Archives pour juillet, 2020

[Avis-Test] F1 2020
26/07/20
La F1, cette catégorie reine du sport automobile, celle dont je suis tombé fan étant enfant et que je suis toujours aussi assidument a droit à sa version sur console tous les ans et Codemasters arrive encore d’année en année à nous surprendre avec quelques nouveautés histoire de nous faire sauter le pas sur l’achat de la nouvelle version. Parfois, sur ce genre de jeu on peut clairement zapper une année sur deux, mais là, ce coup-ci même si vous avez le 2019, vous verrez très vite qu’il y a énormément de nouveautés qui vous pousseront à l’achat.
Le mode carrière de ce F1 2020 est clairement dans la lignée du 2019, en gardant les nouveautés qu’il avait apporté tout en nous proposant enfin de réaliser une saison complète en F2. Cela fait d’autant plus plaisir qu’un soin tout particulier a été réalisé à la physique et aux sons de cette catégorie de monoplace.
Maintenant, passons à la grosse nouveauté : il est temps de créer sa team, une énorme nouveauté de ce F1 2020 car on a la possibilité de créer son écurie de A à Z. Commençons par choisir un nom, un logo, les couleurs de notre écurie, le motoriste et n’oublions pas le sponsor principal. Ensuite passons aux choses sérieuses et créons une livrée pour notre monoplace en choisissant son style, ses couleurs et l’endroit où mettre les sponsors. Pour la création de la voiture j’aurais tout de même aimé plus de choix (même si au fil du temps d’autres livrées sont déblocables) mais surtout la possibilité de placer et de changer la taille des sponsors comme bon nous semble. Une fois tout cela mis en place, il faut maintenant s’occuper du budget et allouer nos ressources dans les différents secteurs (aéro, châssis, moteur, formation pilote, …) pour les améliorer au fil du temps. Il faudra également gérer le calendrier et remplir les « temps libres » pour faire la promo de notre écurie ou entraîner nos différents secteurs. Pour le budget faites très attention à ne pas tout user trop vite, n’oubliez pas que votre infrastructure vous coûte une certaine somme et qu’il faut payer les éventuels dégâts faits sur votre voiture. N’oubliez pas non plus de garder un budget en fin d’année pour renouveler ou changer votre deuxième pilote. Un excellent ajout qu’est ce MyTeam il ne lui manque plus qu’une schématisation plus poussée un peu comme dans un NBA 2K et on aurait un mode histoire parfait !
Cela dit, ce gros ajout qui, pour moi, est la meilleure chose qui pouvait arriver fait certainement que beaucoup zapperont le mode carrière classique pour se concentrer sur son écurie tant la mise en scène et l’envie de progression est présente dans cette dernière.
Au-delà du nouveau mode MyTeam, F1 2020 reprend tous les modes de jeux présents dans la précédente édition. On retrouvera du coup toutes les épreuves : multi-joueurs, le contre la montre, le mon grand prix et bien sur les épreuves rétros. En plus des nouvelles spécificités aéro des monoplaces et des nouvelles règlementations, on a également droit à deux nouveaux circuits : l’horrible circuit du Vietnam (je rage dès que je roule dessus, j’aime pas les murs :p) et l’excellent circuit de Zandvoort et ses virages en banking vraiment impressionnants et dangereux à prendre à vive allure. Deux nouveaux tracés qui sont techniques et demandent pas mal d’entrainement.
Le gameplay quant à lui est toujours aussi intuitif et agréable à prendre en main, le jeu regorge d’aide à la conduite pour faciliter la prise en main et permettre à tous types de joueurs de s’y retrouver. D’ailleurs des nouvelles aides concernant la gestion de l’ERS et du DRS sont présentes pour que le jeu le gère à votre place. Cela est le bienvenu quand on n’a pas envie de se prendre la tête et être juste à fond dans sa course. Par contre n’oubliez pas que chaque aide activée vous fera perdre du temps sur la piste, vous serez toujours plus performant que la machine pour décider quoi faire. Certes, il n’y a pas de changement sur le gameplay, mais pourquoi changer quand ça fonctionne déjà très bien.
Le seul véritable point négatif qui fâche et que j’ai du mal à laisser passer, c’est l’arrivée des micro transactions avec tout un tas de cosmétiques et animations. On trouve également un système de pass comparable à ce que l’on trouve dans des free to play comme Magic Arena, qui te débloque des trucs gratuitement au fil du temps… Mais avec également un pass « premium » payant pour débloquer encore plus de choses. Certes, on pourra toujours sortir la même rengaine du « c’est juste du cosmétique rien d’obligatoire pour gagner », mais non, ça commence à pulluler beaucoup trop dans tous les jeux et c’est un truc que je déteste le plus. Autant les dlc quand ça apporte quelque chose oui, mais là c’est le genre de truc qui passe crème dans un F2P mais pas dans un jeu que tu as payé 60-70€. Je regrette tellement l’époque où tu débloquais tout à la sueur de ton front en jouant et en réalisant des prouesses en jeu.
Techniquement comme à l’accoutumée, Codemasters
La bande sonore est toujours magistrale et c’est encore plus reluisant avec les F2, j’ai l’impression qu’un effort a été effectué sur cette discipline. Pour la partie F1 j’ai ressenti quelques évolutions comme une excellente gestion des bruitages notamment du fond plat, on ressent encore plus les pistes bosselées. Par contre les bruits de collisions ce n’est toujours pas ça, on a une impression de plastiques qui se choquent. Au final on en prend toujours plein les yeux et les oreilles !
En conclusion, F1 2020 est une excellente mouture, bien que parfois sur ce genre de jeu je ne regrette pas de faire l’impasse et de zapper une année sur deux, ici je ne regrette pas du tout d’y jouer et je le conseille vivement aux fans de F1 tant les nouveautés sont présentes. En tout cas, encore une fois Codemasters déboite tout et prouve qu’il est le leader dans cette discipline qu’on peut retrouver dans d’autres jeux comme Forza mais ça n’a vraiment pas la même saveur côté ressentit de conduite. Si vous être fan de F1 ou que vous aimez les sports automobiles, foncez sur cette mouture de F1 2020.

[Avis-Test] Void Terrarium
11/07/20
Void Terrarium développé par Nippon Ichi Software America (NIS America), est un jeu type roguelike disponible sur Switch et PS4.
Il fait sombre, et dans les décombres, un petit rongeur cherche de quoi grignoter. Un croc et c’est le flash ! Vos circuits s’allument, vos pièces s’animent ! Votre environnement se dévoile et devant vous s’étend une mer de débris, jonchée de champignons et un air saturé de spores. Dans votre errance, vous tombez sur un flacon de verre dans lequel se trouve une petite fille, inconsciente, à demi enterrée sous un tas de verdures. C’est alors qu’un message parvient à vos circuits. À peine plus loin, vous trouverez un terminal vidéo qui, surprit d’être entendu, se présente à vous comme FactoryAI : l’ordinateur central de cette colonie et la raison de l’état du monde qui vous entoure. L’intelligence artificielle de FactoryAI semble avoir acquis avec les années la possibilité d’éprouver quelques ressentiments. Il semblera, entre autres, ressentir ce que les humains appellent de la joie d’enfin avoir de la compagnie depuis tant d’année. Les humains ont d’ailleurs d’après ses dires tous disparus de cette colonie. Vous trouverez-là un objectif, celui de prendre soin de cette petite fille et FactoryAI mettra toute son énergie pour vous aider et consultera ses bases de données pour trouver des informations sur les habitudes humaines. Sous ses conseils, vous partez alors explorer les galeries souterraines à la recherche de nourriture. Bien que vous ne soyez pas configuré pour le combat, il vous faudra tout de même affronter l’environnement et les machines vagabondes qui peuplent ces lieux. Vous parviendrez enfin à trouver et à ramener une substance viable pour nourrir un être vivant.
Non sans quelques difficultés et grâce aux données de l’ordinateur central, vous trouverez un moyen pour alimenter la jeune fille. Quelques péripéties plus tard, Pet Nanny rejoindra votre équipe afin de vous aider à surveiller les signes vitaux de votre protégée. Votre existence étant maintenant occupée par cet objectif : celui de prendre soin de cette petite fille, que FactoryAI nommera Toriko.A partir de là, il vous faudra explorer de fond en comble les différentes zones afin de trouver de quoi subvenir aux besoins de la jeune Toriko tout en la protégeant.
Void Terrarium est un jeu un peu particulier. La narration ainsi que l’imagerie sont de toute beauté. Il peut sembler parfois un peu lent, mais le jeu prend le temps de développer son histoire et ses personnages. Robbie, le nom que FactoryAI donne au personnage que vous incarnez, est sans dire un mot touchant malgré le fait que ses animations sont plutôt limitées, on s’accroche vite à ce petit robot de maintenance. Le jeu a, de mon point de vue, deux phases.
La première phase est, comme indiquée dans le titre, de s’occuper d’un terrarium et de remplir le vide de tout un tas d’objets afin d’aider Toriko à survivre dans ce milieu hostile. Dans ce mode, il vous sera possible d’agencer les objets de décors à votre guise. Vous pourrez également crafter des équipements et des capacités que vous pourrez équiper à votre personnage avant de partir à l’assaut du second mode.
Dans cette deuxième phase, qui est centrée sur l’exploration, vous pourrez choisir une zone, ce qui vous transportera dans un labyrinthe en vue du dessus, ou l’objectif est de récolter un maximum d’objets avant de mourir ou d’atteindre la fin. Chaque zone est subdivisée en couche (Layer). Les objets que vous avez récoltés seront soit transformés en matériaux, soit soigneusement mis à l’abri dans un coffre. Vous mettrez notamment dans ce coffre la nourriture ou tout du moins ce que vous, petit robot, jugez être de la nourriture car il sera effectivement possible de donner des sortes de cafards à manger à votre protégée. Attention cependant au niveau de contamination des aliments que vous lui donnerez.
Pour cela, vous allez surtout devoir affronter tout un bestiaire de créatures mécanisées ou mutantes. Vous aurez alors la possibilité d’utiliser un grand lot d’objets différents, des équipements, aux bonus temporaires en passant par des consommables tels que des grenades de tous types. Vous ne serez pas à l’abri de pièges invisibles ou d’altération d’état.
Les combats, comme les déplacements se font au tour par tour. Chaque ennemi tué vous donnera de l’expérience ce qui vous fera monter de niveau. Chaque montée de niveau vous proposera aléatoirement deux capacités ou techniques. À vous de choisir les meilleures pour réussir à aller jusqu’à la couche la plus profonde.
Void Terrarium est une très bonne expérience ! J’ai vraiment apprécié jouer à ce jeu. Le jeu est beau même sur switch et je n’ai jamais ressenti de frustration comme peuvent parfois le faire d’autres roguelike. Votre mort n’est pas une fin, mais la suite, car lorsque vous « perdez » dans la phase d’exploration, vous transformez vos équipements et autres objets en matériaux qui vous serviront pour des crafts et l’histoire continue : pas de remise à zéro.
Ce que j’ai le plus apprécié c’est ce côté Tamagochi que nous offre Pet Nanny. J’ai trouvé le système vraiment intéressant et ça touche certainement mon côté nostalgique donc je ne suis peut-être pas très objectif. Mais c’est quelque chose d’assez inhabituel pour être noté et c’est plutôt bien utilisé.
Pour conclure, NIS America, nous régale avec ce Void Terrarium, qui est finalement un « Tamagochi roguelike » : j’adore le principe. Que vous soyez amateurs de roguelike ou que vous n’ayez jamais joué à ce type de jeux, vous pouvez foncer les yeux fermés. Il est beau, il est bien écrit, il est difficile mais abordable. La seule chose qui pourrait vous rebuter c’est qu’il est en anglais…

[Avis-Test] Atomicrops
1/07/20
Atomicrops développé par Raw Fury, est un roguelike disponible sur plusieurs plateformes : Switch, Xbox one, PS4 et PC.
Vous commencerez l’aventure en incarnant l’Avender, fraîchement débarquée de la ville pour faire carrière en tant que fermière. Une vie simple ou comme le dirait vôtre nouvel ami : « pour vivre il faut de l’argent. Pour avoir de l’argent il faut vendre des récoltes ». Vous commencerez alors par cultiver vos premières patates en compagnie de vos amis les lapins qui vous regardent. Il faudra aussi défendre vos cultures de ces voraces limaces. Mais à peine le temps d’en finir et de prendre vos marques dans cette nouvelle vie, qu’une bombe atomique tombe sur votre monde, transformant à jamais ses paysages et ses créatures. Plantez, arrosez, récoltez, posez des tourelles, faites “ami-ami” avec les PNJ, vendez, marchandez, et nourrissez votre village jusqu’à l’opulence à chaque saison, ce sera votre travail en tant que fermier dans le monde d’Atomicrops.
Oui vous allez avoir beaucoup de choses à gérer dans ce jeu, si bien qu’il sera facile de vous y perdre. Mais ne vous laissez pas décourager, Atomicrops réserve quelques bonnes idées car dans ce qui semble être un fouillis de plusieurs types de jeux : entre la gestion, le RPG, le Shoot’em up, le farming sans oublier le coté Roguelike, on trouve finalement une certaine harmonie. La frustration des débuts laissant vite place aux plaisirs d’optimiser et d’améliorer son jardin et sa façon de jouer.
Vos ennemis seront cette foutue bande de lapins roses et quelques autres bêbêtes ayant subies des mutations suite à l’explosion telles que les Abison, un mélange d’abeille et de bison qui butinent toujours en groupe. Tous ou presque armés de canons tirant des boules laser se déplaçant aussi vite que votre grand-mère dans un escalier. Facile vous vous dites ? Et vous avez raison en 1 contre 1 la victoire vous sera aisée, mais comme vous vous en doutez des Leporidae roses vous allez en voir de partout même dans vos cauchemars la nuit ! Additionnez à ça, la gestion de votre jardin et l’erreur d’inattention vous sera fatale. Vous recommencerez alors encore et encore jusqu’à comprendre comment optimiser votre jardin et comment utiliser l’engrais convenablement, sans oublier les pouvoir des pigeons ou de vos tracteurs haaaaaaaaaaaaaaa…. Vous allez en avoir des choses à apprendre avant de réussir à boucler votre première année et ce ne sera alors que le début de votre histoire.
La carte d’Atomicrops sera toujours sensiblement la même, divisée en 5 grandes parties : le centre étant votre jardin et des lieux à chaque point cardinal. Le coté roguelike étant surtout présent dans les loots et l’apparition des bonus ou d’animaux à délivrer tels que les écureuils ou les flamants roses, souvent gardés par un groupe aux dents longues. Pour avancer, il vous faudra survivre pendant cinq saisons, le printemps, l’été, l’automne, l’hiver, et l’hiver nucléaire. Chaque saison, sauf la dernière, sont découpées en trois parties. Toutes clôturées par un combat de boss et un résumé des récoltes qui vous donnent droit à une pluie de bonus.
Entre chaque partie d’une saison vous irez au village vendre vos récoltes contre des noix de cajou. Ne faites pas attention les locaux sont majoritairement des cannibales, mais fort heureusement les humains ne sont pas à leur goût. Vous pourrez dans le village acheter des armes, des upgrades d’armes, des graines ou fréquenter des PNJ qui vous offriront des bonus. Il est même possible de se marier avec l’un d’entre eux ou même plusieurs si vous obtenez un bonus polygame.
Au fur et à mesure de vos parties vous pourrez également débloquer deux autres personnages avec chacun des bonus de départ et des capacités passives différentes ou encore des fourmis ouvrières qui vous aideront à bâtir votre maison, ce qui vous donnera droit à des bonus permanents qui vous aideront pour chacune de vos parties.
La musique du jeu est vraiment amusante, et les bruitages aussi, car autant ces raclures de gangsters aux grandes oreilles vous donneront du fil à retordre autant vous apprécierez le doux son de leurs complaintes. Et ces légumes joyeux de sortir de terre. Youhouuuu hipiiiii.
J’ai testé le jeu sur Nintendo SWITCH et mis à part quelques rares ralentissements j’ai apprécié découvrir Atomicrops sur ce support.
Atomicrops est pour moi ce qu’est la ratatouille pour la cuisine. Un mélange étrange et à première vue peu ragoutant, mais plein de surprises et finalement excellent ! J’ai passé plusieurs heures à essayer de passer ma première année. J’ai passé des nuits à oublier l’heure et le fait que je devais me lever le lendemain pour travailler. Je ne compte plus le nombre de face palm car obnubilé par mes cultures je n’ai pas vu cette boule arrivée lentement vers moi. Mais j’ai vraiment pris plaisir à faire ce test et je suis loin trèèès loin d’avoir fini le jeu qui propose 10 années avec une difficulté croissante !