Archives pour février, 2018

[Avis-Test] Monster Energy Supercross
25/02/18
Le Supercross, cette catégorie qui met en avant le spectacle dans des courses de moto-cross généralement en Indoor avec un maximum de sauts pour nous en mettre plein la vue. Je ne suis pas un grand connaisseur de cette discipline sportive, mais j’avoue que j’apprécie particulièrement le spectacle qu’elle fournit. Du coup j’étais tout de même un peu curieux de voir ce que Milestone pouvait nous offrir avec son Monster Energy Supercross.
Le mode carrière de Monster Energy Supercross n’est pas très passionnant, il est divisé en trois parties, 250 east & west et la catégorie 450. La carrière consiste en une série de courses qui s’enchainent sans aucun scénario, je suis un peu déçu sur ce côté. On a bien une petite cinématique à la fin des courses, mais vu la pauvreté du truc on s’en serait bien passé.
Cela dit, je ne vais pas trop juger sur son mode carrière, d’autres grands jeux font la même chose. A croire qu’avoir une vraie carrière avec un minimum de scénario et d’implication c’est trop compliqué à faire. Le jeu se rattrape tout de même dans les autres modes de jeu. On a droit aux classiques courses simples, au mode contre-la-montre et au mode championnat. N’oubliez pas que vous avez également la possibilité de faire des courses sur les circuits créés par la communauté et certains sont vraiment réussis. Le nombre de circuits de base est plutôt bien fournit, mais c’est surtout l’éditeur qui permet d’étoffer encore plus l’expérience de jeu. Cela dit, il ne faut pas oublier que c’est du super-cross qui se déroule dans des stadiums semi-couverts généralement de nuit, autant vous dire qu’on se sent plus en indoor, du coup on se retrouvera généralement avec les mêmes infrastructures. D’ailleurs en parlant de ça, mon dieu que les chargements sont longs, beaucoup trop longs pour charger des motos et un circuit qui n’est jamais très grand en supercross, c’est juste inadmissible!
Le multi-joueurs qui est certainement la partie que tout les fans de Supercross saigneront le plus est plutôt bon. Par contre, c’est tout de même ultra rageant de se voir perdre des places à cause des bottes de foin qui s’accumulent sur la piste, parfois il y en a tellement que ça en devient ingérable.
Pour le gameplay, j’ai opté pour la physique assistée, du coup c’était très arcade et les sensations générales m’ont rappelé fortement le bon vieux Motocross Madness (manette « sidewinder » en moins). Par contre les férus de simulation pourront désactiver les aides et devront du coup doser l’inclinaison de la moto sur chaque bosse au risque de se retrouver à terre. Autant vous dire que ce Monster Energy Supercross est plus qu’accessible et privilégie avant tout le fun immédiat, ce n’est pas pour me déplaire, pour ce genre de jeu je préfère clairement me la jouer arcade. Par contre, au niveau de la maîtrise des sauts, j’aurais peut-être aimé un peu plus de fantaisie, ici mis à part des scrubs qui cela dit permettent parfois de jauger la distance de nos sauts, on n’a pas droit à quelques figures de freestyle, ça aurait pu être fun d’en intégrer quelques unes. En tout cas, je prends beaucoup de plaisir sur les circuits, l’ambiance générale est là et c’est extrêmement grisant.
Graphiquement Monster Energy Supercross est plutôt réussit, les motos sont bien modélisées et le rendu général des pistes est très bon. J’avoue être agréablement surpris sur ce point, avec Milestone, on peut s’attendre à tout. Ils ont fait du bon boulot et ont réussit à bien retranscrire l’ambiance générale en course, par contre un énorme effort est à faire au niveau du podium, c’est sinistre, même si bon ce n’est pas ça qui fera acheter un jeu. Cette ambiance est magnifiée également grâce aux sons que l’on peut entendre dans l’arène mais surtout dans le bruit de nos bécanes qui sont assez convaincantes. Concernant les musiques, qu’on aime ou pas, personnellement j’ai préféré jouer sans, c’est un peu une habitude pour moi dans les jeux de sports moteurs, je préfère rester dans l’ambiance crasseuse des moteurs. Cela dit, elles restent sympathique.
En conclusion, je ne sais pas trop si il faut vous conseiller un achat direct surtout si comme moi vous n’êtes pas un acharné de la moto. Quant aux fans hardcore du styles, je pense que vous serez certainement ravis de retrouver une discipline assez spectaculaire et ce malgré ses défauts. Malgré tout, il reste un peu meilleur que mxgp. Dans tout les cas, n’oubliez pas que Monster Energy Supercross est loin d’être parfait mais il arrive tout de même à me donner envie de faire quelques courses en fin de soirée!

[Avis-Test] Monster Hunter: World
11/02/18
Avec ce Monster Hunter World, cela sera mon premier Monster Hunter et Capcom a su faire monter la hype en moi dès les premiers trailers. De plus, après avoir entendu pas mal d’amis durant des années me raconter à quel point cette licence est superbe, j’avoue que j’avais hâte d’y jouer. C’est donc en tant que pur novice que je me plonge avec joie dans cette licence monstrueuse!
Pour la petite histoire, dans Monster Hunter World, on est une jeune recrue de la cinquième flotte qui part à la poursuite du Zorah Magdaros, un puissant dragon ancien formé de lave. Nous débarquons du coup sur le continent du nouveau monde où se passe un mystérieux phénomène qui se déroule tous les dix ans. Les dragons anciens traversent les océans pour rejoindre ce monde gorgé d’énergie pour venir y mourir. Une petite commission est en charge d’envoyer les différentes flottes et ainsi découvrir les secrets des dragons anciens. C’est là que notre extraordinaire aventure démarre, à nous de percer tous les mystères que ce vaste monde a à nous donner.
Une fois l’introduction finie, nous passons de suite à la création de notre personnage, et c’est ici assez complet pour que l’on passe un long moment à personnaliser notre héros mais également notre Palico qui nous suivra tout au long de notre aventure.
Le gameplay vous demandera certainement un peu d’entraînement et de recherche au début de votre partie, surtout si comme moi vous êtes un novice de la série. En effet, Monster Hunter World propose certes une prise en mains immédiate tel un action rpg traditionnel, mais regorge de subtilités au niveau des différentes armes qui possèdent toutes leurs combos et moves set personnelles, elles sont au nombre de 14, autant vous dire de suite, il y en aura pour tous les goûts! Là où j’ai vraiment eu du mal et où Capcom pourrait s’améliorer, c’est au niveau de l’interface et autres raccourcis d’utilisation d’objets, c’est assez fouillis et j’ai vite fait de m’y perdre. Le plus rageant c’est que le jeu ne garde pas l’ordre des objets que l’on met dans notre barre de raccourcis, surtout que perdre du temps à fouiller cette liste en plein combat peut s’avérer mortel. D’ailleurs, parlons-en des monstres, le coeur même du gameplay de Monster Hunter, la plupart des chasses démarrent principalement par une traque qui consiste à découvrir des traces que notre proie aurait laissé un peu partout lors de son passage. J’ai beaucoup aimé ce petit côté investigation, mais ce que l’on apprécie par dessus tout, c’est le moment fatidique où l’on croise pour la première fois le fameux monstre que l’on traque en face de nous. C’est là que le véritable combat commence et qu’il faudra faire preuve de stratégie et de ténacité pour venir à bout de cette bête énorme. Cela sera surtout le cas en end game où les différents monstres et dragons deviennent de plus en plus puissants, d’ailleurs certains ont des coups assez dévastateurs qui pourraient vous tuer en un seul coup (bonjour la Bazelgeuse 😉 ). Petit point pour lequel vous pourriez avoir un peu de mal à gérer au début, c’est le chrono des missions, étant du genre à farfouiller partout et à vite me perdre, j’ai perdu quelques missions par manque de temps. Cela dit, à force d’en perdre on fait plus attention à cette donnée lorsque l’on part en chasse et on garde en permanence un oeil sur le chrono. Malgré tout, pensez à bien fouiller les zones, n’oubliez pas que vous avez tout de même cinquante minutes pour finir votre chasse (hormis quelques contrats spécifiques c’est généralement ce temps que vous avez). Les ressources que vous récoltez seront utile pour diverses choses, le craft de vos armes et armures, mais également pour des outils qui vous seront utiles en combat, tel que des potions de soins, des antidotes voir même des projectiles pour affaiblir ou étourdir vos ennemis. Enfin, vous pourrez également chasser des petites créatures pour les retrouver dans vos appartements.
En tout cas, c’est indéniable, Monster Hunter World prend tout son sens lorsque l’on joue en coopération avec des amis, je prends clairement plus de plaisir à chasser avec des potes que seul.
Graphiquement, au delà de l’aspect technique qui sur certains points n’est pas toujours au top, comme pour les textures parfois un peu baveuses. Monster Hunter World a une direction artistique extraordinaire avec un souci du détail à un tel point qu’on reste bouche bée à chaque découverte de nouveaux lieux. Surtout que les zones du monde semi-ouvert sont clairement différentes, elles ont une identité et un certain cachet qui fait qu’elles sont toutes uniques. Là où c’est impressionnant c’est que tout est cohérent, jamais je me suis dis que quelque chose clochait dans l’univers que Capcom a créé.
L’ambiance sonore est également énorme et renforce cette sensation de se retrouver seul au milieu d’une foret hostile prête à vous sauter à la gorge! C’est encore plus flagrant si comme moi vous jouez avec un home cinéma, vous serrez envahis de moustiques et autres petites bestioles dans votre salon, vous aurez également des frissons lorsque vous entendrez pour la première fois le cri particulier de votre premier dragon. Les musiques accompagnent parfaitement notre aventure mais surtout nos combats de monstres, sans être égales à cette licence, certaines m’ont rappelé quelques combats effectués dans les différents Dark Souls.
En conclusion, que vous soyez un vieux de la vieille ou un novice, que vous vouliez jouer en solo ou en coopération, Monster Hunter World devrait vous fournir des heures de plaisir ludique. Avec ces monstres colossaux et l’arsenal ultra varié qui est mis à notre disposition, tout le monde trouvera son compte, d’autant plus que l’éditeur nous promet d’ajouter du contenu gratuit, ce qui nous promet d’avoir de quoi s’amuser sur le long terme. D’ailleurs le premier DLC à débarquer sera le monstrueux Deviljho.
une chose est certaine, avec Monster Hunter World, l’année démarre très fort!