Test / Fast ReviewXbox Serie X

[Avis-Test] Riders Republic

Avec Riders Republic, Ubisoft reprend le concept de Steep en bien plus fun et accessible.  Ça m’arrange car pour ma part, avec Steep, je n’avais pas plus accroché que ça, parfois trop technique et surtout au final très vite redondant.  Ce coup-ci avec un grand nombre de disciplines, la lassitude devrait arriver bien moins rapidement.  Let’s go maaaan!

Bienvenue dans la Riders Republic, une espèce de festival où le monde est ouvert et où tout est permis.  Enfourchez votre plus beau BMX ou VTT pour dévaler les pentes montagneuses de la région.  Sautez sur vos skis ou votre Snow pour dompter la poudreuse qui s’offre à vous. Déployez vos aides avec votre Jet-Wings ou Wingsuit pour défier la gravité et prendre un max de G dans l’estomac pour vous en mettre plein la vue.  Ici, vous ne vous ennuierez pas et vous pourrez laisser libre court à votre imagination pour battre vos adversaires avec votre plus bel apparat de panda sur les épaules.

 

Le gameplay de Riders Republic est presque parfait. Un jeu clairement axé arcade et qui mise sur le fun avant tout.  La prise en mains est rapide et directe, on a le choix dès le début entre deux modes de contrôle. Un étant plus technique que l’autre, chaque joueur y trouvera son compte.  Personnellement, je suis resté sur le côté le plus arcade du jeu et j’ai dévalé les pentes sans prise de tête à placer des tricks en essayant de ne pas me vautrer à l’atterrissage.  Par contre, ne pensez pas qu’Arcade rime avec jeu ultra facile, bien au contraire, car du challenge, vous en trouverez, aussi bien avec les modes de difficultés supérieures qu’avec les défis proposés.  Comme je le disais plus haut, on a un vaste choix de disciplines avec des vélos, des wingsuits ou des skis/snowboards, chaque discipline étant divisée en courses ou en séances de tricks où l’on doit faire le plus de points.  Certaines courses, qui sont d’ailleurs mes préférées, mélangent les disciplines dans une grande course où il faudra être attentif et près à chaque changement, changement qui par ailleurs est très fluide et sans saccade.  En plus des courses, si l’envie vous en dit ou lorsque vous vous baladerez dans cette Mapp, vous aurez un grand nombre de collectibles : 500 ballons, des points de vue et quelques matos bien cachés, seront à découvrir un peu partout.  J’émets juste un petit véto sur les Mass Race : j’ai trouvé l’idée vraiment bonne, un affrontement à plus de 60 joueurs, c’est ultra impressionnant surtout que c’est très fluide malgré le peuple.  Par contre là où j’ai moins apprécié cette discipline, ça a été au niveau de la gestion de collision, cela m’a tué pas mal de courses tellement c’est le bordel ! Imaginez plus de 60 vélos s’engouffrant dans le même petit virage, le chao que cette situation peut engendrer.  Je pense que sur cette course, Ubisoft aurait pu activer un mode fantôme pour avoir une course légèrement plus gérable.  Il faut aussi savoir que Riders Republic est bien plus agréable à jouer à plusieurs et gardez en mémoire également que pour jouer à plusieurs sur les courses présentes sur la map vous ne pourrez jouer qu’avec vos amis, il n’y a pas de matchmaking sur ces activités.

Par contre, j’ai trouvé que le jeu forçait un peu trop à pousser vers le portefeuille si vous désirez obtenir des cosmétiques.  L’argent in-game tombe très lentement (limite on monte plus vite en étoile qu’en argent. Par exemple, lorsque j’étais à plus de 350 étoiles, je n’avais même pas 60 000 crédits (à peine de quoi prendre un skin correct), il va donc falloir farmer à mort ou alors craquer, maintenant ça ne reste que du cosmétique mais ce genre de jeu massivement axé multi-joueurs poussera énormément de monde à raquer.

 

   

GraphiquementRiders Republic tient la route sans être une claque visuelle.  Il est suffisamment beau pour qu’on prenne du plaisir à se balader et se perdre dans cette Mapp immense et il est assez stable pour permettre des courses ultra fluides.  On a au final un très bon compromis.  Le cycle jour/nuit et météo est plutôt bien géré et offre des courses à chaque fois différentes.

Pour la bande son, on est la plupart du temps sur du bon vieux rock et punk-rock.  Concernant les doublages, on est sur une base classique qui fonctionne, j’avais un peu peur vu le style de jeu que ça soit du forcing total à base de « wesh man » mais non ça va, ça passe.

En conclusion, on a avec Riders Republic un bon défouloir qui nous offre un vaste terrain de jeu avec un grand nombre de disciplines qui devrait ravir à tout ceux qui recherchent quelques sensations fortes (frisson garantit en vue fps).  Un bon jeu qui arrive à point pour la fin d’année qui n’est pas trop chargée en jeux de ce genre et qui devrait être agrémenté tout au long de l’année de nouvelles courses et contenus ajoutés.

DarkScuderia

Petite bio rapide. Trentenaire et toujours aussi passionné de toute cette culture dite "geek", je mange par dizaine les comics et les jeux-vidéo. Grand collectionneur dans l'âme, je ne peux pas m'empêcher d'amasser les éditions collector et autres statues de mes héros préférés. Bonne lecture à tous ;).

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