Archives pour mars, 2020

[Avis-Test] My hero One’s justice 2
27/03/20
My Hero : One’s justice 2 développé par BYKING Studio et édité par Bandaï Namco est un jeu basé sur le Shonen de Kōhei Horikoshi, My Hero Academia. Il reprend directement le scénario là où le premier opus l’avait laissé. Et si, comme moi, vous n’aviez pas joué à ce titre et/ou que vous n’aviez pas lu le manga jusqu’aux événements de My Hero : One’s justice 2 vous allez être un peu perdus. Idem pour ceux qui suivent l’animé. Je vous recommande de vous mettre à la page avant de potentiellement vous spoil avec l’histoire présentée par ce 2ème volet.
Comme dit plus haut, je n’ai pas pu tester le premier jeu. J’avais eu quelques échos négatifs sur ce dernier mais je ne pourrai pas les comparer et je ne le désire pas de toute façon. Je vais donc uniquement me baser sur mon propre avis en tant que joueur. Je connais aussi l’univers de My Hero Academia car je lis les mangas, même si je ne suis clairement pas à jour. Malheureusement je me suis fait spoil dans les grandes lignes la suite du manga avec le jeu.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas My Hero Academia, c’est un manga Shonen mettant en scène des supers héros dans un monde où beaucoup de personnes se voient doter de supers pouvoirs qu’on nomme ici des “Alter”. Il existe donc des écoles de supers héros pour que les jeunes apprennent à maitriser leurs pouvoirs. On retrouve dans ce manga quelques clichés des comics (type Marvel ou DC) qui se mélangent avec le style du manga japonais et le rendu est vraiment bien. Dans cet univers, les jeunes avec des pouvoirs sont plutôt bien acceptés dans la société à la différence par exemple des mutants de Xmen. L’humour est plutôt bien présent et le héros principal Izuku Midoriya est une personne née sans Alter mais qui est un très grand fan de ces supers héros en particulier le plus grand de tous All Might. Voilà pour le speech de base je vous invite à lire ou à regarder l’animé si vous voulez en savoir plus.
Passons donc maintenant au jeu en lui-même. My Hero : One Justice 2 est une Arena Fighter somme toute classique sur l’univers de My Hero Academia. Il reprend l’histoire après la victoire d’All Might sur All for One. Le jeu nous propose plusieurs modes de jeux ainsi qu’un sympathique mode personnalisé.
Le mode histoire nous permet donc de suivre les aventures des personnages de la série. L’histoire est racontée, non pas via des cinématiques mais plutôt par des cases type comics légèrement animées, une idée plaisante, avant de faire combattre les personnages concernés.
Une fois le jeu « fini » une première fois il est possible de jouer l’histoire du côté des vilains.
Le mode mission, permet de donner au jeu un semblant de rpg car il est possible de faire monter des niveaux à nos personnages, de créer des teams avec des synergies ou d’équiper des cartes qui confèrent des bonus.
Le mode combat libre et le mode combat en ligne vous permettent de choisir votre personnage et deux acolytes pour jouer en local ou en ligne contre d’autres joueurs.
Le mode Arcade est un mode avec plusieurs niveaux de difficultés ou on affronte des ennemis « surprises » en retournant des cartes.
Et enfin la partie du jeu que je préfère le mode “personnalisation”. La meilleure option de ce jeu et qui me pousse à y jouer beaucoup afin de gagner des gold car chaque combat peu importe le mode vous permet de gagner de l’argent afin d’acheter des persos pour le mode Mission ou d’acheter des cosmétiques que vos personnages porteront dans vos combats libres ou en ligne. C’est une option toute bête qui en plus est un bon clin d’œil au fait que nos héros doivent au début de My Hero Academia choisir leur costume de super héros. Et cela peut donner des supers résultats. PS : oui je suis fan de Momo Yaoyorozu et j’aime beaucoup son Alter (sous exploité !). Avec les ailes, les cornes et l’écharpe que je lui ait rajouté elle semble tout de même plus impressionnante. Mouhahahahaha l’online n’a qu’à bien se tenir !
Je trouve personnellement le jeu beau sur switch, les coups spéciaux sont plutôt impressionnants et vraiment cools. Enfin pas tous, je trouve certains persos un peu tristes à jouer. Question équilibre certains sont beaucoup plus forts que d’autres n’est-ce pas Gang Orca ! Le jeu n’est pas dur, car si on laisse la configuration de base, le jeu enchaîne lui-même les coups spéciaux après un enchaînement de coups de base. Et une fois qu’on enchaîne un adversaire il est difficile pour lui de s’en sortir sans user de ses acolytes qui viendront l’aider.
Arena Fighter oblige, le jeu est répétitif, les personnages étant presque tous débloqués dès le début du jeu (suite au premier opus) il est difficile d’avancer dans le mode histoire afin de débloquer les rares personnages manquants. Si on ajoute à ça que les dialogues semblent parfois mal traduits, il est même difficile de suivre. Malheureusement je ne peux pas faire de screen avec ma switch sur le mode histoire car l’option est bloquée.
Pour conclure, My Hero : One’s justice 2 est plaisant de manière occasionnelle et il est clair que si j’avais été un fan de My Hero Academia j’aurais adoré ce jeu peu importe ses défauts. Il a clairement des qualités, car il respecte bien l’univers de My Hero Academia. C’est du fan service qui fera donc plaisir aux fans. Il sera en revanche plus difficile à ceux qui ne connaissent rien à cette série de plonger dans l’univers car ce volet nous met directement dans le bain sans prendre le temps de présenter ses personnages.

[Avis-Test] Dandara Trial of the Fear Edition
26/03/20
Dandara Trial of the Fear Edition est un jeu développé par Long Hat House et édité par Raw Fury. C’est un jeu dans le genre Metroïdvania. La différence la plus notable est le déplacement du personnage, qui peut uniquement bondir de surface en surface.
Vous incarnez alors l’héroïne éponyme de cette histoire, Dandara, dernière-née de la création. Le sel qui va et vient dans vos veines et dans chaque chose est la source même de votre univers et votre destinée est de le protéger car le monde dans lequel vous progressez est en déclin. Plongé petit à petit dans l’oubli de la joie sous le joug d’un empire désireux de tout contrôler. Vous virevolterez alors de traces en traces à la recherche des artistes qui donnent forme au sel pour leur transmettre un nouvel espoir.
Cela ne suffira malheureusement pas, car l’empire ne cessera de vouloir dompter le sel en envoyant son armée. Il vous faudra alors partir à la recherche de ces généraux pour défaire l’empire et libérer toute la créativité et la passion de votre monde. Mais cela ne sera pas simple et il vous faudra explorer à la recherche des âmes perdues dans la solitude pour en récupérer l’essence et ainsi vous rendre plus fort. Mais vous pourrez aussi collecter différents objets pour vous aider dans cette tâche.
Votre chemin vous mènera à découvrir bien des choses sur votre monde : ses souvenirs, ses rêves mais aussi ses peines et ses peurs qui pourraient bien changer votre avis à propos du sel dans une vision du monde bien plus sombre. Mais le destin qu’est le vôtre vous portera encore plus loin, jusqu’aux portes de cette forteresse impénétrable. Là, vous apprendrez alors au travers d’un rêve qu’une brèche existe. Une fois ces murs d’or franchis vous affronterez votre plus grand défi afin d’atteindre et de faire tomber l’empereur.
Difficile de parler de Dandara Trial of the Fear Edition sans “spoil” l’histoire ou le sous-texte mais le jeu étant sorti en 2018 je me permets d’en dévoiler la trame ainsi que quelques indices cachés dans ce test. Je me permets aussi de donner mon avis sur le sous-texte en toute fin de ce test. Je vous invite à ne le lire qu’après avoir fini le jeu, afin de ne pas gâcher votre potentielle expérience personnelle.
Long Hat House, nous fait plaisir avec une belle maitrise du pixel art, très agréable en mode nomade de la Nintendo SWITCH. J’ai beaucoup aimé l’univers de Dandara, bien que réticent au début notamment à cause des déplacements qui laissent moins de liberté. Le jeu propose finalement une autre façon de jouer et de concevoir les niveaux et celui-ci devient très vite intéressant et difficile.
Le gameplay avec le fait de ne pouvoir se déplacer qu’avec des sauts sur le sel (parties blanches sur le sol) est finalement bien agréable. En avançant dans le jeu on débloque d’autres projectiles et les ennemis deviennent de plus en plus forts et de plus en plus nombreux. On a aussi la possibilité d’augmenter ses stats aux différents camps, qui servent aussi de point de résurrection. On a d’ailleurs cette petite mécanique qu’on peut retrouver dans un Dark Soul ou lorsque l’on meurt on doit retourner sur le lieu de notre trépas pour récupérer notre âme.
La bande son est plutôt agréable, parfois un peu redondante surtout si vous restez bloqués longtemps dans une même zone, car certaines énigmes vous donneront un peu de mal. L’ambiance colle bien avec le monde dépeint et on se laisse aisément porter.
Je n’ai pas regardé si un speedrun existait sur ce jeu. Mais avec de telles mécaniques je pense qu’un speedrun pourrait vraiment être intéressant. J’ai terminé le jeu en 6h30 environ. Mais je suis loin du 100%, je pense que la durée de vie moyenne est de 8h.
Pour conclure, avant de passer à mon interprétation du sous-texte, Dandara Trial of the Fear Edition est un bon jeu. Qu’on se penche ou non sur le sous-texte l’aventure est agréable et l’univers un peu mystique donne envie d’aller plus loin. Le défi est bien présent mais pas insurmontable on aura donc pas cette frustration qu’on peut rencontrer dans d’autres jeux.
Le sous texte, ou du moins mon interprétation de ce dernier, m’a particulièrement touché. On parle ici d’une perte de créativité, due notamment à de vieilles cicatrices. On s’enferme alors dans une coquille se cachant derrière un masque, un sourire, alors que notre âme souffre et s’éteint petit à petit. On renforce notre cœur jusqu’à en faire une pierre, on essaie de contrôler chaque instant de la vie, pour ne plus avoir de surprises, ne plus avoir mal. On construit des murs pour se protéger des autres et on s’enracine avec une image, celle du reflet de notre société qui ne jure que par les apparences. Vous faites tout ça pour être heureux, ne plus souffrir et pourtant vous savez ce bonheur illusoire car, sans cette âme créatrice, vous ne serez qu’une ombre. Vous êtes alors en conflit avec vous-mêmes, vous n’aimez pas celui que vous êtes devenus et vous cherchez à retrouver vos racines, vos inspirations. Certains y arrivent seul, d’autres y parviennent lorsqu’une personne les aide. En affrontant vos souvenirs, vos rêves et vos craintes vous trouverez une faille dans cette armure faussement étincelante et vous retrouverez la joie, la créativité. Ceci n’est que mon point de vue, il est probable que l’histoire de Dandara vous touche autrement et de façon personnelle je l’espère.
Merci à tous ceux qui auront lu ce test, n’hésitez pas à laisser un commentaire sur votre propre interprétation je le lirai avec plaisir