même si parfois les chargements sont un peu longs. On y retrouve le mode classé ou amical, on a aussi la possibilité de créer un ring pour faire des combats entre potes ou joueurs croisés sur le hub.
Je l’avais déjà dit lors de ma première prise en main à la Gamescom, graphiquement, Dragon Ball FighterZ est une tuerie. Franchement ça fait plaisir! Chaque combat nous plongent dans un épisode de l’animé tant c’est fluide, beau et bourré d’effets visuels. Le parti pris pour la 2,5D y est certainement pour beaucoup. On a une réalisation qui frise la perfection, car en plus de respecter l’animé, l’Unreal Engine nous offre des effets visuels qui explosent de partout accompagnés d’effets de lumières et de couleurs qui magnifient chaque combat en les rendant ultra dynamiques. En plus, petite cerise sur le gâteau, le jeu ne souffre d’aucun ralentissement et en plus se permet de n’avoir pratiquement pas d’alliasing. Chapeau les gars!
La bande son n’est pas en reste, les amoureux de la vo seront ravis de retrouver les voix japonaises. Les musiques choisies, bien qu’elles ne soient pas celle de l’animé ne sont pas mauvaises et donnent un certain rythme aux combats. On y retrouve également tous les bruitages classiques des combats dans DBZ qui accompagnent parfaitement le florilège d’effets pyrotechniques.
Cela dit si j’avais un reproche à faire à ce jeu, c’est de ne pas retrouver une version française, c’est certainement mon côté sentimental qui a vécu avec le club Do’ qui veut ça. Mais j’avoue que Dragon Ball et sa vf légendaire (limite même celle des Dragon Ball Kai) aurait été un plus pour nous vieux francophones 🙂 .
En conclusion, pour moi ce Dragon Ball FighterZ est le jeu tiré de la licence Dragon Ball que j’ai toujours secrètement rêvé avec sa réalisation faite aux petits oignons. Arc System Works nous offre ici un jeu extrêmement spectaculaire qui en plus d’être plaisant à jouer, est tout aussi agréable pour les spectateurs. Alliant simplicité d’accès et technicité, Dragon Ball FighterZ offre une bonne sensation de progression qui devrait ravir le plus grand nombre.
En tout cas, une chose est certaine il devrait plaire aux fans de la licence et Dieu sait combien on est nombreux tant l’aura que dégage Goku et sa bande de potes sur nous est puissante! Maintenant, attention, je me répète, mais ne prenez pas ce D.B.F. juste pour son solo.

[Avis-Test] PlayerUnknown’s Battlegrounds
3/01/18
PlayerUnknow’s battlegrounds, plus souvent cité par son acronyme PUBG, est un TPS/FPS indé développé par Bluehole sur PC mais qui voit en ce moment naître un portage sur Xbox One et Xbox One X. Ce jeu est rapidement devenu populaire grâce à son principe simple et dévastateur qui a incité de nombreux Youtubers à en parler dans leurs vidéos.
PUBG s’inspire très probablement de Battle Royale. Que ce soit du livre de Kōshun Takami ou bien de son adaptation en film maintenant culte de Kinji Fukasaku ou encore du manga de Masayuki Taguchi. Le concept de Battle Royale est simple : des étudiants d’une même classe se retrouvent coincés sur une île abandonnée, forcés de se battre à mort jusqu’au dernier.
Cette île est divisée en zones dont l’étau se resserre jusqu’à ce qu’un vainqueur soit désigné ou que leur mort à tous survienne s’ils ne parviennent pas à s’écharper. Pour ce qui est des outils pour s’entretuer, les étudiants peuvent compter sur la chance ou le loot des maisons mais aussi des cadavres de leurs adversaires.
Eh bien voilà PUBG c’est ça, mais à la place des étudiants ce sont des joueurs inconnus.
Quoi !? Vous criez au plagia, car vous ne connaissez pas Battle Royale, mais que vous êtes fan de Hunger Games ou de The Condemned ou encore que vous jouez à The Culling depuis 2016 et bien sachez que la source d’inspiration commune à ces 3 titres est Battle Royale. Alors si vous ne connaissez pas, en voilà une occasion rêvée, je vous envie !
Dans PUBG vous êtes une centaine de joueurs à vous retrouver parachutés sur une gigantesque île abandonnée. Vous ne savez pas qui vous êtes, lâchés sur ce bout de terre pour on ne sait quelle raison, sans objectif visible.
Mais toute la bestialité de l’homme refait surface lorsque vous entendez les premiers échanges de tirs qui résonnent au loin dans la ville. Votre instinct vous pousse à vous mettre à l’abri et à trouver de quoi vous défendre. Vous découvrez une maison un peu à l’écart, les portes sont closes, c’est bon signe !
À l’intérieur, vous trouvez tout un tas d’habits laissé là en vrac, un casque de moto, des munitions de calibres différents et un fusil de chasse à double coup. Vous scrutez maintenant les environs par la fenêtre. Une ombre passe en face, votre rythme cardiaque augmente, vous sondez vos chances en cas de conflit, vous checkez votre équipement, celui de votre adversaire… mais une fenêtre se casse derrière vous, un autre vient de rentrer dans votre abri. Une personne apparaît. Sans réfléchir votre doigt appuie sur la détente, le coup part mais ne touche pas, vous accusez le recul et votre inexpérience. L’autre s’est replié, il se prépare, vite avant qu’il soit prêt vous courez dans sa direction mais trop tard, il est là dans un coin son fusil pointé sur vous une rafale part, vous blesse, vous fuyez… Vous courez à travers la ville, zigzagant entre les maisons pour éviter les tirs. D’autres se font entendre. Puis le silence. Vous continuez votre fuite, vous sortez de la ville et coupez à travers champs jusqu’à cette petite bâtisse isolée à l’orée du bois. Vous trouvez de quoi bander vos plaies et de nouvelles armes. Vous prenez le temps de souffler et réalisez la chance que vous avez eue pour fuir.
Une annonce vous informe que la limite de zone rétrécie, vous regardez aux alentours et un nuage bleu menaçant et probablement chargé d’électricité se rapproche lentement. Vous décidez de vous diriger prudemment dans la position opposée, en visitant les infrastructures sur le chemin.
Pendant que vous étiez en train de piller l’une d’elle, vous entendez un bruit lointain, que vous reconnaissez entre mille ! Celui d’un moteur et cela se rapproche rapidement. Pas même le temps de se cacher que vous voyez le véhicule passer devant la fenêtre, par chance ce dernier file tout droit avant de totalement disparaitre au loin. La raison ? Le nuage bleu s’approche dangereusement ! Sans réfléchir, vous sortez de là pour fuir, mais le nuage vous rattrape et lorsque ce dernier vous dépasse, vos poils s’irisent instantanément et vous ressentez des picotements désagréables. L’électricité dans l’air semble vous brûler de l’intérieur petit à petit. Heureusement, le nuage semble s’être arrêté non loin et vous parvenez enfin à en sortir.
Pas le temps de souffler que vous entendez des coups de feu provenant des collines d’en face. Vous courez vers ces arbres afin de trouver une position plus défensive et avantageuse. Une fois sur place vous vous allongez sur le sol, juste à temps, car une silhouette se déplace lentement près des arbres un peu plus loin. Vous la mettez en joue, vous attendez le meilleur moment, et faites feu. La cible tombe après quelques tirs bien placés. Vous patientez quelques instants sans bouger, scrutant les alentours pour voir si vos tirs n’ont pas attiré les charognards que sont vos adversaires les plus impitoyables.
Quelques secondes plus tard, une éternité peut-être pour vous et aucun mouvement perceptible, vous entreprenez alors de fouiller le corps inerte de votre victime. Quelques munitions et quelques modules pour vos armes sont ainsi récupérés.
Mais voilà que l’étau se resserre… le nuage bleu avance. Mais cette fois-ci vous ne ferez pas la même erreur, vous courez sans même prendre soin de voyager à couvert. Une alerte dans votre zone, sans comprendre pourquoi vous voilà en zone rouge, ce qui n’augure rien de bon… quelques secondes plus tard, une pluie d’explosifs de toute part, aucun lieu pour vous cacher, seul un coup de chance pourrait vous sortir de là ! Quel soulagement de quitter cet enfer brûlant, mais l’heure n’est pas encore aux réjouissances, la frontière de la prochaine zone est encore loin. La chance semble vous sourire encore une fois car vous trouvez un véhicule prêt à servir en chemin. Vous tournez la clé, le moteur ronronne, le pot d’échappement crache et la machine file à travers champs, sans encombre jusqu’à la nouvelle limite de jeu. Alors même que vous arrivez sur place vous voyez au loin une personne traverser le chemin en courant, vous appuyez à fond sur l’accélérateur, l’ennemi se retourne et tire une rafale sur votre pare-brise avant de se faire violemment percuter. Vous abandonnez alors votre carrosse pour abréger les souffrances de la pauvre créature et la dépecer de ses objets dont elle n’aura plus besoin.
Soudain un bourdonnement fait trembler l’air, une ombre imposante se dessine sur les collines en face et dans le ciel domine alors un titan aux ailes d’acier. Ce dernier parachute une caisse directement en pleine zone de combat, signalée par une fumée rouge se dispersant dans l’air. S’entame alors une course avec toutes les âmes environnantes pour le contrôle de ce présent du ciel et les premiers coups de feu ne tardèrent pas à se faire entendre. De loin, il vous est possible d’apprécier le spectacle : une silhouette sortie de derrière les arbres sprintant vers le colis, alors qu’une voiture bondie par-dessus la bute. Le véhicule tournant autour de l’homme qui faisait feu. Quatre hommes sortirent alors du véhicule, mais l’un d’eux tomba immédiatement à terre. Le marcheur tomba à son tour, mais les tirs ne cessèrent pas, car depuis les arbres une ombre tirait avec précision. Du quatuor d’hommes en voiture il n’en restait plus qu’un qui abandonna les corps de ses amis en prenant fuite, alors que les tirs ricochaient sur la carcasse métallique de véhicule. L’exécuteur caché par l’ombre des arbres, s’avança lentement vers les corps et la caisse. Vous êtes alors bien positionnés pour le réceptionner et alors que vous alliez vous lancer deux autres rapaces prirent les devants et arrachèrent la vie à cet individu. Vos chances de gagner alors ainsi réduites, vous vous soulagez de ne pas vous être lancés à l’assaut trop tôt et vous prenez le large discrètement.
Il ne reste probablement plus que quelques secondes avant que l’arène se resserre, mais vous avez de l’avance car vous êtes déjà dans la zone de sureté. Vous prenez position et vous attendez… La zone est maintenant minuscule, et le silence vous accompagne… l’atmosphère devient pesante… votre cœur s’arrête, là, devant, vous voyez deux personnes, les deux charognards à coup sûr ! Ils disparaissent dans l’herbe, et vous voyez plus loin une troisième personne marcher d’arbre en arbre. Le duo de vautours lance alors la première slave offensive, vous profitez des tirs pour vous rapprocher d’eux. Progressivement et en rythme de leurs tirs vous voilà maintenant à bonne portée pour votre fusil. Vous patientez… Vous retenez votre respiration lorsque l’ennemi bouge et votre doigt tremble sur la gâchette. Quelques tirs et voilà leur cible tombée, vous saisissez votre unique chance, vous vous levez avant même qu’ils aient eu le temps de vous entendre vous êtes sur eux. À bout-portant votre fusil fait des ravages et le premier tombe, raide, mort. Le second se retourne, vous lance une rafale, vous touche, la furie, l’adrénaline vous boostent et alors que votre gibier saute comme un lapin, vos coups partent… Vous voilà maintenant le seul survivant.
Voilà ce que peut être une partie de PUBG : une bataille seul ou en équipe de deux ou quatre, ou la chance, le skill et la stratégie influent beaucoup sur le cours d’une partie. Un jeu impressionnant par sa simplicité et son additivité.
Le jeu sur console fonctionne bien, on peut dire que le portage est réussi. Pouvoir passer d’un mode de visée en TPS en vue FPS par une courte pression de la gâchette et un mode de précision avec un appui plus long, permet d’être assez réactif et précis en cas de besoin. Il subsiste tout de même quelques petits bugs, assez rarement des déconnections, mais rien qui ne saurait être corrigé par un jeu encore en cours de développement.
Du point de vue des graphismes, on aurait presque l’impression de jouer à un mode d’Arma. Les sensations en jeu sont similaires à DayZ à ses débuts où l’on avait plus peur de croiser des joueurs que des zombis. En début de partie, en game preview, le jeu a parfois du mal à charger toutes les textures, mais cela ne dure que quelques secondes et dépend certainement de la qualité du réseau de chacun.
Le jeu n’est peut-être pas encore aussi beau qu’il peut l’être sur PC mais cela devrait évoluer. Nous verrons bien ce que nous réservent les mises à jour à venir.
L’ambiance sonore est quant à elle assez travaillée, rien d’étonnant quand on sait que cela est une clé pour la survie. Tendez l’oreille cela pourrait vous sauver. Par contre il y a peu de musiques dans le jeu, mais ça n’est, en mon sens, pas un souci car cela aide à l’immersion et puis rien ne vous empêche de prendre vos écouteurs et de lancer une playlist à côté.
Sur le papier PUBG ne m’enchantait pas tant que ça, mais dès les premières heures, j’ai adoré ! L’ambiance créée, les sensations que cela procurent, les différentes voies que l’on peut emprunter pour tenter d’atteindre le sommet, observateur solitaire, bourrin en équipe, fou furieux au volant tant de possibilités pour ce jeu. Il est même facile d’obtenir une bonne place dans le classement sans prendre les armes. Je me pose la question d’ailleurs que se passerait-il si on ne s’entretuait pas, le nuage bleu nous tuerait-il tous ? Je sais que cela n’est qu’un jeu, mais rien ne nous dit clairement que nous devons nous entretuer et pourtant dès les premières secondes sur l’île, on cherche une arme. Quoiqu’il en soit, je vous recommande ce jeu !
Si vous cherchez à connaitre les sensations qu’on pourrait éprouver lors d’un Battle Royale ou si simplement vous voulez montrer que c’est vous le meilleur parmi ces 100 participants, on vous attend !