Archives pour juin, 2018

[Avis-Test] Vampyr
23/06/18
Vampyr, un petit jeu qui est resté très discret et qui malgré tout a vite attiré mon regard avec quelques trailers. Il m’a vite rappelé mes longues heures de jeu sur Vampire : The Masquerade, et je dois dire que j’avais adoré ce jeu qui mériterais une suite. Du coup, à défaut de voir cette suite débarquer, je me suis dit que ce Vampyr pourrait combler ce manque.
L’histoire prend place dans un Londres qui se reconstruit après la première guerre mondiale, nous y incarnons le docteur Jonathan Reid qui se réveille assoiffé de sang sur une pile de cadavre. Sa soif le poussera à mordre sa propre soeur et c’est là que le drame, pour lui, commence. En plus d’avoir tuer sa soeur, il se retrouve avec la garde de Priwen à ses trousses. Sa fuite l’emmènera sur les docks où il rencontrera le Docteur Swansea qui lui proposera très vite de rejoindre son hôpital. Cette rencontre sera fort utile à Jonathan car ce dernier pourra l’aider dans sa quête de vérité sur ce qu’il est devenu. La route pour comprendre pourquoi il est devenu vampire et surtout qui l’a transformé sera longue.
Le gameplay de Vampyr est dans son ensemble plutôt bon. Dans un premier temps nous avons des longues phases d’enquêtes avec des dialogues ma foi bien écris qui nous permettent de mieux connaître notre entourage et surtout de comprendre ce qu’il nous arrive mais également découvrir ce qu’il se passe dans cette ville qui se meurt à petit feu. Certaines personnes trouveront certainement ces phases de dialogues et d’enquêtes un peu trop présentes et trop longues, personnellement j’ai plutôt bien aimé, il faut dire que l’époque et le thème du jeu jouait pour beaucoup sinon je pense que j’aurais vite décroché.
Concernant les phases de combats, elles ne sont pas les plus inspirées du jeu vidéo, elles sont même un peu molles à vrai dire. Tout se joue sur l’esquive et notre capacité à gérer notre endurance pour mieux contre-attaquer, un peu comme dans un Dark Souls, la difficulté en moins. Car oui Vampyr est loin d’être un jeu difficile, hormis vos premiers combats et premier boss, le reste du jeu devient vite facile. Pire si vous commencez à vous nourrir de tous les habitants de Londres, vous deviendrez vite sur-puissant et roulerai sur le moindre monstre que vous croiserez! Du coup c’est clairement à vous de gérer la difficulté selon vos envies. Vous voulez un mode Hardcore, ne tuez personne. Par contre si vous décidez de vous nourrir des habitants, n’oubliez pas de les aider dans leurs différents objectifs et de leur donner les soins nécessaires pour leur rétablissement si ils sont malades; cela aura pour effet d’augmenter la qualité du sang et ainsi d’emmagasiner plus d’xp lorsque vous le croquerez. D’ailleurs, l’arbre de compétence est bourré de pouvoirs plus puissants les uns que les autres surtout les pouvoirs ultimes qui peuvent même one shot un boss suivant la résistance qu’il a. Un conseil, au début boostez surtout votre endurance et votre vie avant d’investir dans des gros pouvoirs. On a également la possibilité de cafter des soins et d’améliorer les différentes armes que l’on trouve tout au long de notre aventure.
Graphiquement, qu’on se le dise de suite, Vampyr est très loin de ce qui se fait de mieux en ce moment. Les textures sont fades et un peu baveuses par moment, les jeux de lumières sont clairement datés, et qu’on ne me dise pas que c’est parce que l’on joue la nuit! On peut très bien nous faire de superbes reflets de la lune et des différents luminaires sur le décor. Le jeu est également affublé de chargements vraiment trop longs et surtout omniprésents, je ne sais pas si c’est mon Xbox qui commence à s’essouffler, mais parfois j’en avais deux voir trois qui se suivaient à quelques minutes d’intervalle sans même avoir besoin de changer de zone. Franchement autant pour le côté technique je peux laisser passer car le level design est bon, mais les chargements je ne peux clairement pas laisser passer, ça te plombe l’immersion.
Cela dit, le design général d’après guerre est superbement rendu, on a un petit côté lovecraftient pas dégeu du tout qui renforce cette ambiance pesante et sombre qui plane dans les ruelles.
Côté bande son, les musiques sont plutôt bien choisies et l’ambiance sonore générale est vraiment bonne. On pourrait très certainement regretter de ne pas avoir de vf pour un jeu venant d’un studio Français, mais les voix anglaises accompagnées d’un subtil accent so british sont justes un régal.
En conclusion, je reste un peu sur ma faim, J’en attendais peut-être trop de ce Vampyr, je m’attendais à une suite spirituelle à Vampire : The Masquerade. Malgré tout, j’ai pris énormément de plaisir à parcourir les ruelles sombres de Londres et en apprendre un peu plus sur l’histoire des différents clans de vampires qui menacent cette ville. Mais surtout suivre l’histoire de Jonathan qui ne comprend vraiment pas ce qu’il lui arrive, c’est un régal! Un jeu que je vous conseille si vous le trouvez à un petit prix car il est vraiment sympa à faire.

[Avis-Test] Dark Souls – Remastered
11/06/18
Dark Souls, cette licence qui a une place toute particulière dans mon coeur, je ne compte plus le nombre de runs effectués, que cela soit en solo ou en coopération, mes heures de jeux et de plaisirs sont plutôt conséquentes sur chacun des Souls. Du coup, j’étais curieux de voir le premier dans sa version remasterisée et surtout j’avais hâte de pouvoir tester la coop avec la refonte du système de mise en relation par mot de passe. Voyons voir si cette édition vaut le coup.
Je ne vais pas vous faire l’affront de vous expliquer ce qu’est Dark Souls. Le lore du jeu s’apprend toujours via les descriptions d’objets et les quêtes des personnages que vous croisez, par contre, elles sont toujours aussi complexes à réaliser. Vous êtes une carcasse lâchée dans ce monde qui fera tout pour comprendre ce qu’il s’y trame. Vous enchaînerez les boss les uns après les autres, l’envie d’avancer et de comprendre la finalité de ce jeu est telle que vous n’aurez qu’une envie une fois le jeu fini c’est de redémarrer sur un new game +. Je vous conseille d’ailleurs de le faire, chaque Souls a un new game+ qui offre une nouvelle aventure plus difficile mais surtout cela vous permet de tester les différentes fins disponibles.
Le gameplay n’a pas bougé d’un poil et reste toujours aussi bon. Malgré tout, les jeunes joueurs qui n’ont pas connu ce premier épisode le trouveront certainement très rigide et un peu mou, surtout après avoir joué à Dark Souls 3 qui jouait la carte du dynamisme et des boss rapides et vifs. Dans Dark Souls on joue clairement sur l’anticipation des coups portés par nos ennemis, tu pares ou esquives puis tu contre-attaque. Cela paraît au premier abord simple, mais il faudra tout de même apprendre les attaques de chaque ennemi qui ont tous leurs patterns propres. Si vous loupez votre esquive préparez-vous à mourir car l’ennemi ne vous laissera pas reprendre votre souffle et enchaînera parfois plusieurs coups mortels sur votre pauvre carcasse. Une chose que j’aurais aimé voir avec un petit lifting, c’est l’inventaire. Il faut l’avouer, cet inventaire a pris un sacré coup de vieux et il est mal foutu je trouve. C’est surtout flagrant si comme moi vous avez la collectionnite aigüe et que vous avez envie de tester toutes les armes et dieu sait combien elles sont nombreuses! Sinon comme je le disais ceux qui comme moi ont déjà joué à la version originale retrouveront vite leurs marques car rien n’a changé et vous pourrez même retrouver les petits bugs ou glitchs qui permettaient de zapper certains combats de boss 😉 .
Le gros point fort c’est l’intégration du système de coopération par mot de passe, un pur bonheur pour ceux qui ont envie de se faire un run en coop complète avec un pote.
Graphiquement que vaut ce remaster? C’est certainement la chose que tout le monde veux savoir pour un remaster, si cela vaut la peine de passer à la caisse ou non. Alors oui, il est clairement plus beau que sur sa version 360 (je ne parlerai intentionnellement pas de la version PC). Mais c’est surtout au niveau de la fluidité que ce remaster brille, quel bonheur que de passer dans le Hameau du Crépuscule sans que la console ne rende l’âme tellement ça rame! Par contre à propos de la fluidité, une chose vraiment honteuse, le jeu n’arrive pas à garder les 60fps et le boss Sif par exemple est limite injouable, on se tape des grosses chutes de framerate, enfin garder à l’esprit que c’est la seule fois où j’ai eu des soucis. Côté graphisme pur, en plus de textures affinées et d’un anti-alliasing plus optimisé, j’ai noté une meilleure gestion des lumières et un plus grand nombre d’effets visuels.
En conclusion, pour ce Dark Souls, on n’a clairement pas le remaster du siècle, mais au prix où il est proposé avec le dlc inclus, quiconque ne l’a jamais fait se doit de le prendre! Par contre si vous avec un bon pc, n’oubliez pas qu’un simple mod peu très bien faire la même chose. Du coup cette remastered edition s’adresse clairement aux joueurs consoles qui ont envie d’une meilleure expérience de jeu pour profiter pleinement de Dark Souls. Un jeu qui ne prend pas une ride qui est et sera toujours un pur plaisir à jouer.