Archives pour octobre, 2018

[Avis-Test] Assassin’s Creed Odyssey
14/10/18
Assassin’s Creed, une grosse licence d’Ubisoft qui pour moi a connu un renouveau salvateur grâce à Origins. Je trouvais que cette série commençait à s’essouffler et peinait avec un gameplay qui ne bougeait pas beaucoup. Ubisoft a su renouveler son petit bébé et nous prouve qu’il peut aller plus loin. Avec Assassin’s Creed Odyssey, au premier coup d’oeil beaucoup pensent à un simple lifting de Origins, mais au fil des heures de jeu, on se rend vite compte que l’on est face a un jeu qui a su ajouter assez de nouveautés pour ne pas être vu comme une simple mise à jour.
L’histoire démarre en l’an -431 avec Leonidas, un Héros complètement pété qui trucide des Perses par dizaine dans une intro qui rappellera à tous le film 300 mettant héroïquement en scène les 300 Spartiates au combat contre l’armée Perse. Cette scène passée, vient ensuite l’introduction du personnage que l’on aura choisi entre Kassandra ou Alexios enfant. On comprendra ainsi mieux pourquoi notre Héros est en quête de vérité sur sa famille qu’il cherche en vain à retrouver. Tout au long de notre périple, nous allons croiser des noms bien connus de l’histoire Grec tels que Aristophane, Hérodote voir Socrate, chacun pourra nous aider ou nous mettre des bâtons dans les roues. On pourra également contempler toute la mythologie Grecque dans ce magnifique voyage à travers des statues, mais surtout avec des combats impressionnants contre certaines créatures telles que le Minotaure ou Medusa.
En plus de chercher sa famille, notre Héros devra s’occuper d’une secte qui sévit en Grèce portant le nom de « Culte du Kosmos », je ne vous en dis pas plus histoire que vous découvriez tout ça par vous-même. Au final, le seul lien qui raccroche cet opus à celui d’Origins, c’est Layla Hassan que l’on retrouve dans les séquences du présent. Je rassure ceux qui comme moi n’ont jamais accroché à ces scènes qui cassent parfois le rythme du jeu; elles sont très courtes.
Le gameplay reprend dans les grandes lignes ce que Ubisoft avait démarré avec Origins, un jeu plus axé RPG avec un nouveau système de combat, le tout a été peaufiné dans Assassin’s Creed Odyssey.
Tout d’abord, parlons de ce côté RPG qui est encore plus poussé que dans le précédent opus. Le premier changement qui saute littéralement aux yeux, on a enfin des choix de dialogues, cela peut paraître anodin, mais ça apporte un gros plus à cette série. D’ailleurs, comme vous l’indique très bien le jeu dès le début « Vos choix auront des conséquences visibles et invisibles ». Gardez donc bien cela en mémoire avant de foncer tête baissée, certains choix sont anodins tandis que d’autres plus importants pourront modifier la fin du jeu ou changer le monde dans lequel vous jouez, surtout après une bataille. Par ailleurs, j’ai trouvé les dialogues bien plus intéressants que dans Origins avec des animations faciales plus réussies et un effet cinématique. Certains sont même souvent accompagnés d’une petite pointe d’humour qui fait plaisir. Tant que je parle des conquêtes de nations, cette petite nouveauté vous laisse le choix de prendre parti pour Sparte ou Athènes, et ainsi donner un territoire à l’un ou l’autre conquérant. Il faut savoir qu’une fois le territoire conquit, ce dernier change parfois radicalement en prenant les couleurs de la nation qui l’a conquise. Cela dit, au final ces batailles peuvent être vite redondantes mais ne sont pas obligatoires, vous pouvez très bien les laissez se battre entre eux. Les combats de navires font leur grand retour et sont plutôt sympathiques rappelant ceux de Black Flag (les boulets de canons en moins).
L’inventaire a lui aussi été revu pour nous permettre enfin de gérer chaque pièce d’armures et armes à notre guise et je peux vous dire qu’on a un large panel d’équipement à notre disposition. Chaque pièces a ses propres statistiques et visuellement, certaines armures sont superbes. L’arbre de compétences a lui aussi été revu, on a maintenant une roue de compétences active à utiliser en combats avec des coups sur-puissants au corps à corps, d’autres sont plus axés à distance avec par exemple la possibilité de réaliser un tir dévastateur qui traversera un mur. On a également la branche axée discrétion qui regroupe pas mal de compétences passives pour notre Héros.
Le système de mercenaires qui viennent te traquer lorsqu’un contrat est mis sur ta tête est plutôt sympa. D’ailleurs les mercenaires sont renouvelés régulièrement lorsque vous en tuer, cela m’a un peu rappelé le système Nemesis de l’Ombre de la Guerre, tout comme ce dernier, ici chaque mercenaire a ses propres caractéristiques et les loots sont différents à chaque fois.
Par contre, seul défaut de ce gameplay, comme souvent dans les Assassin’s Creed, on arrive facilement à berner l’IA en mode infiltration. Prochain jeu, histoire de les rendre encore meilleurs, concentrez-vous sur cette IA.
Graphiquement, Assassin’s Creed Odysseey est une petite merveille qui nous permet de réaliser un joli voyage au coeur de la Grèce Antique. Comme souvent avec cette licence, le dépaysement est total. Les décors sont bien plus variés que dans Origins, on découvre des plaines, des forêts tout en passant par des terres arides. Il y a une belle recherche de diversité parmi toutes ces îles qui forment la Grèce. En tout cas, après avoir parcouru le désert d’Egypte durant de très longues heures, j’avoue être ravis de retrouver un peu de verdure. Techniquement parlant, Odyssey est très proche de Origins, on voit qu’ils ont été développé en même temps, je noterai juste une meilleure gestion des lumières ambiantes et une végétation plus dense et dynamique.
La bande sonore n’est pas en reste et nous propulse encore plus loin dans ce voyage magique avec des musiques épiques qui accompagnent nos combats. Les doublages en VF sont plutôt convainquants et charismatiques pour la plupart, les dialogues n’en sont que plus agréables à suivre. Ceci dit, la VO est juste énorme avec un Spartiate digne de ce nom!
En conclusion, Assassin’s Creed Odyssey est très bon, malgré tout, si vous venez de finir Origin, au premier coup d’oeil vous aurez quand même un peu l’impression de jouer à une grosse mise à jour. Mais ne vous arrêtez pas à ça, cette suite offre une belle avancée avec énormément de nouveautés et une histoire prenante. En tout cas, pour moi, Assassin’s Creed Odyssey est devenu LA référence de cette belle licence, j’espère qu’Ubisoft va continuer sur cette lancée très RPG et nous offrir un jeu encore plus poussé dans deux ans.

[Avis-Test] Forza Horizon 4
1/10/18
Je porte la licence Forza dans mon coeur depuis mes premiers tours de roues sur le Forza Motorsport 2 qui pour moi aura été une véritable révélation. L’arrivée des Forza Horizon a ajouté un petit vent de fraicheur et de liberté avec son style axé arcade et fun à tout prix. Vous vous en doutez alors que la sortie de Forza Horizon 4, je l’attendais comme un enfant qui attend l’arrivée du Père Noël! Comme prévu, dès son lancement le jeu ne m’a pas déçu.
De retour sur un nouveau festival Horizon, cette fois-ci au coeur de l’Angleterre et sa pluie traditionnelle. D’habitude, Playground Games nous avait habitué à un solo légèrement scénario à base de festival à débloquer en tant que patron ou même dans Forza Horizon 2 on était une étoile montante qui devait gravir les échelons pour être la star du festival. Cette fois-ci, on ne fait plus de chichi et on ne s’encombre pas d’un tel scénario, on est de suite lancé dans le feu de l’action pour vivre notre propre aventure en choisissant nous même nos activités à faire.
Petite nouveauté qui arrive dans ce Forza Horizon 4, on peut acheter des maisons. En plus des propriétés qui nous servent principalement de point de téléportation, on peut également acheter des entreprises (pour l’instant une) qui nous rapportent de l’argent. Pas fou fou, mais ça ajoute un petit truc à collectionner.
Une chose difficile à maitriser, c’est de réussir à créer une carte réaliste et bien fournie en détails (et beaucoup d’open world se sont plantés); mais alors créer une map dans laquelle on retrouve des tracés agréables et sur lesquels on peut se croire sur un circuit ça l’est encore plus. Et c’est là que l’on voit toute la maîtrise de Playground Games, je ne peux que les remercier pour ça.
Le festival Horizon en Angleterre est divisé suivant les quatre saisons de l’année et les épreuves sont adaptées par rapport à celles-ci. Du coup, chaque semaine on pourra découvrir un nouveau terrain de jeu et des nouvelles courses et activités profitant du climat ambiant. Pensez bien à modifier vos voitures lorsque l’hiver arrive pour ne pas perdre de temps en patinant. Chaque semaine du coup nous avons droit à des forzathons spécifiques et des épreuves saisonnières qui apportent tous leurs lots de récompenses.
Le multi-joueurs apporte encore une fois son lot de courses délirantes mais surtout des activités ultra funs comme les captures de drapeaux, roi de la colline et j’en passe. Il y a vraiment de tout pour plaire à tout le monde, Forza Horizon 4 nous offrira de belles longues soirées entre potes. Seul petit soucis pour moi, en aventure en équipe, toutes les sessions trouvées n’étaient peuplées que de classe S, vas t’amuser avec une Pangani Zonda dans la boue… On a bien évidemment toujours la possibilité de réaliser toutes les courses du solo en coopération ou en joueurs contre joueurs. Par contre, concernant le multi-joueur, j’ai été un peu déçu du nouveau système de clubs, le fait de nous obliger à utiliser les clubs Xbox qui se lient avec le jeu rend les clubs un peu archaïques et moins simple d’utilisation. On perd du coup également les classements à l’intérieur des clubs qui donnait un petit côté compétition à l’intérieur du club en lui-même.
Pour s’amuser un maximum sur ce monde ouvert avec toutes ses activités, Forza Horizon 4 nous propose un panel de voitures disponibles toujours aussi monstrueux (pour lequel certains trouveront malgré tout à râler, dont moi haha, je veux une Toyota Supra!). Au moins dans Forza Horizon, je ne râle pas de trouver une pléthore de 4×4 de buggy ou de SUV, ici au moins ils ont la place vu le nombre de fois où l’on fait du hors piste. Petite subtilité dans cet épisode, les points de prouesses gagnés ne sont plus global mais à distribuer sur chaque voiture, choisissez donc bien où vous les mettrez pour ne pas les perdre sur des voitures que vous n’utiliserez pas.
Pour moi, le seul truc embêtant du jeu, ce sont les menus, bien que assez stylés, très graphiques et dynamiques, il s’avère qu’en pratique c’est un peu le bordel toutes ces petites tuiles.
Graphiquement, Forza Horizon 4 frise la perfection et Playground Games arrive à chaque sortie à m’épater en réussissant la prouesse d’offrir toujours plus de détails sur leurs jeux. On pense toujours être arrivé au bout de leur moteur graphique mais au final non, on trouve toujours un peu de puissance pour affiner les textures, ajouter plus d’objets dans le décor et surtout plus d’effets visuels comme la poussière, les objets destructibles ou la déformation du terrain dans le sable ou la neige. Des prouesses qui sont tout aussi étonnantes sur une Xbox One traditionnelle que sur un bon gros PC.
La bande sonore, comme d’habitude, Playground games nous offre une playlist très éclectique qui devrait plaire à tout le monde. En tout cas moi je suis conquis et j’aime zapper d’une station à l’autre. N’oublions pas non plus les commentateurs qui nous plongent encore plus dans l’ambiance du festival, ça peut paraître bête, mais ces commentateurs changent tout dans l’immersion. L’ambiance générale est elle aussi réussie avec des bruitages de moteurs encore plus affinés avec des effets très impressionnants lorsque l’on passe dans un tunnel.
En conclusion, que dire, mis à part achetez-le et faites-vous plaisir! C’est clairement le must-have de ce mois d’octobre, ultra beau et réellement fun à jouer! Forza Horizon 4 a tout pour lui, les défauts se font rares dans ce titre et surtout, ils ne sont pas gênants. Donc, vous avez une Xbox One (s/x) ou un PC, foncez arpenter les routes et sentiers battus de l’Angleterre. Un must Have à ne pas louper!