DarkScuderia
Petite bio rapide. Trentenaire et toujours aussi passionné de toute cette culture dite "geek", je mange par dizaine les comics et les jeux-vidéo. Grand collectionneur dans l'âme, je ne peux pas m'empêcher d'amasser les éditions collector et autres statues de mes héros préférés. Bonne lecture à tous ;). Patrick, votre humble serviteur, défonceur de crâne sur le xboxlive...
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Article par DarkScuderia

[Avis-Test] Immortals Fenyx Rising
7/12/20
Avec Immortals Fenyx Rising, Ubisoft nous propose une nouvelle licence très colorée sous le signe de l’aventure. Un jeu qui, pour ma part, n’était pas passé inaperçu lors de sa présentation. Un style assez inhabituel pour Ubisoft qui restait sur ses acquis avec de grosses licences phares. II me tardait d’enfin pouvoir mettre la main sur ce jeu qui me semblait très rafraichissant!
L’histoire débute avec un gros cataclysme qui libère Typhon, un monstrueux Titan de la mythologie Grecque. Son arrivée sur Terre n’annonce rien de bon : Il éradiquera les humains en les pétrifiant et s’occupera des Dieux présents en transformant certains d’entre eux. C’est dans un décor de fin du monde que Zeus va chercher son frère Prométhée pour décider d’une stratégie pour venir à bout de cette monstruosité. Ils décideront tout-de-même de laisser Fenyx, seul héros n’ayant pas été changé en pierre, pour s’occuper de cette catastrophe. C’est sous les traits de ce héros, accompagné d’Hermès , que notre aventure va démarrer et notre tâche sera longue et ardue. Une histoire assez basique sur le thème de la mythologie mais, là où Immortals Fenyx Rising se démarque clairement, c’est sur le ton humoristique qu’il y a tout au long de l’histoire et de notre avancement. Et puis bon il faut l’avouer, avoir Lionnel Astier comme narrateur dans la peau de Zeus est vraiment agréable.
En voyant les trailers de Immortals Fenyx Rising, même si le jeu me tapait dans l’oeil, j’avais tout de même peur que son gameplay soit un peu trop ressemblant à un Assassin’s Creed avec son système de quêtes , mais il n’en est rien. On a une réelle nouvelle licence qui change totalement. Certes, en plus de la trame principale, on retrouve une tonne d’activités et de coffres à collecter sur la map mais ici je n’ai pas retrouvé cette sensation de saturation tant tout tombe presque inconsciemment à nos pieds en avançant tranquillement. On passe naturellement d’une quête principale à une mission secondaire ou une tâche héroïque tout en trouvant sur notre chemin des coffres, des énigmes sous forme de fresques, de constellations voire même des musiques à reproduire sur une Lyre. On a également beaucoup de cryptes du Tartare dans lesquels nous retrouvons des défis sous forme d’énigmes ou de zones de combats avec à la clé, une fois finis, de bonnes récompenses. Et si vous pensez que c’est tout, que nenni, il y a également des défis sous forme de speedrun à pied et dans les airs et des courses d’obstacles à acheminer avec notre flèche. Un contenu assez colossal au final mais assez éclectique pour nous tenir en haleine de longues heures pour ceux qui sont complétionistes. Le jeu vous demandera d’être patient sur un grand nombre de séquences de plateforme, aussi bien du côté de l’observation du terrain que de vos timings qui sont parfois très justes. En tout cas, on est clairement sur un Zelda Like. Quoiqu’il en soit, après une trentaine d’heures de jeu, le scénario est fini mais je suis loin d’être à 100%, il y a vraiment de quoi s’occuper.
Qui dit jeu d’aventure chez Ubisoft dit RPG. On a du coup bien évidemment toute une note très RPG avec un arbre de compétences et autres bonus à débloquer. Certains se débloqueront en gagnant des ressources sur votre route, d’autres seront débloqués en avançant dans le jeu et en sauvant les divinités Athéna, Aphrodite, Arès et Héphaïstos. Les combats sont ultra dynamiques et profitent très certainement de l’expérience du studio sur les Assassin’s Creed avec son propre style.
Graphiquement on est dans un style purement animation 3D à la Pixar du plus bel effet. L’univers est très lumineux et coloré avec son côté cartoon et sur Série X, le jeu est sublimé, ne souffrant d’aucun défaut. On a pourtant énormément d’effets de lumière et de particules en combat et le jeu ne bronche jamais et reste stable et fluide.
Concernant la bande sonore, j’ai bien aimé la VF avec beaucoup d’humour ce qui colle très bien au ton donné en jeu. Par contre petite déception pour la musique, j’aurais aimé des thèmes plus épique. Ici c’est assez basique et on oubliera assez rapidement la BO.
En conclusion, certes on a ici un jeu qui ressemble énormément à Zelda Breath of the Wild mais, qui pour ma part, ne me dérange absolument pas vu que je ne possède pas de Nintendo Switch, c’est même plutôt cool d’avoir ce style de jeu sur Xbox Série X! Certes, les possesseurs de Switch ne verront pas de grand intérêt dans Immortals Fenyx Rising mais ceux qui comme moi n’ont pas cette console, seront ravis.
Pour moi c’est une très bonne surprise pour cette fin d’année!

[Avis-Test] Assassin’s Creed : Valhalla
16/11/20
Ubisoft revient avec sa licence phare. Après l’Egypte et la Grèce, nous voici plongés en Angleterre pour une grosse conquête viking dans Assassin’s Creed Valhalla. Comment vous dire à quel point j’avais hâte de jouer à cet opus, retrouver cette licence dépaysante que j’ai toujours adoré alliée à l’univers des Vikings que j’ai toujours apprécié, cela ne pouvait former qu’un combo gagnant pour moi
On démarre l’histoire sur une longue introduction en Norvège où l’on incarne Eivor. Il voit son père et sa mère mourir de la main de Kjotve le Cruel lors d’un raid sur son village. Il s’enfuit alors avec son frère Sigurd alors qu’un gros combat massacrant son clan démarre. Une fois adulte, après quelques mésaventures en Norvège, on partira vers l’Angleterre pour trouver des terres à coloniser pour prospérer dans ce pays. Cela ne sera pas aisé de détrôner les rois déjà en place sur ces terres qui ne sont pas spécialement ravis de voir ces barbares débarquer chez eux, mais on a avec nous de fiers combattants pour y arriver.
Parallèlement à l’histoire de nos bons vikings, on suivra encore également Layla Hassan, chercheur d’Abstergo dans le présent. Ce n’est pour ma part pas la partie la plus agréable des Assassin’s Creed, mais il faut avouer que ça permet de garder un fil conducteur entre chaque épisode.
Concernant le gameplay, il n’y a pas grand chose qui change depuis Odyssey: on est toujours en présence d’un jeu qui se veut très RPG. On y retrouve du coup l’arbre de compétences améliorables sur trois axes (corbeau, ours et loup) qui correspondent un peu à la discrétion, la puissance du corps à corps et le combat à distance. Il y a également la possibilité d’équiper jusqu’à huit aptitudes qui se déverrouilleront au fil du temps ou lors de vos explorations. Du coup comme toujours dans un Assassin’s Creed, on peut choisir notre approche lors d’un combat, soit totalement en mode sneaky et ainsi prendre par surprise nos adversaires ou scruter le terrain à l’arc voire même y aller comme un gros bourrin et dégommer tout le monde à coups de haches et d’épées. Comme pour Odyssey, nous pouvons choisir le sexe de notre Héros ou laisser l’animus choisir lors de certains évènements le sexe que notre personnage aura, le pourquoi de ce choix de sexe est très vite expliqué dans le jeu. En parlant de l’animus, sur la carte du monde en plus de toutes les quêtes et activités annexes, il ya quelques anomalies de l’animus qui pour ma part étaient plus embêtantes qu’autre chose à faire. Assassin’s Creed oblige, on croisera rapidement deux membres de l’ordre des assassins pour nous guider et nous initier à nos futurs contrats contre l’ordre qui regroupe un grand nombre de cible à atteindre.
Un truc sur lequel j’ai eu beaucoup de mal dans ce Assassin’s Creed Valhalla. Le fait qu’on incarne un Viking. Je n’ai pas vraiment réussi à me mettre dans la peau d’un assassin qui doit jouer de ruse et de discrétion pour arriver à ses fins. Là j’étais tout au long en mode Berserker avec mes deux haches à démembrer mes ennemis à tour de bras. D’ailleurs, pour les combats on a un large choix de combinaisons, on pourra très facilement passer d’un combo 2 armes, une arme et un bouclier, une arme lourde voire même après avoir débloquer la compétence, deux armes lourdes pour un massacre garantit! Plusieurs types d’arcs et d’armes nous sont également offerte. Par contre il y a clairement moins de choix que dans les précédents opus, cela dit, Valhalla compense sur le fait que le skin de nos équipements changent au fil des améliorations. Qui dit Viking dit forcément pillage et on a un bon paquet de villages et de monastères à prendre d’assaut pour augmenter notre richesse et ainsi améliorer notre village. Pour les plus acharnés et les complètionistes il faudra vous armer de patience car il y a encore une fois dans un Assassin’s Creed une tonne d’objets, mystères et artefacts à dénicher.
En plus de l’Angleterre et la Norvège, on aura aussi la possibilité de parcourir Asgard et de passer sur le bifrost! Petit plus appréciable afin de parcourir en vitesse la mythologie nordique.
Graphiquement, je suis heureux d’avoir patienté avant de trop avancer dans ce jeu pour m’y mettre à fond sur la Serie X. On a un réel gap graphique et surtout qu’est-ce que c’est fluide sur cette console, rien à voir avec la One. Le monde est encore une fois superbement retranscrit, que cela soit en Norvège ou en Angleterre on est immédiatement plongé au Moyen-âge. Les jeux de lumière et effets météo et les réflexions sont superbes (petit bémol pour les effets de feu qui ne sont pas fous).
Les musiques du jeu sont juste sublimes, elles nous font voyager au coeur de cette époque hostile. Par contre, pour une fois j’ai préféré la VF à la VO, c’est assez rare qu’il est important de le noter.
En conclusion, comme vous pouvez vous en douter, j’ai adoré ce Assassin’s Creed Valhalla. Le gameplay RPG/Aventure fonctionne toujours aussi bien et l’univers créé est encore une fois immense et donne toujours envie après plusieurs dizaines d’heures de jeu de l’explorer de fond en comble. Je regrette peut-être justement que cet univers n’ait pas plus de petits évènements dynamiques lors de nos explorations (un peu comme on pouvait en avoir dans RDR2). En tout cas, si vous aimez cet univers ou que vous êtes simplement fan d’Assassin’s Creed, foncez, cet opus est vraiment bon.

[Avis-Test] Watch Dogs: Legion
4/11/20
Watch Dogs revient après un premier épisode timide et un peu mou axé sur une histoire linéaire, un second opus débridé qui m’a vraiment plus avec beaucoup plus de possibilités de hack dans le monde. J’attendais beaucoup de ce Watch Dogs: Legion, qui dans les trailers promettait pas mal de bonnes choses. C’est avec un grand plaisir que je me suis plongé dans ce Londres futuriste.
L’histoire de Watch Dogs: Legion démarre avec Dalton Wolfe un agent secret bossant pour Dedsec (qui rappelle très fortement le bon vieux 007) dans une mission d’infiltration dans les sous-sols du bâtiment du parlement. Celle-ci ne se finira malheureusement pas très bien pour lui. Une forte explosion a lieu et suite à cela, Albion prendra le pouvoir et instaurera un couvre feu tout en installant un maximum de surveillance sur les citoyens de Londres. Une fois ce prologue finit, on est de suite plongé au coeur de la rébellion de Dedsec qui doit se reformer en tant que résistant des droits du citoyen. Une fois notre première recrue choisie, on est de suite livré à une guerre sans merci entre Albion et les gangs qui ont pris possession des quartiers de la ville. Nous serons guidés tout au long de l’histoire par l’I.A. « Bagley » qui rappelle fortement Alfred, le major d’homme dans Batman. Tout au long de l’avancement, nous nous ferons des alliés, mais également pas mal d’ennemis et ce même au sein des simples citoyens qui parfois vous reconnaîtront en bien comme en mal et vous prendrons à partit.
Côté gameplay, on reprend les bases fondées dans les précédents opus en y ajoutant quelques petites nouveautés. En plus des quêtes principales et secondaires, nous avons des mini jeux et autres activités qui sont également présents dans cet open-world tels que le jonglage ou le jeu de fléchettes ou les livraisons de type uber. Mais on les oubliera très vite tant elles n’apportent rien pour moi, mais ces activités ont le mérite d’être présentes. Les férus des 100% auront également tout un tas de collectibles à rechercher dans la ville.
Seul bémol, comme souvent chez Ubisoft, la conduite dans Watch Dogs: Legion ce n’est encore pas ça, même si cela s’améliore on est loin d’une conduite et une physique que l’on peu retrouver dans un GTA par exemple. Le feeling n’est pourtant pas mauvais, il ne manque pas grand chose pour que Ubisoft règle ce soucis. En fait, pour moi le problème vient surtout de la gestion des suspensions des véhicules. On a toujours l’impression de rouler avec des blocs de béton et c’est d’autant plus flagrant avec les motos. Cela dit, vive le futur et le mode de conduite automatique!
Le gros point fort de Watch Dogs: Legion c’est la possibilité de recruter n’importe quel pnj de Londres. D’ailleurs Ubi a fait fort ce coup-ci en donnant un semblant de vie à tout ce peuple. Chaque personne vit sa vie et bien souvent est liée à une autre. Cela m’est arrivé plus d’une fois de louper un recrutement juste parce que j’avais tué ou blessé un ami proche ou quelqu’un de sa famille. Cela marche également dans l’autre sens vous pourrez vous faire des alliés suivant vos actes. D’ailleurs, il y a un nombre assez important de styles de démarches, de combat et de voix pour qu’on ait toujours l’impression de croiser des personnages uniques.
Les combats ne sont pas foufous, ils se limitent à appuyer sur un bouton pour taper, un pour esquiver et un pour attraper son ennemi. Là où les combats s’enrichissent, c’est au niveau du choix de personnage recruté, si vous prenez un pro du combat à main nue il sera bien plus efficace qu’une grand-mère.
On a également un menu qui peut s’apparenter à un arbre de compétences dans lequel on retrouve tout un tas d’améliorations à débloquer qui seront actives pour toutes nos recrues. Cela va des armes à débloquer (toutes non létales), aux bonus de santé sans oublier les gadgets et autres bonus de hack comme la possibilité de devenir invisible (bonus complètement peté lors des infiltrations). A ces bonus et gadgets, vous pouvez ajouter ceux présents sur nos personnages à recruter, un médecin par exemple pourra avoir un pistolet tranquillisant, tandis qu’un tueur à gage sera équipé d’un fusil d’assaut et d’un magnum.
D’ailleurs, en parlant de recrues spéciales qui ont des bonus spéciaux, il y en a huit en tout à recruter en délivrant les boroughs de Londres.
Graphiquement, Watch Dogs: Legion est superbe la ville de Londres regorge de détails dans les moindres recoins, chaque quartier a sa propre âme. La nuit, la ville est encore plus sublimée avec des effets de lumière à couper le souffle, je n’ai qu’une envie le voir tourner sur la Série X! Par contre, côté optimisation ce n’est pas encore ça, j’espère voir un patch arriver pour éviter les trop nombreux plantages.
Côté bande-sonore, on a une BO riche et très éclectique, il y en a pour tous les goûts comme souvent dans ce genre de production. La VO est vraiment bonne avec un accent très british, par contre la VF pour moi n’est vraiment pas folle, les dialogues sont un peu trop clichés surtout pour les pnj que l’on recrute.
En conclusion, Watch Dogs: Legion m’a vraiment plu, les nouveautés sont excellentes et je me réjouis de le voir tourner sur la Série X car sur la One il est déjà très beau. Par contre, il ne plaira certainement pas à tous, si vous n’avez pas aimé les précédents opus c’est sûr que celui-ci ne vous réconciliera pas avec la licence. C’est typiquement le genre de jeu où j’aime me perdre dans une boucle de gameplay juste à me balader pour trouver des recrues. Une chose est sûre, si vous avez aimé les précédents opus, celui-ci devrait vous plaire. Un petit conseil, du moins au début, jouez en mode permadeath, c’est stressant, mais tellement plus enrichissant de se dire, cette recrue là, je ne veux pas la perdre!

[Avis-Test] Marvel Avengers
19/09/20
C’est un plaisir de retrouver l’équipe des Avengers. Le dernier jeu estampé Marvel sur lequel j’ai passé énormément d’heures, c’est le défunt Marvel Heroes Omega (je rêve d’ailleurs secrètement de le voir ressortir de l’ombre). En tant que grand fan de comics Marvel, je ferme les yeux sur les quelques petits soucis qu’il peut avoir, je lui pardonne vite tant l’univers est très bon et me parle.
L’héroïne principale est Kamala Khan. Bien qu’elle soit loin d’être mon personnage préféré dans les comics, elle est ici très attachante. L’histoire débute lors du Avengers-Day, une espèce de petite comic-con à la sauce Avengers. Très vite, cet évènement tournera au cauchemar lorsqu’un accident entrainant la destruction d’une partie de la ville lors du lancement de leur héliporteur alimenté par une source d’énergie encore expérimentale. Rapidement, les Avengers seront pointés du doigt et seront les principaux responsables de cette catastrophe. Plusieurs années plus tard, alors qu’une menace se fait de plus en plus présente avec, à sa tête, le grand méchant du jeu, Modok, Kamala Khan ayant gagné des pouvoirs, elle se lancera comme quête de rassembler une nouvelle fois les Avengers et de mettre fin à ce petit règne de terreur.
Le centre du gameplay de Marvel Avengers est basé sur un système de jeu à la Beat’em’all, assez classique avec deux bouton principaux pour les attaques et ceux pour l’esquive et le contre. C’est simple et efficace, mais assez brouillon pour les esquives lorsque l’on est en groupe (surtout lorsque Hulk et Thor sont là) et que ça explose de partout, on a tendance à ne pas voir assez rapidement les indicateurs d’esquive ou de contre. Cela dit avec un peu d’entrainement ça passe, d’ailleurs le jeu n’est pas très difficile sauf sur la fin lors des missions spéciales, donc aucune crainte de se manger de temps en temps quelques coups. Le jeu est clairement coupé en deux parties. Une partie purement solo avec l’histoire principale coupée de missions secondaires faisables en coopération, ces missions sont également réalisable en solo avec des bots et une autre avec les missions et activités purement coop. Cela a l’avantage de toucher un plus grand nombre mais ça en décevra certains qui cherchent un jeu essentiellement coop.
Par contre, là où le bât blesse, surtout venant d’un jeu Marvel où l’univers est très vaste avec une tonne de personnages différents, c’est qu’ici on se battra principalement contre des droïdes ayant absorbés des pouvoirs, les boss sont également peu nombreux. Cela dit, je fais confiance au studio pour nous ajouter du contenu sur la durée pour qu’on ne se lasse pas trop vite. Les missions se ressemblent également toutes un peu avec des objectifs qui reviennent assez souvent, d’ailleurs je n’aurais pas dit non à une petite map pour trouver certains objectifs plus rapidement.
Une chose importante dans ce genre de jeu c’est le leveling et les loots. Sachez qu’en terme de loot on est servit, ça tombe assez facilement et les pièces d’équipement sont assez nombreuses. Concernant les arbres de compétences, il faudra monter chaque Héros un à un, du coup vous vous doutez, qu’à moins de jouer énormément de temps, on préfèrera se concentrer sur un ou deux Héros à perfectionner. Chaque perso ayant son propre style de combat, on a vraiment du choix pour prendre un maximum de plaisirs, d’ailleurs le jeu vous fera passer d’un personnage à l’autre tout au long de la campagne histoire de tester un peu tout ça. Cela dit, certains Héros se débloquent un peu tardivement je trouve. En tout cas c’est agréable de voir que les Héros se complètent bien et nous permettent de former une équipe cohérente.
Graphiquement, Marvel Avengers et vraiment très beau, c’est d’autant plus flagrant lors des cinématiques ou des scènes d’action avec des petits quicktime event. L’action est fluide et on est littéralement en face d’un comics animé, perso j’adore! Par contre, je ne peux pas faire l’impasse sur quelques petits bugs pas bien méchants mais qui cassent le délire avec des textures qui scintillent ou des modèles 3D qui déconnent un peu parfois. Malgré ça, comme je le disais, le jeu est très beau avec des jeux de lumière qui nous en mettent plein les yeux.
La partie audio n’est pas en reste avec des doublages en VF très convaincants et des musiques épiques comme on peut en trouver dans les productions des films Marvel.
En conclusion, si vous êtes fan de l’univers Marvel et qu’en plus vous aimez les jeux de type shooter-looter où il faut pas mal farmer pour obtenir un stuff complet (The Division, Destiny,…), vous devriez apprécier ce Marvel Avengers. Il vous occupera un assez long moment, l’histoire compte une bonne grosse dizaine d’heures et ajoutez à cela les missions en coopération dans le mode zone de guerre
Marvel Avengers n’est certainement pas parfait, il a un peu le cul entre deux chaises avec ses modes solo et coop séparés, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer à la campagne et faire des missions en coop avec des potes.

[Avis-Test] F1 2020
26/07/20
La F1, cette catégorie reine du sport automobile, celle dont je suis tombé fan étant enfant et que je suis toujours aussi assidument a droit à sa version sur console tous les ans et Codemasters arrive encore d’année en année à nous surprendre avec quelques nouveautés histoire de nous faire sauter le pas sur l’achat de la nouvelle version. Parfois, sur ce genre de jeu on peut clairement zapper une année sur deux, mais là, ce coup-ci même si vous avez le 2019, vous verrez très vite qu’il y a énormément de nouveautés qui vous pousseront à l’achat.
Le mode carrière de ce F1 2020 est clairement dans la lignée du 2019, en gardant les nouveautés qu’il avait apporté tout en nous proposant enfin de réaliser une saison complète en F2. Cela fait d’autant plus plaisir qu’un soin tout particulier a été réalisé à la physique et aux sons de cette catégorie de monoplace.
Maintenant, passons à la grosse nouveauté : il est temps de créer sa team, une énorme nouveauté de ce F1 2020 car on a la possibilité de créer son écurie de A à Z. Commençons par choisir un nom, un logo, les couleurs de notre écurie, le motoriste et n’oublions pas le sponsor principal. Ensuite passons aux choses sérieuses et créons une livrée pour notre monoplace en choisissant son style, ses couleurs et l’endroit où mettre les sponsors. Pour la création de la voiture j’aurais tout de même aimé plus de choix (même si au fil du temps d’autres livrées sont déblocables) mais surtout la possibilité de placer et de changer la taille des sponsors comme bon nous semble. Une fois tout cela mis en place, il faut maintenant s’occuper du budget et allouer nos ressources dans les différents secteurs (aéro, châssis, moteur, formation pilote, …) pour les améliorer au fil du temps. Il faudra également gérer le calendrier et remplir les « temps libres » pour faire la promo de notre écurie ou entraîner nos différents secteurs. Pour le budget faites très attention à ne pas tout user trop vite, n’oubliez pas que votre infrastructure vous coûte une certaine somme et qu’il faut payer les éventuels dégâts faits sur votre voiture. N’oubliez pas non plus de garder un budget en fin d’année pour renouveler ou changer votre deuxième pilote. Un excellent ajout qu’est ce MyTeam il ne lui manque plus qu’une schématisation plus poussée un peu comme dans un NBA 2K et on aurait un mode histoire parfait !
Cela dit, ce gros ajout qui, pour moi, est la meilleure chose qui pouvait arriver fait certainement que beaucoup zapperont le mode carrière classique pour se concentrer sur son écurie tant la mise en scène et l’envie de progression est présente dans cette dernière.
Au-delà du nouveau mode MyTeam, F1 2020 reprend tous les modes de jeux présents dans la précédente édition. On retrouvera du coup toutes les épreuves : multi-joueurs, le contre la montre, le mon grand prix et bien sur les épreuves rétros. En plus des nouvelles spécificités aéro des monoplaces et des nouvelles règlementations, on a également droit à deux nouveaux circuits : l’horrible circuit du Vietnam (je rage dès que je roule dessus, j’aime pas les murs :p) et l’excellent circuit de Zandvoort et ses virages en banking vraiment impressionnants et dangereux à prendre à vive allure. Deux nouveaux tracés qui sont techniques et demandent pas mal d’entrainement.
Le gameplay quant à lui est toujours aussi intuitif et agréable à prendre en main, le jeu regorge d’aide à la conduite pour faciliter la prise en main et permettre à tous types de joueurs de s’y retrouver. D’ailleurs des nouvelles aides concernant la gestion de l’ERS et du DRS sont présentes pour que le jeu le gère à votre place. Cela est le bienvenu quand on n’a pas envie de se prendre la tête et être juste à fond dans sa course. Par contre n’oubliez pas que chaque aide activée vous fera perdre du temps sur la piste, vous serez toujours plus performant que la machine pour décider quoi faire. Certes, il n’y a pas de changement sur le gameplay, mais pourquoi changer quand ça fonctionne déjà très bien.
Le seul véritable point négatif qui fâche et que j’ai du mal à laisser passer, c’est l’arrivée des micro transactions avec tout un tas de cosmétiques et animations. On trouve également un système de pass comparable à ce que l’on trouve dans des free to play comme Magic Arena, qui te débloque des trucs gratuitement au fil du temps… Mais avec également un pass « premium » payant pour débloquer encore plus de choses. Certes, on pourra toujours sortir la même rengaine du « c’est juste du cosmétique rien d’obligatoire pour gagner », mais non, ça commence à pulluler beaucoup trop dans tous les jeux et c’est un truc que je déteste le plus. Autant les dlc quand ça apporte quelque chose oui, mais là c’est le genre de truc qui passe crème dans un F2P mais pas dans un jeu que tu as payé 60-70€. Je regrette tellement l’époque où tu débloquais tout à la sueur de ton front en jouant et en réalisant des prouesses en jeu.
Techniquement comme à l’accoutumée, Codemasters
La bande sonore est toujours magistrale et c’est encore plus reluisant avec les F2, j’ai l’impression qu’un effort a été effectué sur cette discipline. Pour la partie F1 j’ai ressenti quelques évolutions comme une excellente gestion des bruitages notamment du fond plat, on ressent encore plus les pistes bosselées. Par contre les bruits de collisions ce n’est toujours pas ça, on a une impression de plastiques qui se choquent. Au final on en prend toujours plein les yeux et les oreilles !
En conclusion, F1 2020 est une excellente mouture, bien que parfois sur ce genre de jeu je ne regrette pas de faire l’impasse et de zapper une année sur deux, ici je ne regrette pas du tout d’y jouer et je le conseille vivement aux fans de F1 tant les nouveautés sont présentes. En tout cas, encore une fois Codemasters déboite tout et prouve qu’il est le leader dans cette discipline qu’on peut retrouver dans d’autres jeux comme Forza mais ça n’a vraiment pas la même saveur côté ressentit de conduite. Si vous être fan de F1 ou que vous aimez les sports automobiles, foncez sur cette mouture de F1 2020.