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[Avis-Test] Rage 2
19/05/19
Même si cela date, je garde un bon souvenir du premier Rage qui est sorti en 2011. Ce n’était pas la claque du siècle, mais il avait réussit à capter mon attention. Vous vous doutez bien que lorsque l’on a apprécié un jeu il y a pas mal d’années, voir une suite débarquer titille vite la curiosité. C’est donc avec un intérêt modéré que j’attendais ce Rage 2! J’avais adoré le premier mais le côté coloré et déjanté qui en soit n’est pas déplaisant. J’adore ce style mais il me laisse perplexe par rapport à l’univers que j’avais connu dans le premier opus. Je me suis tout de même plongé dans cette suite avec joie et l’ai apprécié à sa juste valeur.
Le scénario de Rage 2 prend place trente ans après l’histoire du premier opus. On est toujours sur une terre dévastée par une chute de météorites où seule une faible partie de la population a survécu et du coup cela laisse place à un monde post-apocalyptique déjanté et très coloré fort proche d’un Borderlands sur ce coup. Les quelques survivants ont créé des clans qui ne sont clairement pas là pour taper la causette mais plutôt pour tuer et massacrer tout sur leur route. Une figure faisant office d’autorité se nommant Martin Cross tente de diriger d’une main de fer ce vaste monde avec ses troupes de militaires et ainsi prendre possession de toutes les ressources. Je vous laisse donc imaginer le joli bordel qu’il se passe un peu partout lorsque les différentes factions se mettent sur la tronche. On est rapidement promu Ranger Texas Walker pour tenter de remettre de l’ordre dans ce monde dévasté à coup de bastos. Par contre, j’ai trouvé ce Rage 2 vraiment trop court, une bonne quinzaine d’heures de jeu pour boucler le scénario tout en traînant sur un grand nombre d’objectifs secondaires qui se trouvaient sur ma route.
Le gameplay de Rage 2 a pas mal changé par rapport à ce que je me souviens du premier opus. Ici point de discrétion, pas la peine de se cacher non plus, sortez avec votre arme préférée parmi un large panel de choix comme le bon vieux fusil à pompe, l’hypercannon voire même pour les fans de Michael Bay, le bon vieux lance-roquettes qui offrira de jolis effets pyrotechniques, ou alors vous pouvez simplement sortir vos petits gadgets comme les boomerangs ou les grenades. Chaque arme a un mode de tir spécial lorsque l’on passe en mode « Overdrive », les rendant encore plus puissantes. En parlant de ça, notre armure qui rappelle fortement celle de Crysis nous offre un joli panel de pouvoirs spéciaux comme le simple dash, l’écrasement qui permet de créer une puissante onde de choc lors d’un saut ou alors mon petit préféré la « destruction » qui crée une puissante explosion cinétique permettant au choix de tuer des ennemis faibles ou de simplement détruire l’armure des adversaires un peu trop équipés. Franchement, on a de quoi s’amuser sur ces terres désolées, par contre, pour moi, là où le bas blesse, c’est au niveau des objectifs secondaires qui, je trouve, ne sont pas vraiment intéressant. Ils consistent juste en des nettoyages de zones pour reprendre des points de contrôle à l’ennemi, pour un jeu purement solo j’aurais aimé un truc un peu plus scénarisé, mais, mettez moi ça en coop et je retourne le jeu dans tout les sens 😉 . Côté véhicules, on est pas en reste, dès le début nous recevons le Phénix, un véhicule armé pouvant être amélioré avec un armement ultra puissant, mais, un peu comme dans le jeu Mad Max, nous pouvons ramener les véhicules trouvés un peu partout sur la map et ainsi les stocker dans notre garage pour les utiliser plus tard, en tout une bonne dizaine de voitures et motos seront de la partie. Par ailleurs, avec votre Phénix, vous pourrez vous essayer à l’attaque de convois qui traînent un peu partout sur la map. Ces convois sont lourdement protégés et vous donneront du fil à retordre si vous y aller avec un véhicule non amélioré.
Graphiquement, il est clair que Rage 2 est loin des standards actuels, le jeu a techniquement pas mal de retard et souffre d’un flou omniprésent et de pas mal de textures légèrement baveuses, on sent que le moteur Apex commence à avoir du mal à suivre. Cela dit, l’univers en lui même est excellent et vraiment plaisant à parcourir avec notre véhicule déglingué à la Mad Max mais sur-armé. Les différents biomes sont bourrés de détails et la map regorge de petits easter egg plutôt bien cachés qui vous demandera de fouiller chaque zone si le coeur vous en dit.
Côté bande sonore on est plutôt bien servi avec des musiques discrètes mais bien péchues suivant le rythme du combat, ce n’est pas DOOM mais l’idée est là. Quant à la VF, je l’ai trouvé bonne et amusante à souhait, il y a un bon nombre de références et de gags dans les dialogues, on est vraiment à milles lieues des jeux ultra sérieux. Le son des armes et explosions est plus que convaincant et éveille nos sens en plein combat, par contre pour ce qui est des véhicules j’ai trouvé que ça manquait légèrement de puissance (ils sont où les gros V10?).
En conclusion, j’ai comme un arrière goût de manque, c’est difficile à expliquer car le jeu est clairement loin d’être mauvais, je m’attendais peut-être à beaucoup plus ou alors mes souvenirs du premier Rage sont différents de ce que le jeu était réellement, il faudrait que je me le refasse. En tout cas une chose est certaine, Rage 2 ravira tous les joueurs recherchant un FPS bien bourrin et déjanté qui assume son côté série B sans aucun complexe! Je pense par ailleurs que ce jeu aurait vraiment mérité un mode coop.

[Avis-Test] Just Cause 3
8/01/16
J’ai attendu début janvier pour commencer à me mettre à jouer sur ce Just Cause 3, le jeu ayant eu pas mal de soucis lors de sa sortie. Du coup j’ai croisé les doigts pour espérer avoir une expérience parfaite avec ce titre qui m’est cher, j’ai adoré le deuxième opus avec son vaste monde et ses explosions à foison. Alors qu’en est-il de ce troisième opus est-il à la hauteur de mes espérances?
le mercenaire pratiquement invincible Rico Rodriguez est de retour et encore une fois pour libérer une gigantesque île de Medici son pays natale du tyrannique dictateur Di Ravello. Just Cause 3 a du coup, comme les deux précédents opus une histoire de libération, Rico mène une rébellion pour reconquérir les territoires un à un pour au final faire tomber l’infâme dictateur.
Tout les personnages que l’on rencontre mais également le héros en lui même sont des gros clichés ambulant, cela ajoute une bonne grosse dose d’humour, ce qui est loin de me déplaire. On est face à une bonne grosse série Z qui ne se prend pas au sérieux une seule seconde.
Le gameplay est juste jouissif à souhait, Just Cause est bien la seule série de jeu à nous permettre de faire du surf sur le toit d’un avion mis sur le mode auto-pilote pour au final sauter en wingsuit et finir en parachute pour atterrir délicatement sur le toit d’une voiture en route et repartir de plus belle en wingsuit grâce à notre grappin! Le truc marrant par contre c’est la sensation de lourdeur du personnage lorsqu’on est à pied, on a l’impression qu’il a du mal a avancer, du coup on l’aide avec son grappin 😛 .
Certes facile à prendre en mains jusqu’à ce qu’on mette la main sur les motos, qui sont juste inconduisibles je n’avais pas vécu une telle horreur depuis Watch Dogs, pour les voitures ça passe plutôt bien hormis quelques véhicules, encore heureux qu’au final nous passons le plus clair de notre temps en wingsuit ou en parachute grâce à notre super-grappin.
Concernant la durée de vie on a vraiment de quoi faire, en plus de l’histoire principale, on a des missions secondaires par dizaines sous forme de petits challenges à relever comme la destruction d’une base, une course en mer, terre ou air, j’ai adoré les défis de wingsuit, frissons garantis avec des chutes parfois vertigineuses, le tout avec un système de scorring histoire d’ajouter un peu de piments.
Graphiquement, avec un monde ouvert aussi grand et avec un nombre affolant d’objets destructible, Just Cause 3 se défend plutôt bien. La carte est gigantesque et divisée en plusieurs îles dont une vraiment énorme avec un grand nombre d’éléments destructibles histoire de nous offrir un terrain de jeu parfait pour des heures de destructions. Le design général du jeu adopte un style légèrement cartoonesque qui me plaît beaucoup, ça renforce le côté second degré qu’apporte l’histoire. Malheureusement qui dit monde ouvert dit bien évidemment limitation technique et cela se ressent avec un alliasing assez prononcé.
Seul point noir, les temps de chargements, ils sont long, très long même et ce même après le patch de fin décembre le temps de chargement au démarrage est quand même de 1min55, c’est énorme! A côté de cela, le jeu a parfois beaucoup de mal à suivre et rame lorsqu’il y a de trop grosses explosions, assez fâcheux lorsque l’on sait que l’attrait principal de Just Cause 3 est de tout faire péter sans retenue.
La bande son est vraiment bonne, les doublages en vf sont plus que convaincants et collent bien au style adopté dans le jeu. Les bruitages et les musiques sont du même acabit et nous plonge dans un environnement tropical en pleine guerre civile.
En conclusion, je pourrais très bien résumer ce Just Cause 3 par « Bang bang, boom boom » ça explose et tire de partout. Une violence et des effets pyrotechnique qui nous en mettent plein la vue, comme par le passé, du fun démesuré à outrance et ultra jouissif. Du coup si vous aimez tout faire péter dans un jeu et que vous n’avez pas peur de la répétitivité, ce jeu devrait vous plaire à coup sûr. Par contre préféré la version sur pc si vous avez une bonne machine, comme je l’ai dit plus haut sur Xbox One notamment le jeu a parfois du mal à suivre.