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[Avis-Test] Ghost Recon Wildlands
22/03/17
J’ai toujours apprécié la licence des Tom Clancy’s Ghost Recon, ce nouvel opus nommé Wildlands m’a rapidement attiré même si j’étais très curieux de voir comment Ubisoft allait gérer le monde ouvert et l’approche des missions, cela change radicalement la donne par rapport à des missions bien définies sur des terrains quadrillés à l’avance. Du coup, pour moi le monde ouvert apporte du bon et du moins bon, je vais tenté de vous l’expliquer.
L’histoire de ce Ghost Recon WIldlands prend place en Bolivie où le cartel de la drogue (la Santa Blanca) a pris possession des lieux en semant la terreur un peu partout et en endoctrinant le peuple. C’est dans ce climat plutôt violent que vous entrez en scène avec l’opération KingSlayer qui aura pour but de faire tomber ce cartel en démarrant par les différents boss des quartiers de la Bolivie pour réduire l’influence de la Santa Blanca, on avance petite à petit pour arriver finalement à faire sortir le chef El Sueño de son trou pour en finir une bonne fois pour toute avec ce cartel.
Sur place, vous serrez aidé par les rebelles avec des compétences à débloquer grâce aux matériels que vous gagnerez lors des opérations rebelles. Sur place, ne comptez pas avoir de l’aide de l’Unidad, la milice locale ne sera pas là pour vous aider, la plupart de ses agents étant sous l’influence de la Santa Blanca, ils seront plus là pour vous mettre des bâtons dans les roues.
Le gameplay de ce Ghost recon Wildlands a largement été simplifié par rapport aux anciens opus, monde ouvert oblige, il fallait permettre un peu plus d’aisance dans la façon dont nous nous occupons des missions. Toutes nos missions démarre généralement par un premier repérage grâce à nos jumelles ou notre drone, ce dernier peu d’ailleurs évoluer et être équipé de matériel bien pratique comme par exemple une charge explosive. Ensuite vient la phase d’action avec au choix une entrée brutale ou furtive, sachez toutefois que certaines missions où il faut interroger un chef de gang ou voler un véhicule vous forcerons à passer par l’infiltration. En tout cas peut importe l’approche choisie, je me suis toujours amusé sur le jeu avec des crises de nerfs ou des fous rires lors des infiltrations un peu foireuses en coop 😀 .
Pour mener à bien nos missions, tout un arsenal s’offre à nous avec la possibilité d’améliorer nos armes avec des pièces récoltées un peu partout sur la carte, on engrange également de l’expérience qui nous permet d’améliorer notre Ghost aussi bien physiquement que du côté de son matos de base, d’ailleurs il faudra finir énormément de missions avant de pouvoir tout améliorer, chacun y trouvera son compte et choisira d’améliorer certaines compétences en priorité suivant son style de jeu. Par ailleurs, le feeling des différentes armes est très bonne, aussi bien du côté des snipes que des fusils d’assauts.
La conduite est similaire à ce que l’on connaît et se rapproche très fortement de Watch Dogs 2, pas insurmontable mais pas vraiment fun à utiliser, la conduite des véhicules fait tout de même son taff pour nous emmener d’un point A à un point B, mention spéciale à l’hélicoptère qui est accompagné d’une assistance très présente elle plaira à certain pour sa facilité à se stabiliser et permettre quelques tirs de sniper, mais déplaira à d’autres qui ont l’habitude de pouvoir contrôler son véhicule comme bon lui semble.
Côté discrétion, les ennemis ont une IA binaire, je m’explique; lorsque vous êtes allongé ou accroupis, tout se passe bien ils ne vous repèrent pas, debout BIM, vous vous faites détecter en 10 secondes et ce même si vous êtes dans le noir le plus complet et à 50 mètres de votre ennemi le plus proche, c’est pour moi le seul point noir du gameplay en mode infiltration car là du coup que l’on fasse nos missions en journée ou en pleine nuit cela ne change pas grand chose.
N’en déplaise à ceux qui lui ont trouvés plein de défauts, graphiquement, moi je trouve que Ghost Recon Wildlands est super beau, il offre de très beaux panoramas avec une distance d’affichage comme on en voit que trop rarement. D’ailleurs, il nous offre un monde ouvert qui est vraiment vaste avec des régions bien différentes, on passera de la plaine désertique aux montagnes enneigée, une carte vraiment bien créée qui m’a de suite donné envie de l’explorer, ce que j’ai d’ailleurs fait avant même de me lancer dans la première missions. En tout cas je trouve qu’Ubisoft s’améliore de plus en plus sur la cohérence et la création de ses mondes ouverts. Techniquement, mis à part un peu de clipping le jeu tourne très bien, les textures sont propres et le monde regorge de détails en tout genre, le cycle jour nuit et la météo sont vraiment bien gérés, on retrouve des jeux de lumières qui renforcent le climat ambiant
La bande son n’est pas en reste avec des doublages en vf plutôt convaincants sans non plus être du grand jeu d’acteurs, quant aux musiques typiques du pays, elles nous mettent bien dans l’ambiance.
En conclusion, j’ai trouvé Ghost Recon Wildland vraiment excellent surtout en coopération avec des potes. Si vous cherchez un jeu sur lequel passer de longues heures avec vos potes en coop n’hésitez pas, ce jeu est du fun en barre même si parfois on aime se faire certaines missions un peu plus sérieusement. En tout cas moi j’ai passé énormément de bon moment dessus et continue de jouer avec des potes pour me faire le 100%! Un bon jeu qui vous occupera pour une bonne partie du printemps.

[Avis-Test] The Division
13/04/16
Démarrer une nouvelle IP n’est jamais facile, surtout pour Ubisoft qui avait un blason à redorer après leur mésaventure avec Watch Dogs. Beaucoup de monde attendaient ce The Division, et franchement je pense qu’on sera tous d’accord sur ce nouveau titre, Ubisoft nous a fournis là un TPS online de très bonne qualité.
Une grosse claque, voici simplement comment qualifier The Division.
L’histoire se déroule dans un New-York enneigé, quelque peu dévasté et angoissant. La “grippe du Dollar”, maladie issue du bio-terrorisme se transmettant via les beaux billets vert s’est abattue sur les États-Unis, entraînant son lot de morts, gens isolés et voitures à l’abandon.
Nous y incarnons un agent de la Division, petite armée formée d’immunisés qui combattent le crime dans les rues de la grosse pomme (oups, cela fait peut-être un peu trop Batman). La personnalisation de notre perso est suffisante pour un jeu de ce type. Choix possible du sexe, de la coupe de cheveux, des traits du visage, tatouages, cicatrices et pustules, ah non pardon je m’emporte! Faites tout de même attention lors de la création puisque par la suite vous n’aurez pas la possibilité de la modifier (par exemples cicatrice ou lunette). Par la suite vous pourrez acheter de nouveaux habits histoire de changer un peu le look de votre personnage ou bien vous en gagnerez au combat, ou dans des coffres, ou alors en aidant des civils dans le besoin (bah oui un peu de social ça fait pas d’mal). Et c’est une fille qui vous le dit, vous aurez de quoi remplir un beau dressing.
Le gameplay de The Division est pour moi parfait, on est face à un TPS nerveux qui se prend en main instinctivement, on vise, on tire, on passe d’une couverture à l’autre, tout est fluide, d’ailleurs, je n’ai jamais vu un système de couverture aussi efficace que celui présent dans ce jeu. Le feeling des différentes armes est plutôt bonnes on sait ce que l’on a en main et c’est à nous de gérer le recul des différents types d’armes à feu qui sont très variées.
En ce qui concerne le côté graphismes, je n’ai qu’une chose à dire : “Quel beau jeu vidéo”. Non mais sérieusement, quel pied! On prend plaisir à se balader les yeux en l’air vers les façades d’immeubles illuminées ça et là par des décorations de Noël ou bien taguées. Il m’est d’ailleurs arrivé plusieurs fois de m’arrêter devant ces graffs ou autres détails qui sillonnent les rues et cela faisait longtemps que cela ne m’était pas arrivé dans un jeu. Les rues enneigées sont embouteillées par des véhicules qui n’ont plus aucune utilité et les murs sont parsemés d’affiches de personnes disparues ce qui rend le jeu encore plus réaliste. Un autre point fort, la gestion de la météo est tout bonnement excellente et fait en finesse, on se balade avec quelques flocons de neige et au fur et mesure on se retrouve dans un brouillard à couper au couteau, d’ailleurs, le cycle jour-nuit se fait tout naturellement, on ne ressent pas comme dans d’autres jeux un effet « boum il fait nuit ». Techniquement parlant tout est propre, on notera juste un peu d’alliasing sinon rien à redire, les textures sont superbes et le jeu ne souffre d’aucun ralentissement.
L’ambiance sonore, chose à laquelle je ne fais pratiquement pas attention dans un jeu, mais qui cette fois m’a surpris est parfaitement gérée. Je m’explique, par moment il n’y a pas du tout de musique ce qui rend le jeu encore plus oppressant, seul le bruit de nos boots et des cris de corbeaux résonnent dans les rues désertes. La musique s’active principalement lors des phases de combats, histoire de nous mettre dans l’ambiance. Le silence se fait aussi, voir plus ressentir dans la fameuse Dark Zone, dès le passage du sas de décontamination.
Dark Zone? Mais de quoi elle nous parle celle là! Il s’agit d’une zone de quarantaine située au beau milieu de New-York qui a été mise en place par le gouvernement au début de l’épidémie afin de contenir le virus, mais l’armée a vite été dépassée par les évènements et cette zone de quarantaine s’est transformée en zone de non droits. Il s’agit aussi de l’endroit de tout les dangers, celui où se côtoient les vrais joueurs ainsi que des ennemis (PNJ) bien bad ass, ex membres de la Division qui ont retournés leur veston. Et l’angoisse quand on est dans la Dark Zone c’est que les autres vrai joueurs peuvent à tout moment vous mettre une balle et récupérer votre butin durement gagné. Cela me fait ressentir la même montée d’adrénaline que quand je jouais à DayZ, pour ceux qui connaissent. On ne sait jamais sur qui on tombe, alors soyez prudent et n’hésitez pas à embarquer des copains de jeu.
En conclusion, The Division est un jeu auquel vous deviendrez rapidement accroc. Doté d’une bonne prise en main, jouable en coop à quatre ou bien seul, vous ne vous lasserez pas de si tôt. Hormis quelques quelques missions secondaires se ressemblant et des menus un peu difficiles à prendre en main au début, je ne lui trouve aucun défaut.
Ubisoft nous a sortit une pépite !

The Division « Agent Origins » la mini Web-série
20/01/16
En tant que grand fan de web-séries et autre courts métrages, lorsque je suis tombé sur Agent Origins, une série inspirée de The Division je n’ai pas pu m’empêcher de vous la partager. Une belle mise en scène qui nous plonge directement dans l’atmosphère générale que l’on retrouvera dans le jeu. Cette préquelle tournée en mini série d’un peu plus de 30 minutes est découpée en quatre parties, Conspiracies, Ashes, Pursuit et Escape, elle nous donne un petit avant goût avant de se mettre à jouer, pour ma part je croise les doigts pour que le jeu final soit bon car j’y crois encore 🙂 .
En tout cas perso j’aime beaucoup et l’univers de The Division pourrait même se prêter facilement à une série à gros budget, le background est déjà tout placé, pourquoi ne pas l’exploiter?
Je vous laisse admirer cette série de courts-métrages dans la suite du billet:

[Avis-Test] Rainbow Six: Siege
16/12/15
La série des Tom Clancy’s Rainbow Six a toujours été appréciée des joueurs recherchant un FPS plus technique qui demande un minimum de réflexion au lieu de foncer dans le tas tête baissée comme nous le font faire pratiquement la totalité des FPS moderne. Personnellement, j’ai surtout joué au R6: New Vegas 2, à l’époque des premiers Rainbow Six, je jouais principalement à Counter Strike, du coup je n’ai pas de point de comparaison sur ceux-là. Une chose est certaine, ce Rainbow Six: Siege est réellement exigent et vous demandera d’être dans une bonne équipe avec un maximum de coordination.
Pas de mode solo, mais des petites missions dites « situations » qui vous place dans certaines phases de jeux que l’on retrouvera sur le matchmaking multijoueur comme l’extraction d’un otage ou le désamorçage d’une bombe, amusant au début mais on l’oubliera très vite pour passer aux choses sérieuses.
Côté gameplay, lorsque je disais que Rainbow Six : Siege est loin d’être bourrin ce n’est pas totalement vrai, en fait cela dépend énormément du mode de jeu dans lequel vous allez jouer et également avec qui vous allez jouer. En gros, généralement les modes de jeu de type versus tournent vite au carnage et ne laissent pas souvent de la place à la subtilité, même si je vous préviens de suite, foncer dans le tas est souvent signe de mort prématurée. A coté de cela les modes de jeux qui nous demandent d’extraire un otage ou de le protéger de l’assaut de plusieurs vagues d’ennemis est généralement plus subtil et vous demandera d’organiser une petite stratégie, cela vaux également pour les désamorçages de bombes.
La phase de reconnaissance est assez importante pour vite repérer le lieu où est posé la bombe ou pour trouver l’otage rapidement, ensuite vient la phase « d’infiltration », et ici on a énormément d’options, on peut très bien passer par une fenêtre grâce à notre tyrolienne ou carrément oublier la subtilité et faire exploser un mur destructible pour entrer en force.
Pour résumer on a donc un mode coopératif avec notre petite équipe de 5 joueurs contre l’IA et le mode compétitif multijoueur qui nous plonge dans un 5 vs 5.
On a le choix avec un grand nombre d’opérateurs avec leurs atouts et armes personnelles qui seront à débloquer avec la monnaie du jeu que l’on gagnera au fil des parties. Chaque classes fait partie d’une force d’élite d’un pays bien défini, on pourra choisir entre le GIGN, le FBI–SWAT, les Spetnaz, les SAS et le GSG 9 chacun des agents ayant un rôle important durant chaque match, faites le bon choix. Au final on a un contenu assez riche pour nous tenir en haleine d’autant plus qu’une série de dlc gratuits vont débarquer avec des nouveaux opérateurs et des nouvelles maps, une chose tellement rare en ce moment qu’il est bon de le citer.
Graphiquement Rainbow Six : Siege n’est certainement pas au niveau d’une grosse super production mais fait très bien son taff, on est ici dans des environnements clos avec énormément d’objets destructibles, vous pourrez même vous frayer un chemin en défonçant les murs ou les sols pour atteindre un étage inférieur. Moi qui adore jouer avec le moteur physique d’un jeu, ici c’est jouissif à souhait et on prend un malin plaisir à voir le bâtiment se transformer petit à petit en gruyère, surtout lorsqu’un kamikaze se fait exploser dans une pièce, il ne reste plus grand chose d’intact.
L’ambiance sonore est plutôt bien retranscrite avec des sons différents pour chaque type d’armes, d’ailleurs c’est un réel plus d’avoir une ambiance sonore aussi bien réalisée, on pourra très clairement entendre les pas de nos ennemis pour rapidement savoir d’où ils viennent et surtout entendre la respiration stridente particulière des kamikazes à éviter à tout pris.
Le seul réel soucis que j’ai pu rencontrer et non des moindres, la fiabilité des serveurs chez Ubisoft, au lancement du jeu, il a du mal a se connecter aux serveurs, du coup il faut généralement relancer le mode en ligne et faire du forcing pour se connecter et ainsi pouvoir jouer, le matchmaking met également pas mal de temps à trouver une partie, mais rien de bien grave en soi. Il ne reste plus qu’à espérer un patch pour stabiliser les serveurs. Surtout qu’au final le reste du jeu tourne nickel.
En conclusion, j’adore ce nouveau Rainbow Six : Siege, surtout le mode chasse aux terroristes qui s’appréhende comme un mode coopération, c’est le mode auquel je joue le plus. Les jeux qui nous force à réellement jouer en team et avoir une bonne communication entre nous est tellement rare en ce moment et pourtant tellement enrichissant. Si vous avez des amis avec qui jouer, n’hésitez pas et foncer surtout si vous aimez les jeux tactiques. Si vous êtes seul, malheureusement vous risqueriez de passer à côté de l’attrait principal du jeu, il ne vous restera plus qu’à tenter de communiquer avec une team pick-up.