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[Présentation] MTG Kamigawa : NEON DYNASTIE

Le bloc Kamigawa : Neon Dynasty, ou la dynastie néon en français, est disponible depuis le 18 février 2022. Il propose un retour 18 ans après la première visite du plan Kamigawa aux travers de 302 cartes. Dans cette édition extraordinaire, qui ravira les collectionneurs, 109 de ces cartes se voient avoir des altérations, du borderless en passant par des illustrations différentes aux inspirations japonaises mais aussi pour les plus chanceux des nouveaux cadres (Samuraï Frame, Ninja Frame) ou encore un nouveau traitement pour certaines cartes brillantes/foil (Soft Glow) mais également quelques cartes en version phyrexianne, langage propre à un type de créatures de Lore de Magic. Ce qui fait monter le compteur à plus de 500 cartes aux illustrations/cadres différents.

Pour découvrir ce bloc et ses nouveautés, je me suis procuré deux displays : un display d’extension et un display de draft. Le but étant de faire de belles trouvailles mais aussi quelques parties au format limité (deck de 40 cartes) format que personnellement, j’affectionne. Aux cotés, cette fois, de deux de mes meilleurs amis dont l’un d’eux est justement celui qui nous a fait découvrir Magic en 2002. C’est donc très peu de temps après que j’ai commencé à faire mes armes sur la première apparition de Kamigawa en 2004. Extension que j’ai récemment appris qu’elle avait été boudée par les fans, alors que j’en garde plutôt un bon souvenir.

Mais passons plutôt au bal d’ouverture car, mine de rien, avec pas moins de 30 boosters de 12 cartes pour le display d’extension et 36 boosters de 15 cartes pour le display de draft, cela va nous prendre du temps. La plus grande différence entre les deux displays est la rareté des cartes qui peut être trouvée dans certains boosters. L’avantage revient aux boosters d’extension qui possèdent plus de cartes aux designs altérés et généralement plus de rares et d’Unco (carte dont la rareté est entre rare et commune). Mais le booster de draft n’est pas en reste car il a l’avantage du nombre, bien que 10 des 15 cartes qu’il propose soient forcément des communes.

Nous avons donc commencé par un draft. Armés chacun de 3 boosters de draft nous avons sélectionné une par une chacune de nos cartes, se passant à chaque fois le paquet, jusqu’à former notre deck de 40 cartes. Une fois prêts, nous avons commencé notre petit tournoi en un contre un. Certains avaient fait le choix, judicieux, de se concentrer sur les samouraïs, type de créatures qu’on a tous les trois appréciés revoir ici. Les deux parties contre ce deck furent vite expédiées et nous avions déjà notre 1er du classement. Trop vite pour apprécier les éventuelles synergies avec les samouraïs. Mais certaines cartes utilisées telle que la saga «L’ère des états fracassés» ou encore l’enchantement « Terre Rugissante » ont été décisive dans ce tricolore VERT/BLANC/ROUGE qui a marché extrêmement bien. Face à lui avait été proposé un deck, plutôt basé sur les créatures- enchantement et quelques Ninjustsu en VERT/BLANC. Mais également un BLEU/ROUGE, avec des créatures-équipement et un maximum d’artefacts, plutôt orienté sur la mécanique modification.

Au sujet des mécaniques, on retrouve bien entendu le Ninjustu, apparut avec Kamigawa, premier du nom. Qui permet d’échanger une créature attaquante et non bloquée par l’adversaire par un ninja de sa main pour des effets souvent avantageux.

On retrouve également les sagas apparues avec Dominaria. Ce sont des enchantements temporaires, qui durent 3 tours en général, avec des effets différents à chaque tour. Mais pour ce bloc, ces derniers se transforment à leur fin en créatures-enchantement ou en enchantement permanent.

Nous avons également un nouveau nom de mécanique, modification, qui concerne quant à lui quelque chose qui existe déjà depuis longtemps mais qui n’avait pas de nom propre. Et un nouveau type de créatures lié à ce dernier : les créatures-équipements.

Quel plaisir aussi de revoir ces 5 dragons, un par couleur, qui possèdent la particularité de proposer le choix entre deux effets à leur mort. On ne retrouve pas, en revanche, la mécanique Bushido, qui avait été mal reçu par la plupart des joueurs.

Quant à l’histoire de cette extension, elle se passe 1200 ans après notre première visite de Kamigawa. Ce qui explique l’apparition de robots géants qu’on appelle généralement des Mechas. On peut lire gratuitement l’histoire de ce set en manga directement sur le site de MTG.
Une belle façon encore une fois de faire honneur à la culture japonaise dans cette extension exceptionnelle.

Pour conclure, ce bloc « Kamigawa : Neon Dynastie » fait la part belle à la culture japonaise dans le design des cartes avec parfois des illustrations réalisées par des grands noms japonais tels que Katsuya Terada (Illustrateur sur les premiers Zelda) ou encore Hara Tetsuo (Ken, le survivant). Mais également de façon méta en transformant cette extension en un réel GOTCHA. Ce qui devrait satisfaire bon nombre d’entre nous atteint de collectionnite aiguë. J’ai eu beaucoup de plaisir à ouvrir chaque booster de cette extension, je me sentais récompensé à chaque ouverture car j’avais le droit soit à une carte au design alternatif soit à un de ces magnifiques terrains aux inspirations d’estampes japonaises.

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