
[Avis-Test] Strike suit Zero Director’s cut
26/05/19
Strike suit Zero Director’s cut est un jeu développé par le studio Born Ready Games. Initialement sortie en 2013 sur PC, puis sur consoles de salon en 2014, ce jeu s’est finalement retrouvé en 2019 sur Nintendo Switch.
Et croyez-le ou non mais je n’avais jamais eu l’occasion de tester ce jeux depuis tout ce temps. J’en avais entendu parler, j’avais vu des images et j’étais aguiché, mais de jeux en manettes, je n’avais pas eu cette chance. Mais aucun regret ! Quel plaisir de découvrir ce titre sur Switch et pouvoir emporter partout ce petit bijou. Je suis quelqu’un d’assez RP, c’est à dire que j’aime m’imaginer dans un rôle et le jouer à fond, et piloter des vaisseaux dans l’espace, depuis Starfox sur 64, ce fut toujours un de mes plus grands plaisirs !
Strike suit Zero, vous plonge dans un univers en guerre entre L’United Nation of Earth (UNE) et les colonies indépendantistes, dans la peau de Addams pilote de l’UNE à bord d’un appareil de combat APEX. Vous êtes alors affectés à la 17ème plateforme de défense orbitale en compagnie de votre chef d’escadrille Reynolds.
Vous voilà alors assis au fond de votre siège, après quelques déboires qui vous ont valu une jolie petite sanction disciplinaire. Un joli petit billet pour une évaluation à proximité d’une plateforme de défense. Où vous allez devoir apprendre à nouveau les bases du pilotage, entre missions d’escortes et de nettoyages, ne cachez pas votre joie voyons !
Mais comme les bonnes nouvelles n’arrivent jamais seules, quelques coloniaux vous attaquent et votre riposte ne se fait pas attendre. Vous prenez la cible la plus proche en chasse, jouant sur vos boosters pour vous aligner correctement jusqu’à ce que l’ennemi soit à portée de vos canons plasma. Vous faites feu, les boucliers adverses tombent et la salve de missiles que vous lancez après lui donne le coup final. Vos commandes trembles et vos détecteurs s’excitent, vous subissez des tirs alors que vous sortez des débris de votre adversaire. Vous virer de bord pour éviter les tirs, mais le missile lui vous suit à la trace. Vous déclenchez alors votre EMP in extremis pour éviter de lourds dégâts. Vous prenez en chasse votre nouvelle cible vous faites tomber à nouveau ses boucliers et Reynold arrive et détruit votre cible. Avec un joli travail d’équipe, que vous avez principalement mené seul, vous repoussez les coloniaux. Fort de vos nouveaux exploits, vous êtes affectés à une nouvelle mission avec Reynold, escorter le Proteus jusqu’à un centre de recherche. Là-bas vous serez affectés à un tout nouveau type de chasseur, le Strike. Un vaisseau capable de se transformer en robot avec un système de visée dernier cri et une capacité de destruction augmentée. Et vu les combats dantesques qui suivront un peu de puissance n’est pas de refus.
Strike suit Zero, s’apparente à un shoot them up en 3D. La première chose que vous verrez c’est que visuellement c’est beau, de belles couleurs. Les vaisseaux laissent des petites traînées de couleurs en fonction de la faction.
La deuxième chose qui va vous frapper, c’est la difficulté de s’orienter dans l’espace : vu qu’il est possible de tourner sur tous les axes et que dans l’espace il n’y a pas vraiment de notion de haut ou de bas, il faut un bon moment d’adaptation pour bien prendre en main la direction, on regrette de ne pas pouvoir utiliser le gyroscope de la switch pour aider sur la visée. Il ne faut pas hésiter de switch en mode Strike pour utiliser la visée automatique et permettre des virages très très serrés, pour repasser ensuite en mode vaisseau et foncer sur les adversaires.
Sinon à part cela c’est assez jouissif, les combats sont impressionnants et il y a parfois trop de choses à l’écran. Je n’ai pas eu de ralentissement ou du moins pas abusif.
J’aime surtout la vue interne au cockpit, où on peut choisir de laisser apparaître ce dernier ou d’avoir une vue à la première personne avec uniquement le HUD.
On aime la bande son, aux inspirations japonaises. Le genre à vous donner envie de vous immerger complètement, installés dans votre lit, un casque sur les oreilles : on se sentirait presque dans le cockpit de notre Strike.
Ce jeu plaira aux fans de combats spatiaux ou de Mecha. Les commandes sont un peu dures à prendre en mains mais une fois le cap passé c’est un réel plaisir. On en prend plein les yeux et parfois même un peu trop.
6 ans après sa première sortie, ce jeu est à découvrir pour ceux qui, comme moi, seraient passés à côté ou à redécouvrir car en plus des 13 missions de base cette édition director’s cut ajoute 5 nouvelles missions qui mettront vos capacités de pilotes à rude épreuve.
Une petite perle pour votre Nintendo switch.

[Avis-Test] Rage 2
19/05/19
Même si cela date, je garde un bon souvenir du premier Rage qui est sorti en 2011. Ce n’était pas la claque du siècle, mais il avait réussit à capter mon attention. Vous vous doutez bien que lorsque l’on a apprécié un jeu il y a pas mal d’années, voir une suite débarquer titille vite la curiosité. C’est donc avec un intérêt modéré que j’attendais ce Rage 2! J’avais adoré le premier mais le côté coloré et déjanté qui en soit n’est pas déplaisant. J’adore ce style mais il me laisse perplexe par rapport à l’univers que j’avais connu dans le premier opus. Je me suis tout de même plongé dans cette suite avec joie et l’ai apprécié à sa juste valeur.
Le scénario de Rage 2 prend place trente ans après l’histoire du premier opus. On est toujours sur une terre dévastée par une chute de météorites où seule une faible partie de la population a survécu et du coup cela laisse place à un monde post-apocalyptique déjanté et très coloré fort proche d’un Borderlands sur ce coup. Les quelques survivants ont créé des clans qui ne sont clairement pas là pour taper la causette mais plutôt pour tuer et massacrer tout sur leur route. Une figure faisant office d’autorité se nommant Martin Cross tente de diriger d’une main de fer ce vaste monde avec ses troupes de militaires et ainsi prendre possession de toutes les ressources. Je vous laisse donc imaginer le joli bordel qu’il se passe un peu partout lorsque les différentes factions se mettent sur la tronche. On est rapidement promu Ranger Texas Walker pour tenter de remettre de l’ordre dans ce monde dévasté à coup de bastos. Par contre, j’ai trouvé ce Rage 2 vraiment trop court, une bonne quinzaine d’heures de jeu pour boucler le scénario tout en traînant sur un grand nombre d’objectifs secondaires qui se trouvaient sur ma route.
Le gameplay de Rage 2 a pas mal changé par rapport à ce que je me souviens du premier opus. Ici point de discrétion, pas la peine de se cacher non plus, sortez avec votre arme préférée parmi un large panel de choix comme le bon vieux fusil à pompe, l’hypercannon voire même pour les fans de Michael Bay, le bon vieux lance-roquettes qui offrira de jolis effets pyrotechniques, ou alors vous pouvez simplement sortir vos petits gadgets comme les boomerangs ou les grenades. Chaque arme a un mode de tir spécial lorsque l’on passe en mode « Overdrive », les rendant encore plus puissantes. En parlant de ça, notre armure qui rappelle fortement celle de Crysis nous offre un joli panel de pouvoirs spéciaux comme le simple dash, l’écrasement qui permet de créer une puissante onde de choc lors d’un saut ou alors mon petit préféré la « destruction » qui crée une puissante explosion cinétique permettant au choix de tuer des ennemis faibles ou de simplement détruire l’armure des adversaires un peu trop équipés. Franchement, on a de quoi s’amuser sur ces terres désolées, par contre, pour moi, là où le bas blesse, c’est au niveau des objectifs secondaires qui, je trouve, ne sont pas vraiment intéressant. Ils consistent juste en des nettoyages de zones pour reprendre des points de contrôle à l’ennemi, pour un jeu purement solo j’aurais aimé un truc un peu plus scénarisé, mais, mettez moi ça en coop et je retourne le jeu dans tout les sens 😉 . Côté véhicules, on est pas en reste, dès le début nous recevons le Phénix, un véhicule armé pouvant être amélioré avec un armement ultra puissant, mais, un peu comme dans le jeu Mad Max, nous pouvons ramener les véhicules trouvés un peu partout sur la map et ainsi les stocker dans notre garage pour les utiliser plus tard, en tout une bonne dizaine de voitures et motos seront de la partie. Par ailleurs, avec votre Phénix, vous pourrez vous essayer à l’attaque de convois qui traînent un peu partout sur la map. Ces convois sont lourdement protégés et vous donneront du fil à retordre si vous y aller avec un véhicule non amélioré.
Graphiquement, il est clair que Rage 2 est loin des standards actuels, le jeu a techniquement pas mal de retard et souffre d’un flou omniprésent et de pas mal de textures légèrement baveuses, on sent que le moteur Apex commence à avoir du mal à suivre. Cela dit, l’univers en lui même est excellent et vraiment plaisant à parcourir avec notre véhicule déglingué à la Mad Max mais sur-armé. Les différents biomes sont bourrés de détails et la map regorge de petits easter egg plutôt bien cachés qui vous demandera de fouiller chaque zone si le coeur vous en dit.
Côté bande sonore on est plutôt bien servi avec des musiques discrètes mais bien péchues suivant le rythme du combat, ce n’est pas DOOM mais l’idée est là. Quant à la VF, je l’ai trouvé bonne et amusante à souhait, il y a un bon nombre de références et de gags dans les dialogues, on est vraiment à milles lieues des jeux ultra sérieux. Le son des armes et explosions est plus que convaincant et éveille nos sens en plein combat, par contre pour ce qui est des véhicules j’ai trouvé que ça manquait légèrement de puissance (ils sont où les gros V10?).
En conclusion, j’ai comme un arrière goût de manque, c’est difficile à expliquer car le jeu est clairement loin d’être mauvais, je m’attendais peut-être à beaucoup plus ou alors mes souvenirs du premier Rage sont différents de ce que le jeu était réellement, il faudrait que je me le refasse. En tout cas une chose est certaine, Rage 2 ravira tous les joueurs recherchant un FPS bien bourrin et déjanté qui assume son côté série B sans aucun complexe! Je pense par ailleurs que ce jeu aurait vraiment mérité un mode coop.

[Avis-Test] Dark Devotion
12/05/19
Une fois les lourdes portes du temple passées, la lumière se tamise, l’obscurité et le froid prennent place, le bruit de nos armure résonnent en ces murs. J’avance lentement dans ces couloirs, quand sort de l’ombre un être répugnant, la peau ternie par des années sans lumière, ses haillons en lambeau et une lenteur que seule la mort parvient à surpasser, laissant traîner à sa suite une lame effritée et rouillée. Cette créature a certainement été jetée ici pour ses pensées ou ses actes hérétiques, je ne laisserai pas cet être souillé ma vision plus longtemps. Tu es poussière désormais. Je m’enfonce plus loin et je rencontre l’horreur, une impureté, enfant difforme d’une fausse divinité. Cette infamie, recroquevillée a la peau des cendres, on devine sa carcasse directement sous son cuir. Mais en même temps qu’est ce que pourrait bien manger cette créature haute comme dix hommes en ce lieu ? Je suis Templière, ma foi est mon arme, elle illumine de son scintillant ma voie et tranche ses opposants par la volonté de mon Dieu. J’occis cette ignominie, pour la gloire de notre croisade ! Tu es poussière désormais…
Plus loin était-ce un homme, une femme?! Qui d’un coup me fit passer de vis à trépas? Avant d’atterrir ici, ce “refuge” accueillis par ce chat noir a ma gauche. Mais pourtant je suis vivante. Est ce le fait que j’ai voué mon âme a cette juste cause, qui m’as valu de revivre ici. Même si ce “refuge” est peuplé par bon nombre d’impur, je me retrouve seule. Séparée de mes frère et soeurs, ainsi que de mes biens. Mais je ne perds pas de vue notre objectif et ma foi est intacte, même armée de mes seuls poings je vaincrai les ennemis de ce donjon.
Je m’enfonçais, de plus en plus loin, surpris par les pièges ou les créatures qu’enfantait ce lieu de perdition. Priant à mes divinités avec toute ma foi pour qu’elles m’apportent un peu d’aide dans cette tâche. Mais ma volonté ne fut pas suffisante et ces viles créatures m’éviscérèrent… De retour au refuge des impurs, j’entrepris de chercher de l’aide, l’acier étant plus dur que mes os. Je rencontrais, Bones, le forgerons et quelques autres figures dont l’un me donna une quête en promesse d’objets utiles.
Il y avait aussi cette stèle aux lueurs violacées auquel je pouvais offrir des fragments violet récupéré sur les monstres. Je me sentais bénie par ces offrandes et prête à m’enfoncer toujours plus loin dans ces couloirs.
J’ai parcouru mainte fois ces couloirs, affronté de nombreuses fois ses êtres, je suis descendue profondément dans ces sous sols. J’ai rencontré des entités cauchemardesques, difforme, aux pouvoirs surnaturels. Mais celle dont vous devriez vous méfier le plus, c’est ce maudit petit corbeau rouge…
J’approche de la vérité.
Dark Devotion est développé par le groupe indé français “The Arcade Crew”. C’est un jeu 2D assez sombre, dans un univers dark fantasy.
L’univers est donc très proche de celui d’un Dark Souls avec une mécanique de jeu très métroidvania. Des inspirations très bien choisies pour un rendu satisfaisant.
La difficulté est au rendez-vous, mais l’acharnement est vite récompensé, que dis je votre dévotion à ce jeu est récompensé! N’oubliez pas la petite stèle violette, à gauche du spawn.
La bande son est sobre et reste plutôt en arrière plan, mais se marie très bien avec l’ambiance du jeu. Les bruitages sont donc plus en avant et sont du plus bel effet.
L’environnement est parfois extrêmement sombre, ce qui est parfois gênant, et on hésite facilement au début a prendre une torche plutôt qu’un bouclier ou un livre de sorts. Les patterns des monstres et des boss sont facilement identifiable et l’approche de ces derniers en devient de plus en plus simple avec le temps. Je suis très vite passé de la souffrance au réel plaisir et j’ai enchainé les heures de jeu ensuite.
Mais le jeu est visuellement beau, l’action est toujours claire et lisible, ce qui est important. Il n’y a pas de frustration, car l’échec est généralement dû à une mauvaise lecture des mouvements de son adversaire. Un mauvais move, ou après avoir trop tiré sur l’endurance.
Il faut prendre soin du choix de ces équipements. Même si l’interface est simple et limitée, il y a de quoi faire. Entre les armes, les boucliers, les livres, les armures, les accessoires, les consommables et les runes. Il y a vraiment tout un arsenal de choix pour vous équiper.
Le loot des ennemis et des élites, qui sont les même légèrement plus grand, plus résistant et doré, ainsi que celui des coffres sont toujours les bienvenus et leur chance d’apparition est équilibrée de mon point de vue. Il existe aussi des loot non aléatoire, qui permette d’avoir des équipement “sûr” pour passer certaines zones.
La foi est un élément important, sans trop l’être, on peut s’en passer pour avancer, mais il permet d’ouvrir des portes, de se soignés ou d’obtenir des bénédictions mais aussi de perdre des malédictions. Mais lorsqu’il faut l’utiliser contre un boss, là c’est autre chose. Mon conseil, c’est de prendre son temps. Apprendre les paterns des boss, calmement tenter des approches, cancel une attaque par une esquive, mourir et réessayer.
Ce jeu a pour moi les qualités pour intéresser fortement les speedrunners chevronnés!
Pour finir, Dark Devotion n’est pas un bon jeu, c’est un excellent jeu! Bien pensé, bien équilibré. Ou on vous balance comme ça dans la jungle sans vous prendre par la main… Et on apprend, on souffre beaucoup au début, mais qu’est ce qu’on finit par l’aimer ce jeu…
Et je ne peux que confirmer ce que les devs annonce sur leur site “The Arcade Crew is dedicated to produce and publish awesome indie games with a retro feel from small creative teams.”C’est du beau boulot! J’en veux encore! Est-ce que je vous recommande ce jeu?
Clairement oui!

[Avis-Test] Mortal Kombat 11
30/04/19
Comme beaucoup le savent, je n’ai jamais été un grand joueur de versus fighting, on peut même dire sans complexe que je suis nul dans ce domaine. Malgré tout, il y a des licences que j’apprécie pour leurs contenus solo ou vs I.A. et Mortal Kombat fait partie de ceux là depuis plus de 20 ans! Son côté sanglant et spectaculaire fait toujours son petit effet, et même si on ne maîtrise pas la totalité des combos, on arrive tout de même à réaliser des combats assez plaisants à voir et à jouer.
On reprend l’histoire là où on l’avait laissé dans le Mortal Kombat X avec un Dark Raiden qui a décapité Shinnock. Cela n’aura pas du tout plu à Kronika, la gardienne du temps et certainement la déesse la plus puissante par la même occasion. Elle décidera avec son acolyte Geras de modifier le court du temps et de mélanger les générations (pour notre plus grand bonheur). On retrouvera du coup nos Héros sur près de 30 ans dans cette saga, autant dire que le choc des générations sera au rendez-vous. Vous comprendrez très vite que les combats entre les protagonistes du royaume Terre et celui de l’Outre-Monde seront intenses.
Au final, le mode histoire est vraiment plaisant surtout grâce à son grand nombre de cinématiques et vous tiendra en haleine entre 5 et 7h de jeux suivant la difficulté choisie.
Le gameplay est resté grosso modo le même depuis Mortal Kombat X, je vous dirai, à quoi bon changer quand ça fonctionne bien? Les pros prendront un malin plaisir à maîtriser les combos qui s’enchaînent toujours aussi nerveusement. Les autres comme moi, seront heureux d’en sortir de temps en temps et de finir son combat sur une Fatality histoire de bien se faire plaisir. En tout cas, Mortal Kombat fait partie de ces rares jeux de combats où j’arrive à m’amuser et à trouver les combats impressionnant sans avoir une maîtrise parfaite de mes combattants. Le X-Ray a disparu au profit du Fatal Bow utilisable qu’une fois par combat lorsqu’il nous reste plus ou moins 30% de santé. Un coup fatal et toujours aussi classe qui utilisé au bon moment peut retourner le sort du combat. Petit soucis pour moi dans la difficulté, surtout au niveau des tours du temps, certaines sont affreusement hards à boucler!
La crypte est toujours présente et a vraiment bien évoluée dans cet opus, on a droit cette fois-ci à une vue TPS et notre personnage bouge plus fluidement dans ce petit monde ouvert (on n’est loin d’un vrai jeu type TPS, mais c’est bien plus agréable que le style « case par case » qu’on avait dans le MK X). Par ailleurs, dans cette crypte on y trouvera pas mal de petits easter egg qui étofferont l’univers du jeu et certains objets permettent de faire évoluer notre personnage afin de pouvoir accéder à des lieux bloqués. Au final, j’ai passé pas mal d’heures dans cette nouvelle crypte à essayer de trouver un maximum de choses.
Je regrette qu’il manque quelques persos habituels à la série et pourtant on en croise certains dans le mode histoire. Les grosses pertes pour moi dans ce rooster sont: Reptile, Mileena, Goro et Ermac. Malgré tout, on a tout de même un nombre de personnages jouables assez nombreux (25 combattants au total) avec quelques nouveaux qui ont leurs propres panel de coups que je vous laisserai découvrir par vous même. Par contre, je ne suis pas du tout fan du look zombie d’une grande partie des combattants, cela dit dans le lore de ce Mortal Kombat 11, on n’a pas trop le choix.
Graphiquement, ce Mortal Kombat 11 arrive encore à nous surprendre, c’est super beau, le jeu fourmille de détails dans tous les sens et ce aussi bien au niveau des combattants que dans les décors (qui vous feront parfois perdre des combats si comme moi, vous vous extasiez sur ces derniers). Par contre, ce n’est pas non plus un point négatif, mais j’ai trouvé ce Mortal Kombat plus coloré et lumineux que le précédent opus. Les cinématiques sont juste sublimes et la transition cinématique vers le gameplay est fluide et sans accroc. En plus d’être beaux, les combats sont fluide et le jeu ne souffre d’aucun ralentissement, c’est toujours important cette stabilité dans ce style de jeu. Côté bande son, les choix musicaux sont plutôt bons et accompagnent bien les combats, on a même droit à une vf plutôt correcte.
En conclusion, les studios de NetherRealm nous fournissent encore une fois un épisode riche et vraiment plaisant à jouer, même si je le répète encore une fois, je ne suis pas un pro du versus fighting, il s’avère que maîtriser un personnage demande un minimum de doigter et de bien étudier les différentes combos disponibles. Pour les pros de ce style de jeu, Mortal Kombat 11 offre un challenge assez hardu surtout dans les tours du temps.

[Avis-Test] A song in the void
5/04/19
Du studio français Armogaste. A song in the void vous plonge dans le corps d’un être chargé de maintenir en marche une sombre machine flottante au-dessus de plusieurs planètes.
Une voix dans votre tête vous donnant les directives pour réparer les avaries, vous accompagnant dans les longs couloirs sombres lentement dévoilés, à votre approche, par le déplacement de grandes colonnes noires. Une fois votre tâche accomplie la voix vous guide jusqu’à votre cellule avant de vous replonger dans votre profond sommeil. Cela est alors votre routine, si bien que vous ne vous souvenez que peu de vos précédents réveils. Ne prêtant même plus attention à l’état de plus en plus délabrés du vaisseau, simplement et toujours guider dans vos tâches simples afin de ramasser ses boules d’énergies nécessaire au son, source de toute vie dans votre univers. Cela jusqu’au jour où , une fois de plus réveillé, vous constatez alors que le navire semble tomber en ruine, la voix vous demandant encore d’aller chercher une nouvelle sphère, mais ce jour vous ne l’oublierez pas, car une seconde voix, plus grave, vous vient. Brisant votre habitude et contrevenant aux ordres elle vous demande de fuir, alors que la première voix vous demande de rejoindre votre cellule. Impossible de ne pas remarquer tout autour les dislocations de la machine secouée par des tremblements affreux. Vous décidez alors de prendre cette navette pour votre survie.
Vous atterrissez alors dans une nouvelle contrée guidé par cette nouvelle voix, qui vous indique comment perpétuer votre son en activant des terraformeurs, ces grandes tours noires épars sur la surface. Vous allez donc devoir activer toutes ces tours et ramasser en parallèle de quoi faire repartir votre capsule.
Une fois l’une de ces constructions activées, la faune et la flore évolue en réponse au son qui parcourt maintenant ces terres. La conversion continuant ainsi jusqu’à une synchronisation à 100% de ce territoire, une nouvelle planète pour votre peuple, enfin c’est l’espoir qui vous habite, mais malheureusement toutes ne sont pas compatible et il vous faut donc partir à la recherche d’un nouveau territoire à transformer.
Et vous voilà ainsi reparti pour visiter d’autres contrées, des plateaux désertiques aux paysages oniriques des îles flottantes à la rencontre de faunes et de flores sauvages, ne répondant pas toujours bien à votre tentative d’altération de leur habitat naturel. Mais le son doit être propagé telle une onde, afin que votre être trouve enfin le salut.
A song in the void est un jeu de plateforme en 3D, ce qui n’est pas à la base mon domaine de prédilection. J’avoue être tout de même charmé par la beauté des décors et certaines phases du jeu vous incite même à vous arrêter quelques minutes afin de laisser la vague passer pour profiter de la beauté du monde qui vous entoure et des transformations qu’il subit, le tout rythmé par le son, cette musique qui se développe en fonction de votre avancement et qui influence votre environnement en activant tours et passerelles.
Le monde laisse place à l’exploration afin de découvrir toutes les boules d’énergies ainsi que d’autres éléments triangulaires. Sur Steam vous avez aussi toute une flopée de succès a découvrir ce qui vous pousse donc à chercher. Même si chaque lieu est assez limité en terme de taille certains éléments sont tout de même bien cachés et vous demanderont quelques minutes pour tous les attrapés, augmentant ainsi la durée de vie du jeu qui peut se faire assez rapidement.
Les tours une fois alimentées en énergie demandent à ce qu’on les visites pour les activés, c’est ici que la phase de plateforme prend tout son sens. Au début inerte, les parois et autres plateformes activent à chaque fois une nouvelle piste. Rendant de ce fait la tâche de plus en plus ardue pour atteindre le cœur de cette dernière.
Les commandes pour les plateformer sont aussi très importantes. Vous avez donc ici deux touches, la direction et le saut. Et l’air control, le fait de pouvoir déplacer votre avatar pendant le saut, est assez satisfaisante. Je trouve néanmoins que le personnage « glisse » beaucoup et que certaines plateformes vous expulsent gentiment si vous n’êtes pas attentif. Du coup vous n’avez parfois pas le temps de vous poser pour analyser la situation, qui évolue, afin de vous adapter. Et vous mourrez joyeusement pour recommencer du début, plaisir immense, des mots d’amour remplissent votre coeur et votre langue fourche le doux nom du métier de femme de joie avec passion.
Que dire des graphisme ?! C’est beau, c’est lisse et en même temps triangulaire, les images parlent plus que les mots et je pense que vous vous ferez vite votre avis à ce sujet. Seul petit point noir ce sont les créatures qui mis à part quelques tortues, Vers des sables ou baleines volante, qui sont du plus bel effet, sont un peu simple de design.
Lors de mes premier pas sur A song in the Void, j’ai rencontré quelques bug, mais les développeurs ont déjà corrigé bon nombre d’entre eux et semblent bien résolu à prendre soin de leur petit bébé.
Niveau bande musicale, c’est intéressant. Les sons vous font voyager, c’est très onirique et la musique change en fonction des tours que vous activez. Je regrette par contre la coupure net de la musique lors des chargements qui peuvent être nombreux. Cela m’a complètement sorti de mon immersion mais à force on ne le remarque plus vraiment. Et je suis septique quant aux pistes redondantes dans ces fameuses tours. Et lors de ces phases ou je “die & retry”, ou l’on recommence le niveau d’une tour depuis le début, je me suis vu plusieurs fois baisser le son. D’autant plus que dans certain niveau les plateformes ne sont pas totalement synchronisées sur le son.
Comme je l’ai dis plus haut ce n’est pas mon genre de jeu, mais je lui reconnais volontier un certain style que les fans de plateformer ou les speedrunner pourrons apprécier. Petit plus pour les speedrunner, faire pause pendant un saut laisse quelques secondes à l’environnement avant de se figer à son tour. Ce qui permet parfois de laisser un élément revenir à une position souhaitée en toute sécurité.