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[Avis-Test] DOOM Eternal
8/04/20
Quatre ans après la sortie du reboot, le roi du Fast-Fps bien bourrin est de retour! J’avais plus qu’adoré le reboot à sa sortie, tellement que pour moi il se hissait déjà en tant que GOTY à l’époque. Autant vous dire de suite, que voir arriver ce DOOM ETERNAL était pour moi un jour de fête qu’il ne fallait pas manquer. Maintenant il faut souvent se méfier des suites, mais lui n’a rien à envier de son grand frère, bien au contraire il ajoute pas mal de petites choses qui le rend encore plus savoureux.
Concernant l’histoire du jeu, bien qu’une grande partie des joueurs de DOOM ne s’attardent pas plus que ça sur le fond et plus sur le gameplay (moi y compris), sans surprise on y incarne toujours le Slayer qui est à nouveau envoyé sur Terre pour repousser des hordes de démons venus de l’Enfer. Lors de notre chasse aux démons, on passera en plus de la Terre par Mars et les Enfer. De quoi nous dépayser surtout que les décors sont somptueux et fourmillent de détails. Sachez par contre que le Lore du jeu est bien plus étendu et complet que dans les précédents opus on a tout un codex à remplir pour en apprendre toujours plus sur le Slayer et son univers.
Pour le gameplay, je ne vous apprends rien, ici on est sur du DOOM pur et dur! C’est speed et très bourrin, un pur plaisir vidéoludique qui en met plein la vue à chaque affrontement. Pour se battre on a toujours un arsenal très complet qui passe du bon vieux fusil à pompe, au plasma gun en passant par un minigun et bien sur le bon gros BFG. Chaque arme est améliorable avec un ou deux modules à installer et à améliorer pour faire encore plus de dégâts. Notre armure peut elle aussi être améliorée de différentes manières avec les habituelles options de santé, armure ou munitions max mais aussi des modifications qui toucheront le gameplay en lui même comme la possibilité d’augmenter la vitesse des Glory Kill ou la possibilité de vous diriger dans les airs un cour instant. Un des gros changements touche le rythme du jeu qui est clairement différent du reboot. Cette fois-ci nous avons régulièrement des phases bien plus calmes avec de la plateforme et des énigmes. Oui oui des énigmes dans Doom et ça marche et ça permet de souffler un peu tant le stress est parfois total lors de certains affrontements! Surtout que ce DOOM Eternal est un peu plus hard que le précédent opus, les ennemis plus balèzes et les munitions moins nombreuses, le challenge est bien présent et encore plus dans les difficultés les plus hautes. Le jeu nous pousse vraiment à utiliser et à abuser des Glory Kill et de la tronçonneuse pour faire le plein de santé et de munitions et ce n’est pas un mal tant les animations de Glory Kill sont nombreuses et jouissives. Comme je vous le disais un peu plus haut, dorénavant nous avons des phases d’exploration plateforme voire des énigmes, mais ne vous inquiétez pas ce n’est jamais très compliqué, on joue surtout ici sur de l’observation et des sauts à calculer pour passer d’un endroit à l’autre. L’action reste bien évidement le coeur du gameplay.
Autre changement qui concerne lui le multijoueur : cette fois-ci on oublie les deathmatch et autres teams deathmatch, on a droit à un Battlemode. Ce mode de jeu est en fait un mode affrontement asymétrique qui affrontera un joueur qui incarnera le DOOM Slayer et deux autres joueurs qui incarneront des démons. Lorsque l’on est dans la peau du Slayer on a limite l’impression d’être dans une zone d’arène du solo avec les mobs qui traînent un peu partout. Là où ça devient intéressant c’est du côté des démons avec un choix plutôt correct et des aptitudes qui sont propres à chaque démon. On pourra choisir des archétypes de tank ou dps et profiter de leur puissance de feu et de leur possibilité d’invoquer des démons qui partiront à la chasse au Slayer. Bien que je ne sois pas un adepte du multi sur DOOM, j’avoue que ce dernier est sympa et peu s’étoffer sans problème dans le futur.
Graphiquement, sans grande surprise, DOOM Eternal est une petite pépite. Le jeu est super beau, tout est très bien détaillé et les décors sont sublimes et sont remplis de détails qui vous feront lâcher des bons gros « Wow » en pleine action et le tout sans aucun ralentissement, c’est impressionnant de fluidité. J’ai juste remarqué un petit soucis de texture qui parfois, mais très rarement, avaient du mal à charger sur Xbox One, rien de bien méchant tant le jeu est beau.
Côté bande sonore on est vite dans le bain et ce, dès les premières secondes avec un joli remix du bon vieux thème du jeu. Tout est là pour nous mettre dans l’ambiance folle de DOOM: musique ultra nerveuse et le son des armes et des monstres sont juste parfaits, certains ont d’ailleurs un petit côté rétro, on reconnait quelques bruitages qu’on avait sur les vieux DOOM de l’époque. On a ici un combo parfait entre l’ambiance sonore et visuelle qui nous plonge au coeur de l’enfer.
En conclusion, comme pour le précédent opus, ce DOOM Eternal se place haut et fort sur la première place du podium du meilleur FPS de l’année. Je peux même le placer sans problème sur le podium des GOTY 2020. Il est fun, on a de l’action ultra grisante et des moments de pause et de plateforme/énigme pour souffler entre deux combats, vraiment il n’a pas ou peu de défauts. Si vous aimez les FPS ou l’univers de DOOM, allez-y foncez et jouez! Par contre passer de Doom Eternal à n’importe quel autre FPS tout te semble très lent!

[Avis-Test] Rage 2
19/05/19
Même si cela date, je garde un bon souvenir du premier Rage qui est sorti en 2011. Ce n’était pas la claque du siècle, mais il avait réussit à capter mon attention. Vous vous doutez bien que lorsque l’on a apprécié un jeu il y a pas mal d’années, voir une suite débarquer titille vite la curiosité. C’est donc avec un intérêt modéré que j’attendais ce Rage 2! J’avais adoré le premier mais le côté coloré et déjanté qui en soit n’est pas déplaisant. J’adore ce style mais il me laisse perplexe par rapport à l’univers que j’avais connu dans le premier opus. Je me suis tout de même plongé dans cette suite avec joie et l’ai apprécié à sa juste valeur.
Le scénario de Rage 2 prend place trente ans après l’histoire du premier opus. On est toujours sur une terre dévastée par une chute de météorites où seule une faible partie de la population a survécu et du coup cela laisse place à un monde post-apocalyptique déjanté et très coloré fort proche d’un Borderlands sur ce coup. Les quelques survivants ont créé des clans qui ne sont clairement pas là pour taper la causette mais plutôt pour tuer et massacrer tout sur leur route. Une figure faisant office d’autorité se nommant Martin Cross tente de diriger d’une main de fer ce vaste monde avec ses troupes de militaires et ainsi prendre possession de toutes les ressources. Je vous laisse donc imaginer le joli bordel qu’il se passe un peu partout lorsque les différentes factions se mettent sur la tronche. On est rapidement promu Ranger Texas Walker pour tenter de remettre de l’ordre dans ce monde dévasté à coup de bastos. Par contre, j’ai trouvé ce Rage 2 vraiment trop court, une bonne quinzaine d’heures de jeu pour boucler le scénario tout en traînant sur un grand nombre d’objectifs secondaires qui se trouvaient sur ma route.
Le gameplay de Rage 2 a pas mal changé par rapport à ce que je me souviens du premier opus. Ici point de discrétion, pas la peine de se cacher non plus, sortez avec votre arme préférée parmi un large panel de choix comme le bon vieux fusil à pompe, l’hypercannon voire même pour les fans de Michael Bay, le bon vieux lance-roquettes qui offrira de jolis effets pyrotechniques, ou alors vous pouvez simplement sortir vos petits gadgets comme les boomerangs ou les grenades. Chaque arme a un mode de tir spécial lorsque l’on passe en mode « Overdrive », les rendant encore plus puissantes. En parlant de ça, notre armure qui rappelle fortement celle de Crysis nous offre un joli panel de pouvoirs spéciaux comme le simple dash, l’écrasement qui permet de créer une puissante onde de choc lors d’un saut ou alors mon petit préféré la « destruction » qui crée une puissante explosion cinétique permettant au choix de tuer des ennemis faibles ou de simplement détruire l’armure des adversaires un peu trop équipés. Franchement, on a de quoi s’amuser sur ces terres désolées, par contre, pour moi, là où le bas blesse, c’est au niveau des objectifs secondaires qui, je trouve, ne sont pas vraiment intéressant. Ils consistent juste en des nettoyages de zones pour reprendre des points de contrôle à l’ennemi, pour un jeu purement solo j’aurais aimé un truc un peu plus scénarisé, mais, mettez moi ça en coop et je retourne le jeu dans tout les sens 😉 . Côté véhicules, on est pas en reste, dès le début nous recevons le Phénix, un véhicule armé pouvant être amélioré avec un armement ultra puissant, mais, un peu comme dans le jeu Mad Max, nous pouvons ramener les véhicules trouvés un peu partout sur la map et ainsi les stocker dans notre garage pour les utiliser plus tard, en tout une bonne dizaine de voitures et motos seront de la partie. Par ailleurs, avec votre Phénix, vous pourrez vous essayer à l’attaque de convois qui traînent un peu partout sur la map. Ces convois sont lourdement protégés et vous donneront du fil à retordre si vous y aller avec un véhicule non amélioré.
Graphiquement, il est clair que Rage 2 est loin des standards actuels, le jeu a techniquement pas mal de retard et souffre d’un flou omniprésent et de pas mal de textures légèrement baveuses, on sent que le moteur Apex commence à avoir du mal à suivre. Cela dit, l’univers en lui même est excellent et vraiment plaisant à parcourir avec notre véhicule déglingué à la Mad Max mais sur-armé. Les différents biomes sont bourrés de détails et la map regorge de petits easter egg plutôt bien cachés qui vous demandera de fouiller chaque zone si le coeur vous en dit.
Côté bande sonore on est plutôt bien servi avec des musiques discrètes mais bien péchues suivant le rythme du combat, ce n’est pas DOOM mais l’idée est là. Quant à la VF, je l’ai trouvé bonne et amusante à souhait, il y a un bon nombre de références et de gags dans les dialogues, on est vraiment à milles lieues des jeux ultra sérieux. Le son des armes et explosions est plus que convaincant et éveille nos sens en plein combat, par contre pour ce qui est des véhicules j’ai trouvé que ça manquait légèrement de puissance (ils sont où les gros V10?).
En conclusion, j’ai comme un arrière goût de manque, c’est difficile à expliquer car le jeu est clairement loin d’être mauvais, je m’attendais peut-être à beaucoup plus ou alors mes souvenirs du premier Rage sont différents de ce que le jeu était réellement, il faudrait que je me le refasse. En tout cas une chose est certaine, Rage 2 ravira tous les joueurs recherchant un FPS bien bourrin et déjanté qui assume son côté série B sans aucun complexe! Je pense par ailleurs que ce jeu aurait vraiment mérité un mode coop.

[Avis-Test] Doom
29/05/16
Si comme moi vous êtes né dans les années 80, DOOM est certainement un des premiers fps auquel vous avez joué et qui dit premier fps dit gros souvenirs plein la tête et donc une crainte de voir cette licence bâclée (pour moi le 3 n’était pas un vrai Doom…). En tout cas ce n’était certainement pas une chose aisée pour id Software de nous faire revivre le gameplay vieux de plus de vingt ans et surtout de faire en sorte qu’il soit bon, et c’est le cas, bravo à eux.
La campagne bien qu’elle n’ai vraiment pas été mise en avant par Bethesda, elle est vraiment bonne, certes l’histoire en elle-même ne vole pas bien haut mais bon on est dans DOOM quoi, qui va chercher une histoire bien ficelée dans ce jeu sérieusement? En gros nous incarnons un marine qui tente de refermer les failles démoniaques ouvertes sur Mars. La fin du jeu laisse clairement entrevoir une suite à ce DOOM, et ce n’est pas pour me déplaire vu comme j’ai pris mon pied sur ce jeu!
De toute manière tant bien même l’histoire n’est pas terrible, tout le monde sait que Doom n’est pas un jeu dans lequel on s’extasie sur un ersatz de scénario mais qui au contraire se joue et nous procure de très bonnes sensations. En bref, pas de cinématique qui tire en longueur et pas de QTE tout est dans notre pad ou notre combo clavier souris.
DOOM possède un gameplay très Old-school qui nous plonge dans un bon gros retour dans le passé, c’est très nerveux et bourrin à souhait il rappelle de suite ce que l’on a pu avoir avec DOOM 1&2. Ne cherchez surtout pas à être subtil ou de vous infiltrer, foncez dans le tas est la meilleure des solutions! Du coup, oubliez tous les réflexes que vous avez gardés de votre expérience avec les fps moderne, Domm fait tout le contraire, ici pas de santé qui se régénère automatiquement, n’espérez pas non plus survivre en vous planquant, la meilleure tactique est le contact pour effectuer de bons glory kill qui vous fourniront des soins en masse pour continuer votre combat. D’ailleurs, pensez vraiment à ces glory kill si vous jouer en difficulté élevée car le jeu propose un gros challenge avec des ennemis qui ne vous laisserons aucun répit.
On retrouve vraiment l’esprit des anciens Doom, on fonce dans le stage, on bourrine à mort, on tue les ennemis et on pose les questions plus tard, on sent rapidement l’adrénaline monter en nous. Pour ce faire, nous avons un arsenal très variés et reprend comme pour le bestiaire une petite partie des armes connues de la licence.
Chose amusante, j’ai trouvé le dernier boss plus simple à tuer que le premier, d’ailleurs les boss s’enchaînent un peu trop vite je trouve, ils sont tous groupés dans les dernières heures de jeux. Malgré tout les boss étaient vraiment classe et le premier m’a donné pas mal de fils à retordre lors de sa deuxième phase de combat.
Le multijoueur rappelle pas mal ce que l’on avait par le passé avec des jeux comme Unreal ou Quake, c’est nerveux, ça bouge et saute partout tout le temps. Perso j’aime beaucoup d’autant plus que la prise en mains est rapide. Petit plus pour le multi (voir même la coop) DOOM a un éditeur de cartes assez complet qui permet de créer des matchs multi et coop assez plaisant à jouer.
graphiquement DOOM est superbe et tient ses promesses en nous offrant un jeu en 1080p 60fps sans broncher. Les décors sont plutôt jolis avec des textures qui certes parfois apparaissent tardivement mais restent très jolies, les jeux de lumières sont tout aussi bluffants et l’alliasing est quasi inexistant.
Le level design général ressemble réellement à un éditeur de carte, les niveaux sont construits un peu à l’ancienne avec des portes verrouillées qui demande de trouver la carte d’accès jaune rouge ou bleue pour continuer notre progression, à la fin de chaque niveau on a un portail ou un ascenseur qui nous amène au niveau suivant avec les stats qui nous montrent à quel point on a été bon ou mauvais sur ce stage. Le bestiaire est énorme, d’ailleurs j’ai adoré retrouver la plupart des ennemis que l’on avait dans les Doom 1&2 avec un joli lifting bien évidement!
Le tout sur une musique Electro-Metal style Fear Factory qui rend super bien avec l’ambiance de Doom.
En conclusion, ce DOOM est une pure tuerie, un jeu nerveux et bourrin à souhait loin des productions actuelles qui nous prennent un peu trop par la main ou qui sont bourrées de QTE, enfin un vrai jeu vidéo à l’ancienne qui ne nous prend pas pour des cons. En tout cas cela faisait un petit bout de temps que je n’avais pas ressenti de telles sensations, on peut dire que les devs ont tout compris en revenant au fondement du jeu vidéo et en laissant la narration de côté.