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[Avis-Test] Mad Rat Dead
13/11/20
Mad Rat Dead développé par Nippon Ichi Software America (NIS America), est un jeu qui mélange le jeu de plateforme au jeu de rythme. Disponible sur PS4 et Nintendo Switch.
Le jeu commence par vous poser quelques questions auxquelles vous devez répondre par oui ou par non. Tout cela se déroule alors qu’un rat s’apprête à subir une vivisection dans un laboratoire. Vous êtes morts, et alors que les remords assaillent votre personnage, apparait devant vous un rat, ou plutôt une rate, une chevelure verte surmontée d’un chapeau violet comme une tenue qui fait penser à celle d’un magicien. Cette dernière se présente comme la Déesse des rats et vous vient en aide. Elle vous donne alors la possibilité de revivre votre dernier jour afin de réaliser votre souhait le plus cher, cela dans le but de vous faire accepter votre mort et ne plus avoir de regret. Votre seul souhait étant alors de faire passer de vie à trépas l’humain qui a fait de vous cette coquille vide que vous êtes. Vous vous concentrez alors sur les battements de votre cœur vous sentez son tempo comme jamais auparavant et votre corps semble agir de concert avec ce dernier en vous redonnant vie.
A peine remis sur pattes, vous semblez entendre des voix, celle de votre cœur. Vous vous étonnez alors de pouvoir parler avec lui, êtes-vous en train de devenir fou ? Lui-même vous le dira vous êtes un vrai « Mad Rat » ! Le rythme de ce dernier sera votre mélodie dans cette aventure alors que vous partez en quête de votre rêve d’homicide. Mais comment un petit rat pourrait venir à bout d’un homme ? Vous avez beau perdre la tête, vous n’êtes pas encore totalement barré. C’est pour cela que lorsque vous croisez vos semblables vous essayerez de les raisonner afin d’en faire vos alliés pour arriver à votre fin. Malheureusement certains se complaisent de cette situation, ce qui a tendance à agacer votre avatar.
Sans trouver d’accord avec ces déchets, vous continuerez votre aventure dans une illusion qui berce vos pas vers votre rêve. Mais vous êtes confiant, car même si vous échouez vous avez la possibilité de revenir en arrière indéfiniment grâce à l’horloge de votre cœur. Mais vous n’avez que jusqu’à ce soir pour réaliser vos sombres désirs. Mais est-ce bien à votre portée car le chemin que vous emprunterez sera alors parsemé d’obstacles. Arriverez-vous à terme de cette folle quête, ou parviendrez-vous à vous échapper de vos propres fantômes. Vous laisserez-vous dominer par cette haine ou trouverez-vous enfin l’harmonie ? Suivrez-vous le fromage ? Attention car les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être.
NIS America nous propose avec son Mad Rat Dead un jeu bien particulier avec ce mélange de genre peu commun. Le coté cartoon de ses personnages et de son univers apporte une patte plutôt agréable et en opposition avec les sujets qu’il évoque. Il peut s’avérer difficile dès le début pour des non-initiés mais, petite astuce pour ne pas perdre le rythme, il ne faut surtout pas s’arrêter d’appuyer sur les touches d’actions, même quitte à faire du sur place afin de réfléchir à comment réussir certains passages. Le jeu emprunte un peu au genre Die and Retry, car il vous faudra mourir pour ensuite anticiper certains pièges et encore plus contre les boss.
Coté Gameplay, Mad Rat Dead vous propose quatre actions par le biais d’autant de touches qu’il faudra donc appuyer à l’unisson de la musique pour optimiser leur portée et leur rapidité. Il y a donc un dash, un saut, un plongeon et une charge. Il faudra alors combiner ces actions afin de venir à bout de chaque niveau. Certains obstacles vous serviront à rebondir dessus afin d’atteindre des lieux plus éloignés. Mais attention certains vous tueront directement. Lorsque vous mourrez, une horloge en forme de cœur apparait vous permettant de revenir en arrière autant de fois que vous le voulez ou que vous le devez. Vous n’avez pas de vie, la seule façon d’avoir un Game over étant de ne pas passer la ligne d’arrivée avant la fin du temps. Bien que vous remontiez le temps, le Timer du niveau lui ne fera que descendre. Pour terminer un niveau à 100% et obtenir la meilleure note possible il faudra bien entendu le terminer le plus rapidement possible en vous aidant sur votre parcours des petits triangles qui guideront votre trajet. Il faut aussi faire le plus de « Great » d’affilée possible afin d’avoir un compteur de combos élevé.
Concernant le cœur d’un jeu de rythme les musiques sont très entrainantes et donnent envie de bouger la tête en cadence. Malheureusement, vu que vous risquez de mourir régulièrement elles seront souvent coupées afin de pouvoir revenir en arrière. Les niveaux pouvant être parfois un peu longs, certains thèmes vous paraitront quelque peu redondants car la musique reste bien entendu la même tout le long du niveau et du coup tourne en boucle. Mais il est tout de même possible d’écouter chaque piste débloquée grâce au menu « sound checks ». Ce dernier vous proposera en plus de jouer le rythme sans la partie plateforme, personnellement j’aime beaucoup.

[Avis-Test] Void Terrarium
11/07/20
Void Terrarium développé par Nippon Ichi Software America (NIS America), est un jeu type roguelike disponible sur Switch et PS4.
Il fait sombre, et dans les décombres, un petit rongeur cherche de quoi grignoter. Un croc et c’est le flash ! Vos circuits s’allument, vos pièces s’animent ! Votre environnement se dévoile et devant vous s’étend une mer de débris, jonchée de champignons et un air saturé de spores. Dans votre errance, vous tombez sur un flacon de verre dans lequel se trouve une petite fille, inconsciente, à demi enterrée sous un tas de verdures. C’est alors qu’un message parvient à vos circuits. À peine plus loin, vous trouverez un terminal vidéo qui, surprit d’être entendu, se présente à vous comme FactoryAI : l’ordinateur central de cette colonie et la raison de l’état du monde qui vous entoure. L’intelligence artificielle de FactoryAI semble avoir acquis avec les années la possibilité d’éprouver quelques ressentiments. Il semblera, entre autres, ressentir ce que les humains appellent de la joie d’enfin avoir de la compagnie depuis tant d’année. Les humains ont d’ailleurs d’après ses dires tous disparus de cette colonie. Vous trouverez-là un objectif, celui de prendre soin de cette petite fille et FactoryAI mettra toute son énergie pour vous aider et consultera ses bases de données pour trouver des informations sur les habitudes humaines. Sous ses conseils, vous partez alors explorer les galeries souterraines à la recherche de nourriture. Bien que vous ne soyez pas configuré pour le combat, il vous faudra tout de même affronter l’environnement et les machines vagabondes qui peuplent ces lieux. Vous parviendrez enfin à trouver et à ramener une substance viable pour nourrir un être vivant.
Non sans quelques difficultés et grâce aux données de l’ordinateur central, vous trouverez un moyen pour alimenter la jeune fille. Quelques péripéties plus tard, Pet Nanny rejoindra votre équipe afin de vous aider à surveiller les signes vitaux de votre protégée. Votre existence étant maintenant occupée par cet objectif : celui de prendre soin de cette petite fille, que FactoryAI nommera Toriko.A partir de là, il vous faudra explorer de fond en comble les différentes zones afin de trouver de quoi subvenir aux besoins de la jeune Toriko tout en la protégeant.
Void Terrarium est un jeu un peu particulier. La narration ainsi que l’imagerie sont de toute beauté. Il peut sembler parfois un peu lent, mais le jeu prend le temps de développer son histoire et ses personnages. Robbie, le nom que FactoryAI donne au personnage que vous incarnez, est sans dire un mot touchant malgré le fait que ses animations sont plutôt limitées, on s’accroche vite à ce petit robot de maintenance. Le jeu a, de mon point de vue, deux phases.
La première phase est, comme indiquée dans le titre, de s’occuper d’un terrarium et de remplir le vide de tout un tas d’objets afin d’aider Toriko à survivre dans ce milieu hostile. Dans ce mode, il vous sera possible d’agencer les objets de décors à votre guise. Vous pourrez également crafter des équipements et des capacités que vous pourrez équiper à votre personnage avant de partir à l’assaut du second mode.
Dans cette deuxième phase, qui est centrée sur l’exploration, vous pourrez choisir une zone, ce qui vous transportera dans un labyrinthe en vue du dessus, ou l’objectif est de récolter un maximum d’objets avant de mourir ou d’atteindre la fin. Chaque zone est subdivisée en couche (Layer). Les objets que vous avez récoltés seront soit transformés en matériaux, soit soigneusement mis à l’abri dans un coffre. Vous mettrez notamment dans ce coffre la nourriture ou tout du moins ce que vous, petit robot, jugez être de la nourriture car il sera effectivement possible de donner des sortes de cafards à manger à votre protégée. Attention cependant au niveau de contamination des aliments que vous lui donnerez.
Pour cela, vous allez surtout devoir affronter tout un bestiaire de créatures mécanisées ou mutantes. Vous aurez alors la possibilité d’utiliser un grand lot d’objets différents, des équipements, aux bonus temporaires en passant par des consommables tels que des grenades de tous types. Vous ne serez pas à l’abri de pièges invisibles ou d’altération d’état.
Les combats, comme les déplacements se font au tour par tour. Chaque ennemi tué vous donnera de l’expérience ce qui vous fera monter de niveau. Chaque montée de niveau vous proposera aléatoirement deux capacités ou techniques. À vous de choisir les meilleures pour réussir à aller jusqu’à la couche la plus profonde.
Void Terrarium est une très bonne expérience ! J’ai vraiment apprécié jouer à ce jeu. Le jeu est beau même sur switch et je n’ai jamais ressenti de frustration comme peuvent parfois le faire d’autres roguelike. Votre mort n’est pas une fin, mais la suite, car lorsque vous « perdez » dans la phase d’exploration, vous transformez vos équipements et autres objets en matériaux qui vous serviront pour des crafts et l’histoire continue : pas de remise à zéro.
Ce que j’ai le plus apprécié c’est ce côté Tamagochi que nous offre Pet Nanny. J’ai trouvé le système vraiment intéressant et ça touche certainement mon côté nostalgique donc je ne suis peut-être pas très objectif. Mais c’est quelque chose d’assez inhabituel pour être noté et c’est plutôt bien utilisé.
Pour conclure, NIS America, nous régale avec ce Void Terrarium, qui est finalement un « Tamagochi roguelike » : j’adore le principe. Que vous soyez amateurs de roguelike ou que vous n’ayez jamais joué à ce type de jeux, vous pouvez foncer les yeux fermés. Il est beau, il est bien écrit, il est difficile mais abordable. La seule chose qui pourrait vous rebuter c’est qu’il est en anglais…

[Avis-Test] Dandara Trial of the Fear Edition
26/03/20
Dandara Trial of the Fear Edition est un jeu développé par Long Hat House et édité par Raw Fury. C’est un jeu dans le genre Metroïdvania. La différence la plus notable est le déplacement du personnage, qui peut uniquement bondir de surface en surface.
Vous incarnez alors l’héroïne éponyme de cette histoire, Dandara, dernière-née de la création. Le sel qui va et vient dans vos veines et dans chaque chose est la source même de votre univers et votre destinée est de le protéger car le monde dans lequel vous progressez est en déclin. Plongé petit à petit dans l’oubli de la joie sous le joug d’un empire désireux de tout contrôler. Vous virevolterez alors de traces en traces à la recherche des artistes qui donnent forme au sel pour leur transmettre un nouvel espoir.
Cela ne suffira malheureusement pas, car l’empire ne cessera de vouloir dompter le sel en envoyant son armée. Il vous faudra alors partir à la recherche de ces généraux pour défaire l’empire et libérer toute la créativité et la passion de votre monde. Mais cela ne sera pas simple et il vous faudra explorer à la recherche des âmes perdues dans la solitude pour en récupérer l’essence et ainsi vous rendre plus fort. Mais vous pourrez aussi collecter différents objets pour vous aider dans cette tâche.
Votre chemin vous mènera à découvrir bien des choses sur votre monde : ses souvenirs, ses rêves mais aussi ses peines et ses peurs qui pourraient bien changer votre avis à propos du sel dans une vision du monde bien plus sombre. Mais le destin qu’est le vôtre vous portera encore plus loin, jusqu’aux portes de cette forteresse impénétrable. Là, vous apprendrez alors au travers d’un rêve qu’une brèche existe. Une fois ces murs d’or franchis vous affronterez votre plus grand défi afin d’atteindre et de faire tomber l’empereur.
Difficile de parler de Dandara Trial of the Fear Edition sans “spoil” l’histoire ou le sous-texte mais le jeu étant sorti en 2018 je me permets d’en dévoiler la trame ainsi que quelques indices cachés dans ce test. Je me permets aussi de donner mon avis sur le sous-texte en toute fin de ce test. Je vous invite à ne le lire qu’après avoir fini le jeu, afin de ne pas gâcher votre potentielle expérience personnelle.
Long Hat House, nous fait plaisir avec une belle maitrise du pixel art, très agréable en mode nomade de la Nintendo SWITCH. J’ai beaucoup aimé l’univers de Dandara, bien que réticent au début notamment à cause des déplacements qui laissent moins de liberté. Le jeu propose finalement une autre façon de jouer et de concevoir les niveaux et celui-ci devient très vite intéressant et difficile.
Le gameplay avec le fait de ne pouvoir se déplacer qu’avec des sauts sur le sel (parties blanches sur le sol) est finalement bien agréable. En avançant dans le jeu on débloque d’autres projectiles et les ennemis deviennent de plus en plus forts et de plus en plus nombreux. On a aussi la possibilité d’augmenter ses stats aux différents camps, qui servent aussi de point de résurrection. On a d’ailleurs cette petite mécanique qu’on peut retrouver dans un Dark Soul ou lorsque l’on meurt on doit retourner sur le lieu de notre trépas pour récupérer notre âme.
La bande son est plutôt agréable, parfois un peu redondante surtout si vous restez bloqués longtemps dans une même zone, car certaines énigmes vous donneront un peu de mal. L’ambiance colle bien avec le monde dépeint et on se laisse aisément porter.
Je n’ai pas regardé si un speedrun existait sur ce jeu. Mais avec de telles mécaniques je pense qu’un speedrun pourrait vraiment être intéressant. J’ai terminé le jeu en 6h30 environ. Mais je suis loin du 100%, je pense que la durée de vie moyenne est de 8h.
Pour conclure, avant de passer à mon interprétation du sous-texte, Dandara Trial of the Fear Edition est un bon jeu. Qu’on se penche ou non sur le sous-texte l’aventure est agréable et l’univers un peu mystique donne envie d’aller plus loin. Le défi est bien présent mais pas insurmontable on aura donc pas cette frustration qu’on peut rencontrer dans d’autres jeux.
Le sous texte, ou du moins mon interprétation de ce dernier, m’a particulièrement touché. On parle ici d’une perte de créativité, due notamment à de vieilles cicatrices. On s’enferme alors dans une coquille se cachant derrière un masque, un sourire, alors que notre âme souffre et s’éteint petit à petit. On renforce notre cœur jusqu’à en faire une pierre, on essaie de contrôler chaque instant de la vie, pour ne plus avoir de surprises, ne plus avoir mal. On construit des murs pour se protéger des autres et on s’enracine avec une image, celle du reflet de notre société qui ne jure que par les apparences. Vous faites tout ça pour être heureux, ne plus souffrir et pourtant vous savez ce bonheur illusoire car, sans cette âme créatrice, vous ne serez qu’une ombre. Vous êtes alors en conflit avec vous-mêmes, vous n’aimez pas celui que vous êtes devenus et vous cherchez à retrouver vos racines, vos inspirations. Certains y arrivent seul, d’autres y parviennent lorsqu’une personne les aide. En affrontant vos souvenirs, vos rêves et vos craintes vous trouverez une faille dans cette armure faussement étincelante et vous retrouverez la joie, la créativité. Ceci n’est que mon point de vue, il est probable que l’histoire de Dandara vous touche autrement et de façon personnelle je l’espère.
Merci à tous ceux qui auront lu ce test, n’hésitez pas à laisser un commentaire sur votre propre interprétation je le lirai avec plaisir

[Avis-Test] Monster energy supercross – The official videogame 3
21/02/20
Monster Energy Supercross – The official videogame 3, développé par le studio Milestone Interactive, est un jeu de course de motocross qui met donc sans surprise en scène la Monster Energy cup.
Petit disclaimer avant de rentrer dans le vif du sujet : Cela fait bien longtemps que je n’avais pas eu entre les mains un jeu de motocross et vu que je ne suis pas fin connaisseur de ce sport mon avis concernera plus la forme que le fond.
On commence alors le jeu par créer son avatar. Le choix est alors assez varié malgré le fait qu’il soit impossible de choisir sa coupe de cheveux sans modifier son visage. On voit que Milestone a essayé de donner de la souplesse et du mouvement aux cheveux, mais malheureusement l’effet n’est pas très sexy.
Mais une fois le casque vissé sur la tête ce n’est plus qu’un détail. On passe rapidement cette étape, de toute façon il est possible de le modifier à volonté plus tard.
On lance alors sa première course, après un premier chargement un peu long. Je suis plutôt du genre role play, alors quand on me met quelques cinématiques pour présenter la course ou mon personnage, je suis à fond dedans : je me sens pilote pro sous les flashes des spectateurs venus voir du spectacle alors qu’un disciple de Michael Bay se donne à cœur joie avec la pyrotechnique.
J’enfourche ma moto en sélectionnant mon emplacement sur la grille. Je suis prêt, 3, 2, 1 c’est parti !
Et du spectacle je vais en donner car très vite je me retrouve à terre avec mes rêves de carrière pro traînés dans la boue. Est-ce la pression, le manque d’habitude ou le gameplay que je trouve alors un peu exigeant pour le néophyte que je suis. On se remet en selle, on se dit que le jeu se veut peut-être simulation, ce qui ne me déplairait pas. Mais vient le temps des sorties de route et avec elles du timer de 5 secondes quand ce n’est pas la main divine qui vient te téléporter instantanément sur le circuit. Coup dur, me voilà sorti de mon rôle. Je relance une partie maintenant pour moi chaques sauts est une épreuve. J’essaie tant bien que mal d’incliner correctement les sticks pour suivre les bonnes trajectoires, faire quelques tricks en l’air. J’essaie de me pencher plus dans les virages pour mieux les négocier, mais pas trop sinon c’est la chute. Je prends un peu de plaisir au moment où j’arrive à monter dans le classement, mais la moindre erreur est punitive. Un petit plot que j’ai percuté à quoi 5km/h me fait tomber comme une poupée de chiffon. Me voilà alors perplexe est-ce un jeu d’arcade pour le fun ou un jeu de simulation pour joueur chevronné ? Je pense qu’il faut un peu d’expérience avec le genre et une conduite pas trop bourrin pour aller plus loin.
En dehors de la carrière, il est possible d’incarner un pilote officiel dans des courses uniques, du contre-la-montre, des championnats officiels ou personnalisés. Il est également possible de choisir sa catégorie entre 450, 250 East et 250 West. Bien-sûr chaque catégories ont leurs propres pilotes et leurs circuits. Il est possible aussi de jouer avec son avatar personnel dans ces modes. Il y a aussi un mode défi qui propose, ô surprise, des défis pour apprendre les bases ou des techniques plus poussées et qui par la même occasion vous permettra de débloquer des cosmétiques. Mais le mode solo que j’ai le plus fait est le complexe : une sorte de mode libre où on s’amuse sur une zone sans sorties de route possibles. Le terrain de jeu où j’ai rentré mes premiers tricks et où je me suis vraiment amusé.
Coté multijoueurs, Je n’ai pas eu l’occasion de tester le Nintendo switch online car aucuns salons n’étaient disponibles à ce moment-là. Il y a aussi la possibilité de faire du multijoueurs local. J’ai vu que le multijoueurs proposait un mode « Chasse aux trésors » sur la carte du complexe, j’aurais aimé tester cette dernière, mais malheureusement aucun compagnon borgne n’as répondu présent.
Passons à la partie que j’aime le plus dans ce genre de jeux : l’éditeur de circuit, qui, après un assez long tuto vous fera créer un circuit de A à Z, vous laissera libre de créer le circuit de vos rêves. Ce rêve Se limite tout de même à la taille du stade que vous choisirez mais il est tout de même possible de bien s’amuser, c’est même devenu mon second terrain de jeux car il est possible de tester le circuit à tout moment ce qui vous laisse alors libre dans le stade.
Il est aussi possible de personnaliser son avatar avec un grand choix de cosmétiques et de marques mais ce choix est encore plus important pour sa bécane et j’adore. Bien sûr il faudra jouer pour débloquer les cosmétiques ou les pièces que vous voulez. Les pièces changent en plus les caractéristiques de votre engin. On peut en plus enregistrer plusieurs préréglages pour s’adapter à tous les circuits. C’est suffisant pour que j’enfourche à nouveau ma moto pour gagner des points. Cette fois-ci en vue à la première personne pour plus d’immersion.
Pour conclure, Monster Energy Supercross – The official videogame 3, est le genre de jeu qu’on appelle un jeu de niche. Le public visé est plutôt les personnes intéressées par ce sport mécanique qu’est le motocross. Les joueurs ne sont pas là par hasard et Milestone à l’air de vouloir les gâter avec un jeu complet et plutôt beau sur switch. Et le défi est tout de même présent à mi-chemin entre l’exigence d’une simulation et le fun d’un jeu arcade. La Switch vous permettra de vous entraîner partout et une fois l’adaptation faite de profiter pleinement de toutes les options proposées par le jeu. Si, comme moi vous n’avez pas l’habitude, il vous faudra alors de la patience pour arriver à vous faire à la physique du jeu.
N’oubliez pas qu’après la chute il faut tout de suite se remettre en selle.