Archives pour novembre, 2020

[Avis-Test] Little Hope
26/11/20
LIttle Hope est le deuxième volet de l’univers de the Dark Pictures Anthology développé par Supermassive Game et édité par Bandai Namco. Tout comme le premier volet, c’est un jeu type survival horror en film interactif. Disponible sur Playstation 4, Xbox one & PC
J’éteins les lumières, je me pose devant mon écran et je lance le jeu. J’ai déjà fait le premier, mais pas besoin de ça pour comprendre l’histoire de Little Hope, je sais plus ou moins à quel genre de jeu m’attendre. Je suis déjà dans l’ambiance, ce soir je ne joue pas seul, une petite « soirée TV » comme ils appellent le jeu en multijoueur local. Le jeu commence et nous présente quelques personnages qui, comme dans le premier épisode, vont avoir un destin funeste. Une sorte de tuto pour nous apprendre que chacun de nos choix ou non choix ont ou auront un impact à l’histoire. Puis le Narrateur intervient. L’homme mystérieux à la voix française de Morgan FREEMAN nous introduit alors sur le premier chapitre de notre histoire.
Nous incarnons alors cinq personnages après un accident de bus à proximité du petit village de Little Hope. Et, très rapidement, l’ambiance me fait penser au film Blair Witch. On pouvait s’y attendre en voyant la petite poupée de bois sur la couverture du livre que le Narrateur a sorti plus tôt. Ce lieu cache bien des secrets et des dangers pour vos personnages. Vos choix risquent fort de sceller leurs destins. L’histoire est prenante et on voudrait vraiment que tous nos personnages survivent à cette nuit. Pour cela, certains indices ou visions vous permettent de voir un avenir possible, souvent lors d’un choix primordial. Certains détails peuvent aussi vous aider mais ils vous aideront mieux lors de votre prochain essai car vous ne comprendrez pas tout et le jeu, bien entendu, ne vous aidera pas.
J’ai fait le jeu deux fois avec deux personnes différentes, en local et en ligne. Et alors que je connaissais grossièrement l’histoire, j’ai plus eu peur la deuxième fois, en local simplement car la personne à mes côtés était très sensible aux éléments effrayants de Little Hope. Et sincèrement, c’était encore plus prenant ainsi, quant à côté de vous sursaute ou crie votre bien-aimée en vous saisissant le bras. Même si le coté en ligne vous permet parfois de ne pas voir tout un pan de l’histoire et donc de conserver de grosses parts d’ombre. Le Local, quant à lui, partagé avec des proches ou des amis vous permet de mieux prendre à cœur les choses et de vous sentir vraiment investi concernant le sort de votre ou vos personnages jusqu’à s’en vouloir de la mort de certains, même plusieurs jours après. J’aurais dû faire ça, j’aurais dû réussir ce QTE, j’aurais dû répondre ça… Tant de petits détails qui vous feront certainement lancer le jeu encore une fois. Mais les choses pourraient être différentes cette fois. Mais que sauvons-nous dans ce cas-là ? Notre conscience afin de se dire que nous ne sommes pas responsables de tous ces morts ?
Little Hope est un bon film interactif. Bien entendu, il ne faut pas être allergique aux QTE. Si ni l’un ni l’autre ne vous effraient laissez Little Hope tenter sa chance pour vous faire peur. Comme un film, ce n’est pas forcément le genre de jeu que vous allez faire 10 fois d’affilée. Certains d’entre vous le verront une fois et ne voudront plus le refaire, estimant soit en avoir fait le tour, soit car l’histoire qui vous a été contée vous est maintenant personnelle. Mais vu que le jeu peut se vivre à cinq, rien ne vous empêche de payer une partie chacun comme on paie un billet de cinéma pour un film de 3 à 4h.
Et vous pourrez en plus le faire découvrir à d’autres personnes et vivre d’autres situations. De plus, en mon sens, ce genre d’expérience n’est pas à vivre seul, mais à partager.
Coté graphismes, rien à dire, c’est beau, même si parfois certaines scènes imbriquées les unes aux autres, lors de vos choix, semblent moins naturelles cela ne gêne pas le jeu. La caméra est gérée à la manière des premiers Resident Evil et pourra vous désorienter un peu. Mais la mise en scène est soignée.
Coté son, les voix françaises sont bien et les acteurs se sont investis dans leurs rôles. J’ai eu néanmoins quelques bugs lors de mes parties : des bruitages absents, ou un passage à la version anglaise des voix sans prévenir. Rien d’alarmant car cela sera certainement très vite corrigé.
Mon seul point négatif serait la surexploitation des jump scares. Je trouve dommage qu’aussi bien dans les films ou dans les jeux d’horreur on exploite uniquement la surprise et le sursaut que cela provoque pour initier la peur chez le spectateur. De mon point de vue, cela est facile et ne représente pas l’horreur. Alors certes, ça vous surprend mais une fois passé il n’y plus de peur juste une crainte de tomber sur un autre de ces jump scares. Ce n’est alors plus le film ou le jeu qui fait peur, mais la mécanique. En mon sens, cela dessert l’histoire en générale.
Pour conclure, The Dark Pictures Anthology : Little Hope est, comme dit plus haut, un bon jeu, ou plutôt un bon film interactif. A faire à plusieurs et à refaire avec d’autres personnes. J’ai vraiment aimé cette expérience et je pense le refaire à nouveau une prochaine fois. D’autres personnes, d’autres choix, une autre histoire.

[Avis-Test] Assassin’s Creed : Valhalla
16/11/20
Ubisoft revient avec sa licence phare. Après l’Egypte et la Grèce, nous voici plongés en Angleterre pour une grosse conquête viking dans Assassin’s Creed Valhalla. Comment vous dire à quel point j’avais hâte de jouer à cet opus, retrouver cette licence dépaysante que j’ai toujours adoré alliée à l’univers des Vikings que j’ai toujours apprécié, cela ne pouvait former qu’un combo gagnant pour moi
On démarre l’histoire sur une longue introduction en Norvège où l’on incarne Eivor. Il voit son père et sa mère mourir de la main de Kjotve le Cruel lors d’un raid sur son village. Il s’enfuit alors avec son frère Sigurd alors qu’un gros combat massacrant son clan démarre. Une fois adulte, après quelques mésaventures en Norvège, on partira vers l’Angleterre pour trouver des terres à coloniser pour prospérer dans ce pays. Cela ne sera pas aisé de détrôner les rois déjà en place sur ces terres qui ne sont pas spécialement ravis de voir ces barbares débarquer chez eux, mais on a avec nous de fiers combattants pour y arriver.
Parallèlement à l’histoire de nos bons vikings, on suivra encore également Layla Hassan, chercheur d’Abstergo dans le présent. Ce n’est pour ma part pas la partie la plus agréable des Assassin’s Creed, mais il faut avouer que ça permet de garder un fil conducteur entre chaque épisode.
Concernant le gameplay, il n’y a pas grand chose qui change depuis Odyssey: on est toujours en présence d’un jeu qui se veut très RPG. On y retrouve du coup l’arbre de compétences améliorables sur trois axes (corbeau, ours et loup) qui correspondent un peu à la discrétion, la puissance du corps à corps et le combat à distance. Il y a également la possibilité d’équiper jusqu’à huit aptitudes qui se déverrouilleront au fil du temps ou lors de vos explorations. Du coup comme toujours dans un Assassin’s Creed, on peut choisir notre approche lors d’un combat, soit totalement en mode sneaky et ainsi prendre par surprise nos adversaires ou scruter le terrain à l’arc voire même y aller comme un gros bourrin et dégommer tout le monde à coups de haches et d’épées. Comme pour Odyssey, nous pouvons choisir le sexe de notre Héros ou laisser l’animus choisir lors de certains évènements le sexe que notre personnage aura, le pourquoi de ce choix de sexe est très vite expliqué dans le jeu. En parlant de l’animus, sur la carte du monde en plus de toutes les quêtes et activités annexes, il ya quelques anomalies de l’animus qui pour ma part étaient plus embêtantes qu’autre chose à faire. Assassin’s Creed oblige, on croisera rapidement deux membres de l’ordre des assassins pour nous guider et nous initier à nos futurs contrats contre l’ordre qui regroupe un grand nombre de cible à atteindre.
Un truc sur lequel j’ai eu beaucoup de mal dans ce Assassin’s Creed Valhalla. Le fait qu’on incarne un Viking. Je n’ai pas vraiment réussi à me mettre dans la peau d’un assassin qui doit jouer de ruse et de discrétion pour arriver à ses fins. Là j’étais tout au long en mode Berserker avec mes deux haches à démembrer mes ennemis à tour de bras. D’ailleurs, pour les combats on a un large choix de combinaisons, on pourra très facilement passer d’un combo 2 armes, une arme et un bouclier, une arme lourde voire même après avoir débloquer la compétence, deux armes lourdes pour un massacre garantit! Plusieurs types d’arcs et d’armes nous sont également offerte. Par contre il y a clairement moins de choix que dans les précédents opus, cela dit, Valhalla compense sur le fait que le skin de nos équipements changent au fil des améliorations. Qui dit Viking dit forcément pillage et on a un bon paquet de villages et de monastères à prendre d’assaut pour augmenter notre richesse et ainsi améliorer notre village. Pour les plus acharnés et les complètionistes il faudra vous armer de patience car il y a encore une fois dans un Assassin’s Creed une tonne d’objets, mystères et artefacts à dénicher.
En plus de l’Angleterre et la Norvège, on aura aussi la possibilité de parcourir Asgard et de passer sur le bifrost! Petit plus appréciable afin de parcourir en vitesse la mythologie nordique.
Graphiquement, je suis heureux d’avoir patienté avant de trop avancer dans ce jeu pour m’y mettre à fond sur la Serie X. On a un réel gap graphique et surtout qu’est-ce que c’est fluide sur cette console, rien à voir avec la One. Le monde est encore une fois superbement retranscrit, que cela soit en Norvège ou en Angleterre on est immédiatement plongé au Moyen-âge. Les jeux de lumière et effets météo et les réflexions sont superbes (petit bémol pour les effets de feu qui ne sont pas fous).
Les musiques du jeu sont juste sublimes, elles nous font voyager au coeur de cette époque hostile. Par contre, pour une fois j’ai préféré la VF à la VO, c’est assez rare qu’il est important de le noter.
En conclusion, comme vous pouvez vous en douter, j’ai adoré ce Assassin’s Creed Valhalla. Le gameplay RPG/Aventure fonctionne toujours aussi bien et l’univers créé est encore une fois immense et donne toujours envie après plusieurs dizaines d’heures de jeu de l’explorer de fond en comble. Je regrette peut-être justement que cet univers n’ait pas plus de petits évènements dynamiques lors de nos explorations (un peu comme on pouvait en avoir dans RDR2). En tout cas, si vous aimez cet univers ou que vous êtes simplement fan d’Assassin’s Creed, foncez, cet opus est vraiment bon.

[Avis-Test] Mad Rat Dead
13/11/20
Mad Rat Dead développé par Nippon Ichi Software America (NIS America), est un jeu qui mélange le jeu de plateforme au jeu de rythme. Disponible sur PS4 et Nintendo Switch.
Le jeu commence par vous poser quelques questions auxquelles vous devez répondre par oui ou par non. Tout cela se déroule alors qu’un rat s’apprête à subir une vivisection dans un laboratoire. Vous êtes morts, et alors que les remords assaillent votre personnage, apparait devant vous un rat, ou plutôt une rate, une chevelure verte surmontée d’un chapeau violet comme une tenue qui fait penser à celle d’un magicien. Cette dernière se présente comme la Déesse des rats et vous vient en aide. Elle vous donne alors la possibilité de revivre votre dernier jour afin de réaliser votre souhait le plus cher, cela dans le but de vous faire accepter votre mort et ne plus avoir de regret. Votre seul souhait étant alors de faire passer de vie à trépas l’humain qui a fait de vous cette coquille vide que vous êtes. Vous vous concentrez alors sur les battements de votre cœur vous sentez son tempo comme jamais auparavant et votre corps semble agir de concert avec ce dernier en vous redonnant vie.
A peine remis sur pattes, vous semblez entendre des voix, celle de votre cœur. Vous vous étonnez alors de pouvoir parler avec lui, êtes-vous en train de devenir fou ? Lui-même vous le dira vous êtes un vrai « Mad Rat » ! Le rythme de ce dernier sera votre mélodie dans cette aventure alors que vous partez en quête de votre rêve d’homicide. Mais comment un petit rat pourrait venir à bout d’un homme ? Vous avez beau perdre la tête, vous n’êtes pas encore totalement barré. C’est pour cela que lorsque vous croisez vos semblables vous essayerez de les raisonner afin d’en faire vos alliés pour arriver à votre fin. Malheureusement certains se complaisent de cette situation, ce qui a tendance à agacer votre avatar.
Sans trouver d’accord avec ces déchets, vous continuerez votre aventure dans une illusion qui berce vos pas vers votre rêve. Mais vous êtes confiant, car même si vous échouez vous avez la possibilité de revenir en arrière indéfiniment grâce à l’horloge de votre cœur. Mais vous n’avez que jusqu’à ce soir pour réaliser vos sombres désirs. Mais est-ce bien à votre portée car le chemin que vous emprunterez sera alors parsemé d’obstacles. Arriverez-vous à terme de cette folle quête, ou parviendrez-vous à vous échapper de vos propres fantômes. Vous laisserez-vous dominer par cette haine ou trouverez-vous enfin l’harmonie ? Suivrez-vous le fromage ? Attention car les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être.
NIS America nous propose avec son Mad Rat Dead un jeu bien particulier avec ce mélange de genre peu commun. Le coté cartoon de ses personnages et de son univers apporte une patte plutôt agréable et en opposition avec les sujets qu’il évoque. Il peut s’avérer difficile dès le début pour des non-initiés mais, petite astuce pour ne pas perdre le rythme, il ne faut surtout pas s’arrêter d’appuyer sur les touches d’actions, même quitte à faire du sur place afin de réfléchir à comment réussir certains passages. Le jeu emprunte un peu au genre Die and Retry, car il vous faudra mourir pour ensuite anticiper certains pièges et encore plus contre les boss.
Coté Gameplay, Mad Rat Dead vous propose quatre actions par le biais d’autant de touches qu’il faudra donc appuyer à l’unisson de la musique pour optimiser leur portée et leur rapidité. Il y a donc un dash, un saut, un plongeon et une charge. Il faudra alors combiner ces actions afin de venir à bout de chaque niveau. Certains obstacles vous serviront à rebondir dessus afin d’atteindre des lieux plus éloignés. Mais attention certains vous tueront directement. Lorsque vous mourrez, une horloge en forme de cœur apparait vous permettant de revenir en arrière autant de fois que vous le voulez ou que vous le devez. Vous n’avez pas de vie, la seule façon d’avoir un Game over étant de ne pas passer la ligne d’arrivée avant la fin du temps. Bien que vous remontiez le temps, le Timer du niveau lui ne fera que descendre. Pour terminer un niveau à 100% et obtenir la meilleure note possible il faudra bien entendu le terminer le plus rapidement possible en vous aidant sur votre parcours des petits triangles qui guideront votre trajet. Il faut aussi faire le plus de « Great » d’affilée possible afin d’avoir un compteur de combos élevé.
Concernant le cœur d’un jeu de rythme les musiques sont très entrainantes et donnent envie de bouger la tête en cadence. Malheureusement, vu que vous risquez de mourir régulièrement elles seront souvent coupées afin de pouvoir revenir en arrière. Les niveaux pouvant être parfois un peu longs, certains thèmes vous paraitront quelque peu redondants car la musique reste bien entendu la même tout le long du niveau et du coup tourne en boucle. Mais il est tout de même possible d’écouter chaque piste débloquée grâce au menu « sound checks ». Ce dernier vous proposera en plus de jouer le rythme sans la partie plateforme, personnellement j’aime beaucoup.

[Avis-Test] Watch Dogs: Legion
4/11/20
Watch Dogs revient après un premier épisode timide et un peu mou axé sur une histoire linéaire, un second opus débridé qui m’a vraiment plus avec beaucoup plus de possibilités de hack dans le monde. J’attendais beaucoup de ce Watch Dogs: Legion, qui dans les trailers promettait pas mal de bonnes choses. C’est avec un grand plaisir que je me suis plongé dans ce Londres futuriste.
L’histoire de Watch Dogs: Legion démarre avec Dalton Wolfe un agent secret bossant pour Dedsec (qui rappelle très fortement le bon vieux 007) dans une mission d’infiltration dans les sous-sols du bâtiment du parlement. Celle-ci ne se finira malheureusement pas très bien pour lui. Une forte explosion a lieu et suite à cela, Albion prendra le pouvoir et instaurera un couvre feu tout en installant un maximum de surveillance sur les citoyens de Londres. Une fois ce prologue finit, on est de suite plongé au coeur de la rébellion de Dedsec qui doit se reformer en tant que résistant des droits du citoyen. Une fois notre première recrue choisie, on est de suite livré à une guerre sans merci entre Albion et les gangs qui ont pris possession des quartiers de la ville. Nous serons guidés tout au long de l’histoire par l’I.A. « Bagley » qui rappelle fortement Alfred, le major d’homme dans Batman. Tout au long de l’avancement, nous nous ferons des alliés, mais également pas mal d’ennemis et ce même au sein des simples citoyens qui parfois vous reconnaîtront en bien comme en mal et vous prendrons à partit.
Côté gameplay, on reprend les bases fondées dans les précédents opus en y ajoutant quelques petites nouveautés. En plus des quêtes principales et secondaires, nous avons des mini jeux et autres activités qui sont également présents dans cet open-world tels que le jonglage ou le jeu de fléchettes ou les livraisons de type uber. Mais on les oubliera très vite tant elles n’apportent rien pour moi, mais ces activités ont le mérite d’être présentes. Les férus des 100% auront également tout un tas de collectibles à rechercher dans la ville.
Seul bémol, comme souvent chez Ubisoft, la conduite dans Watch Dogs: Legion ce n’est encore pas ça, même si cela s’améliore on est loin d’une conduite et une physique que l’on peu retrouver dans un GTA par exemple. Le feeling n’est pourtant pas mauvais, il ne manque pas grand chose pour que Ubisoft règle ce soucis. En fait, pour moi le problème vient surtout de la gestion des suspensions des véhicules. On a toujours l’impression de rouler avec des blocs de béton et c’est d’autant plus flagrant avec les motos. Cela dit, vive le futur et le mode de conduite automatique!
Le gros point fort de Watch Dogs: Legion c’est la possibilité de recruter n’importe quel pnj de Londres. D’ailleurs Ubi a fait fort ce coup-ci en donnant un semblant de vie à tout ce peuple. Chaque personne vit sa vie et bien souvent est liée à une autre. Cela m’est arrivé plus d’une fois de louper un recrutement juste parce que j’avais tué ou blessé un ami proche ou quelqu’un de sa famille. Cela marche également dans l’autre sens vous pourrez vous faire des alliés suivant vos actes. D’ailleurs, il y a un nombre assez important de styles de démarches, de combat et de voix pour qu’on ait toujours l’impression de croiser des personnages uniques.
Les combats ne sont pas foufous, ils se limitent à appuyer sur un bouton pour taper, un pour esquiver et un pour attraper son ennemi. Là où les combats s’enrichissent, c’est au niveau du choix de personnage recruté, si vous prenez un pro du combat à main nue il sera bien plus efficace qu’une grand-mère.
On a également un menu qui peut s’apparenter à un arbre de compétences dans lequel on retrouve tout un tas d’améliorations à débloquer qui seront actives pour toutes nos recrues. Cela va des armes à débloquer (toutes non létales), aux bonus de santé sans oublier les gadgets et autres bonus de hack comme la possibilité de devenir invisible (bonus complètement peté lors des infiltrations). A ces bonus et gadgets, vous pouvez ajouter ceux présents sur nos personnages à recruter, un médecin par exemple pourra avoir un pistolet tranquillisant, tandis qu’un tueur à gage sera équipé d’un fusil d’assaut et d’un magnum.
D’ailleurs, en parlant de recrues spéciales qui ont des bonus spéciaux, il y en a huit en tout à recruter en délivrant les boroughs de Londres.
Graphiquement, Watch Dogs: Legion est superbe la ville de Londres regorge de détails dans les moindres recoins, chaque quartier a sa propre âme. La nuit, la ville est encore plus sublimée avec des effets de lumière à couper le souffle, je n’ai qu’une envie le voir tourner sur la Série X! Par contre, côté optimisation ce n’est pas encore ça, j’espère voir un patch arriver pour éviter les trop nombreux plantages.
Côté bande-sonore, on a une BO riche et très éclectique, il y en a pour tous les goûts comme souvent dans ce genre de production. La VO est vraiment bonne avec un accent très british, par contre la VF pour moi n’est vraiment pas folle, les dialogues sont un peu trop clichés surtout pour les pnj que l’on recrute.
En conclusion, Watch Dogs: Legion m’a vraiment plu, les nouveautés sont excellentes et je me réjouis de le voir tourner sur la Série X car sur la One il est déjà très beau. Par contre, il ne plaira certainement pas à tous, si vous n’avez pas aimé les précédents opus c’est sûr que celui-ci ne vous réconciliera pas avec la licence. C’est typiquement le genre de jeu où j’aime me perdre dans une boucle de gameplay juste à me balader pour trouver des recrues. Une chose est sûre, si vous avez aimé les précédents opus, celui-ci devrait vous plaire. Un petit conseil, du moins au début, jouez en mode permadeath, c’est stressant, mais tellement plus enrichissant de se dire, cette recrue là, je ne veux pas la perdre!