
[Avis-Test] Monster energy supercross – The official videogame 3
21/02/20
Monster Energy Supercross – The official videogame 3, développé par le studio Milestone Interactive, est un jeu de course de motocross qui met donc sans surprise en scène la Monster Energy cup.
Petit disclaimer avant de rentrer dans le vif du sujet : Cela fait bien longtemps que je n’avais pas eu entre les mains un jeu de motocross et vu que je ne suis pas fin connaisseur de ce sport mon avis concernera plus la forme que le fond.
On commence alors le jeu par créer son avatar. Le choix est alors assez varié malgré le fait qu’il soit impossible de choisir sa coupe de cheveux sans modifier son visage. On voit que Milestone a essayé de donner de la souplesse et du mouvement aux cheveux, mais malheureusement l’effet n’est pas très sexy.
Mais une fois le casque vissé sur la tête ce n’est plus qu’un détail. On passe rapidement cette étape, de toute façon il est possible de le modifier à volonté plus tard.
On lance alors sa première course, après un premier chargement un peu long. Je suis plutôt du genre role play, alors quand on me met quelques cinématiques pour présenter la course ou mon personnage, je suis à fond dedans : je me sens pilote pro sous les flashes des spectateurs venus voir du spectacle alors qu’un disciple de Michael Bay se donne à cœur joie avec la pyrotechnique.
J’enfourche ma moto en sélectionnant mon emplacement sur la grille. Je suis prêt, 3, 2, 1 c’est parti !
Et du spectacle je vais en donner car très vite je me retrouve à terre avec mes rêves de carrière pro traînés dans la boue. Est-ce la pression, le manque d’habitude ou le gameplay que je trouve alors un peu exigeant pour le néophyte que je suis. On se remet en selle, on se dit que le jeu se veut peut-être simulation, ce qui ne me déplairait pas. Mais vient le temps des sorties de route et avec elles du timer de 5 secondes quand ce n’est pas la main divine qui vient te téléporter instantanément sur le circuit. Coup dur, me voilà sorti de mon rôle. Je relance une partie maintenant pour moi chaques sauts est une épreuve. J’essaie tant bien que mal d’incliner correctement les sticks pour suivre les bonnes trajectoires, faire quelques tricks en l’air. J’essaie de me pencher plus dans les virages pour mieux les négocier, mais pas trop sinon c’est la chute. Je prends un peu de plaisir au moment où j’arrive à monter dans le classement, mais la moindre erreur est punitive. Un petit plot que j’ai percuté à quoi 5km/h me fait tomber comme une poupée de chiffon. Me voilà alors perplexe est-ce un jeu d’arcade pour le fun ou un jeu de simulation pour joueur chevronné ? Je pense qu’il faut un peu d’expérience avec le genre et une conduite pas trop bourrin pour aller plus loin.
En dehors de la carrière, il est possible d’incarner un pilote officiel dans des courses uniques, du contre-la-montre, des championnats officiels ou personnalisés. Il est également possible de choisir sa catégorie entre 450, 250 East et 250 West. Bien-sûr chaque catégories ont leurs propres pilotes et leurs circuits. Il est possible aussi de jouer avec son avatar personnel dans ces modes. Il y a aussi un mode défi qui propose, ô surprise, des défis pour apprendre les bases ou des techniques plus poussées et qui par la même occasion vous permettra de débloquer des cosmétiques. Mais le mode solo que j’ai le plus fait est le complexe : une sorte de mode libre où on s’amuse sur une zone sans sorties de route possibles. Le terrain de jeu où j’ai rentré mes premiers tricks et où je me suis vraiment amusé.
Coté multijoueurs, Je n’ai pas eu l’occasion de tester le Nintendo switch online car aucuns salons n’étaient disponibles à ce moment-là. Il y a aussi la possibilité de faire du multijoueurs local. J’ai vu que le multijoueurs proposait un mode « Chasse aux trésors » sur la carte du complexe, j’aurais aimé tester cette dernière, mais malheureusement aucun compagnon borgne n’as répondu présent.
Passons à la partie que j’aime le plus dans ce genre de jeux : l’éditeur de circuit, qui, après un assez long tuto vous fera créer un circuit de A à Z, vous laissera libre de créer le circuit de vos rêves. Ce rêve Se limite tout de même à la taille du stade que vous choisirez mais il est tout de même possible de bien s’amuser, c’est même devenu mon second terrain de jeux car il est possible de tester le circuit à tout moment ce qui vous laisse alors libre dans le stade.
Il est aussi possible de personnaliser son avatar avec un grand choix de cosmétiques et de marques mais ce choix est encore plus important pour sa bécane et j’adore. Bien sûr il faudra jouer pour débloquer les cosmétiques ou les pièces que vous voulez. Les pièces changent en plus les caractéristiques de votre engin. On peut en plus enregistrer plusieurs préréglages pour s’adapter à tous les circuits. C’est suffisant pour que j’enfourche à nouveau ma moto pour gagner des points. Cette fois-ci en vue à la première personne pour plus d’immersion.
Pour conclure, Monster Energy Supercross – The official videogame 3, est le genre de jeu qu’on appelle un jeu de niche. Le public visé est plutôt les personnes intéressées par ce sport mécanique qu’est le motocross. Les joueurs ne sont pas là par hasard et Milestone à l’air de vouloir les gâter avec un jeu complet et plutôt beau sur switch. Et le défi est tout de même présent à mi-chemin entre l’exigence d’une simulation et le fun d’un jeu arcade. La Switch vous permettra de vous entraîner partout et une fois l’adaptation faite de profiter pleinement de toutes les options proposées par le jeu. Si, comme moi vous n’avez pas l’habitude, il vous faudra alors de la patience pour arriver à vous faire à la physique du jeu.
N’oubliez pas qu’après la chute il faut tout de suite se remettre en selle.
[Court-métrage] TIE Fighter
17/01/20
Découverte d’une petite pépite, un court-métrage (vraiment petit, moins de 10min) qui envoie des patates aussi bien visuellement que musicalement. En effet, on se retrouve plongé dans une bataille spatiale sur fond de musique rock, le tout dans un style animé qui nous en met plein la vue avec de l’action non-stop.
Je vous laisse découvrir ce chef-d’oeuvre et surtout n’hésitez pas à jeter un oeil à sa chaîne qui regorge de dessins ou d’anime très typé année 80.

[Avis-Test] The Outer Worlds
26/11/19
Outer Worlds m’intéressait dès les premières images. Malgré tout, j’ai eu énormément de mal avec la communication sur le jeu. Certes ce sont des anciens de l’équipe qui étaient aux commandes de l’excellent Fallout New Vegas qui nous ont pondu ce très bon Outer Worlds, mais je n’aimais pas du tout cette optique de « on va faire mieux que Fallout, on est les boss » (j’exagère à peine :p ). Je leur ai laissé leur chance et force est de constater qu’ils ont plutôt bien réussi leur pari. Mais gardez bien à l’esprit que ce n’est PAS un Fallout, vous pourriez être déçu.
Notre héros sort tout juste d’une hibernation sur un vaisseau colonial qui s’est perdu alors qu’il était en route pour Halcyon, une colonie très éloignée de la Terre. Réveillé par un savant fou, on se retrouvera très vite au milieu d’une conspiration obscure qui menace de détruire la colonie. Au fil de notre exploration, on découvrira des factions se disputant le pouvoir, les choix seront rudes mais il faudra les faire pour déterminer le déroulement de notre histoire.
Le gameplay est plutôt classique dans le genre Action RPG à la vue FPS. Malgré le peu d’armes vraiment différentes, elles sont toutes agréables à utiliser, le feeling est très bon et j’ai pris pas mal de plaisir à tout tester (surtout les armes scientifiques).
Pour parcourir la galaxie et exploser les monstres sur notre chemin, on pourra partir avec deux équipiers, je vous laisse découvrir les coéquipiers que l’on croise sur notre route tant leur découverte et dialogues sont excellents. D’ailleurs lorsque vous commencez à partir avec deux potes, le jeu bascule littéralement en very easy tant ils sont puissant au niveau de leurs attaques, en contrepartie, leur santé c’est vraiment pas ça au début du jeu. Comme dans tout bon RPG qui se respecte, le Héros de Outer Worlds dispose d’un excellent arbre de compétence qui permet de se faire quelques builds bien différents et de configurer notre style de jeu comme bon nous semble.
Là où Obsidian fait très fort, c’est au niveau de nos choix de dialogues et de nos actions au fil du temps. L’histoire est prenante et ils ont réussi à toujours nous mettre le doute sur nos choix, on n’est jamais certain d’avoir pris la bonne décision pour le bien de tous.
Graphiquement, il faut être clair, The Outer Worlds n’est pas spécialement fou techniquement parlant. Par contre, il nous offre des décors somptueux et très colorés. Chaque planète a son propre écosystème et c’est toujours un dépaysement lorsqu’on les découvre. Je regrette juste que les mondes à explorer soient si petits, au final on se retrouve avec de très larges couloirs, certes très beaux, mais cela restreint l’exploration pure.
La VO est vraiment de très bonne facture. Cela dit, j’aurais clairement apprécié avoir une vf sur ce jeu pour une meilleure immersion en particulier au vu du nombre de dialogues qu’il y a surtout que les sous-titres sont minuscules même sur un grand écran.
En conclusion, Outer Worlds est une petite pépite qui vous comblera de longues heures avec des quêtes à foison et des dialogues vraiment fun qui rappellent les bons vieux Fallout. Une surprise qui est d’autant plus agréable que je n’en attendais pas grand chose surtout à cause de leur communication sur le titre. Si vous aimez les RPG typés space opera avec un humour omniprésent, Outer Worlds est fait pour vous. Par contre, même si il fait au premier coup d’oeil penser à un Fallout, beaucoup de choses nous rappellent que ça n’est pas le cas, faites donc attention à ça avant l’achat. Cela dit, pour la fin d’année ça fera toujours un excellent cadeau à se faire.

[Avis-Test] Code Vein
20/10/19
En tant que fan de Dark Souls et des jeux du même style, j’ai gardé un oeil très curieux sur Code Vein. Après avoir eu la chance de le tester à la Gamescom, j’ai de suite été conquis, l’univers m’avait l’air bon et le gameplay était vraiment agréable avec une difficulté bien dosée. C’est du coup avec joie que je me suis plongé dans ce jeu.
L’histoire prend place dans un futur post-apocalyptique où l’on incarne des protagonistes pseudo gothiques/vampires, on aime ou on aime pas, ça a son propre style (perso ce n’est pas trop mon trip mais on s’y fait). Au cœur de ce monde en ruine se terre tout un tas de monstres qui sèment le chaos. Nous faisons partie de la société Revenant, le dernier bastion de la société humaine sur terre prêt à en découdre pour remettre un peu d’ordre dans tout ce beau bordel. Afin d’avoir la puissance nécessaire pour décimer ces hordes d’ennemis, ils décident de renoncer à leur humanité et de se servir du « don de sang » afin de devenir presque immortels et avoir les pouvoirs nécessaires afin de vaincre leurs ennemis. Seul problème avec ce don, leur perte de mémoire, on pourra y remédier en découvrant quelques artefacts sur notre route et ainsi mieux comprendre notre passé et ce qu’il nous arrive.
Concernant le gameplay, je me suis étonné, surtout au début de ne pas voir « FromSoftware » sur la boite du jeu tant ils ont repris des idées de leurs jeux. Cela dit, ils le font très bien et au final après plusieurs heures de jeu, on se rend vite compte de la profondeur que Code Vein a et des subtilités que propose son gameplay. Du coup, pour tous ceux qui ont joué à un Soul’s, vous prendrez très vite vos repères avec les combats et le système de parade/esquive. Petit bonus dans les combats, les backstabs ont une animation juste sublime et différente suivant le voile porté. N’oublions pas son système d’xp/monnaie qui rappellera les âmes.
Le système de dons qui nous offre des pouvoirs puissants sous forme de combos ou de passifs, nous donnant des bonus de vitalité, d’endurance ou de force sont assez nombreux avec un multitude de choix suivant le code sanguin que l’on a choisis. Ces codes sanguins se débloquent petit à petit en avançant dans le jeu. Mais faites attention, certains peuvent être loupés si vous ne fouillez pas assez les zones, vous risquerez de passer à côté d’améliorations importantes. Ces dons peuvent également être combinés avec ceux de votre compagnon afin d’offrir des enchaînements surpuissants mais qui consomment un grand nombre d’Ichor. Au final, ce système de classes de personnages est très flexible et peut être modifié à n’importe quel moment pour changer de style de combat.
On pourra choisir de parcourir le monde en duo avec un partenaire plus ou moins efficace suivant celui qui vous prendrez avec vous, ou au choix partir en solo en laissant votre camarade à la base. Cela dit, n’oubliez pas que vous perdez par la même occasion le « don d’offrande vitale » qui vous permet de vous relever en cas de mort. Le jeu devient par la même occasion bien plus compliqué en solo, mais le challenge en vaut la chandelle si vous aimez ça. Du coup, vous vous en doutez, le jeu est également totalement faisable en coopération avec un ami et l’on peut choisir aussi d’avoir ou non notre compagnon d’arme avec nous en plus.
Code Vein offre également un petit bonus à l’histoire avec les profondeurs qui sont des petits donjons avec des boss à tuer qui font office de zone de farming lorsque l’on est en manque d’objets en particulier.
Concernant l’équipement pour le combat, ici point d’armure mais nous pouvons tout de même porter des « voiles de sang », qui se portent comme un manteau et offrent des statistiques qui colleront à votre style de combat. Ensuite du côté des armes on a un large panel d’épées (large, dague, à une main,…), des faux, haches et même des mousquets, autant vous dire qu’on a de quoi s’amuser. On pourra également étoffé les attaques à distance avec de la magie mais personnellement, je ne les ai pas trouvé si efficaces que ça et j’ai préféré rester avec mon gros espadon à deux mains. Faites par contre bien attention à votre poids dans le jeu qui est principalement lié au voile porté car vous risquerez de vous retrouver avec des roulades de mollusque.
Graphiquement Code Vein est loin d’être fou, il y a pas mal d’aliasing et de flous de distance mais à côté de ça, il offre des paysages dignes des meilleurs rpg avec un level design plutôt bien recherché et très tortueux. Si vous aimez (ou détestez) vous perdre dans des labyrinthes, vous allez adorer la Cathédrale du sang sacré qui m’a fait arracher pas mal de cheveux tout en étant superbe à visiter avec son petit côté Anor Lando. Au début, j’avoue que j’ai eu un peu peur avec le côté animé des personnages, mais après quelques heures de jeu on s’y fait très vite et au final le rendu est convainquant, ils ont leur style, c’est parfois assez spécial mais ça change du style Heroic Fantasy. Les ennemis sont variés et plutôt stylés avec de belles petites cinématiques de présentation des différents boss qui pour certains sont impressionnants.
Concernant la bande sonore, on a une vo qui est très bonne, je conseille d’ailleurs de jouer avec la langue japonaise qui a une intonation bien meilleure que l’anglais. Tout comme un Dark Souls, les musiques sont très discrètes mais quand elles débarquent elles sont magnifiques, elles accompagnent généralement les combats de boss avec un style qui leur est propre, ou commencent à s’exciter lorsqu’une embuscade arrive sur nous.
En conclusion, gardez bien à l’esprit que ce n’est pas un Dark Souls même si, Code Vein reprend beaucoup d’idée de cette saga, il a sa propre âme et ses propres mécaniques de jeux qui changent pas mal par rapport à un Soul’s. Certainement pas le plus joli des jeux même si son design est excellent, on a par contre un gameplay maîtrisé qui ne souffre d’aucun défaut.
Une chose est certaine, Code Vein est vraiment un excellent soul’s like à la sauce animé. Etant plus facile qu’un Dark Souls, si vous voulez vous essayer à ce style de jeu en douceur, Celui-ci fera un bon départ pour enchaîner sur les Dark Souls.

[Avis-Test] Ghost Recon Breakpoint
18/10/19
J’avais plutôt bien apprécié le précédent opus Wildlands et son changement radical en monde ouvert qui offrait un gameplay assez différent des autres Ghost recon. Ce Ghost Recon Breakpoint reprend du coup ce même gameplay en monde ouvert, en y ajoutant quelques mécaniques tirés de the Division qui, perso, me plaisent mais ça ne sera sûrement pas le cas pour tout le monde. En tout cas, c’est avec plaisir que je suis parti explorer l’île d’Aurora
Au départ, notre Ghost était parti pour une simple mission de reconnaissance sur Aurora. La mission tournera très vite mal lorsque notre hélicoptère se fera abattre par une nuée de nano-drones. L’enquête sur cet archipel montrera très vite que les entreprises de hautes technologies sont sous l’emprise d’une entité malveillante. On y retrouve très vite nos ennemis jurés, les Wolves, ce groupe d’anciens para-commandos mené par notre ancien frère d’arme, le colonel Walker. Cette troupe se voit maintenant dotée de technologies aussi avancées que nous, voire plus avancée. Les combats deviennent de plus en plus ardus à mener et votre plus grosse hantise sera de croiser les drones sur-armés qui ne feront qu’une bouchée de votre peau si vous ne vous préparez pas au combat. Bienvenue au coeur de cette île hostile bourrée de technologies!
Le gameplay de ce Ghost Recon Breakpoint n’a pas fondamentalement changé mais s’est vu ajouté tout un tas de petites idées reprises d’autres titres d’Ubisoft. On a notamment maintenant un système de loot avec les même codes couleurs que Division. L’arbre de compétence est toujours présent avec quatre classes à choisir (on pourra par la suite switcher d’une à l’autre à souhait), le feeling des armes est également le même que celui de Division avec par contre ici la possibilité de réussir des headshot d’une balle.
L’infiltration et la discrétion est toujours au cœur du gameplay, l’ia a de bonnes techniques bien fourbes pour te faire sortir de ta planque en te chassant et te contournant. Par contre parfois l’IA a des comportements qui m’ont un peu fait rager, le pire étant lorsqu’elle te repère alors que tu es à 400m avec un silencieux et sait directement où tu es juste en voyant un cadavre sur le sol.
Une bonne idée dans ce titre mais qui n’a vraiment pas été mise en avant, c’est son petit coté survie, tout y est, mais rien n’est utilisé à 100%, on peut craft tout un tas d’objets pour s’aider dans nos combats, mais personnellement j’ai dù le faire une ou deux fois à tout casser dans ma partie. Pareil pour les bivouacs qui auraient pu servir de point de ralliement pour gérer nos futures attaques, ils ne servent au final que de point de TP où on prend le boost d’xp pour monter nos levels plus rapidement. Sans oublier les blessures qui m’avaient surpris dès le début du jeu avec la possibilité de se faire un bandage au risque de boiter est au final très anodin.
En tout cas, en terme de contenu, on a vraiment de quoi s’occuper de très longues heures, aussi bien du côté des missions principales ou secondaires que des missions annexes, on en a peut-être même un peu trop, on est vite submergé par une tonne d’objectifs et informations en tout genre sur la map.
Graphiquement superbe, on a un large monde bourré de détails, techniquement parlant, il n’y a pas trop d’alliasing et la distance d’affichage est vraiment énorme.
La map est très grande, même si légèrement plus petite que dans Wildlands, elle n’en est pas moins fournie en lieux intéressants à visiter. J’aurais par contre aimé que le jeu nous pousse un peu plus à l’exploration, j’ai eu l’impression de louper des lieux intéressant juste parce qu’on utilise instinctivement l’hélicoptère pour nos déplacements. On a par contre quelques petits bugs parfois gênants, comme être éblouit par le soleil dans la lunette de notre snipe alors qu’il est dans notre dos ou alors de voir notre personnage bloqué dans une texture.
La vf, comme souvent chez Ubisoft est plutôt bonne même si parfois ça manque d’intonation, certains doubleurs n’étaient pas à fond dans leur rôle. Concernant la musique, elle est très discrète et s’oubliera très vite.
Au final, on se retrouve avec une suite de Wildland qui ressemble à un jeu hybride de Ghost Recon et de The Division. Personnellement, ça ne me dérange pas trop car ils ont ajouté des éléments de gameplay qui me plaisent. Mais il ne faudrait pas qu’ils se perdent de trop à mixer leurs titres, on risquerait de perdre l’identité des jeux et on aurait du coup l’impression de clairement toujours jouer aux mêmes jeux. Cela dit, si vous aimez la coop et que vous avez apprécié Wildlands et the Division, ce Ghost Recon Breakpoint devrait vous plaire. Par contre je ne peux pas passer à côté d’un réel point noir dans ce joli tableau, les micro-transactions qui sont vraiment trop nombreuses et je vous jure que de passer de Borderlands 3 où il n’y en a pas du tout, ça fait un sacré choc!