Pc

[Avis-Test] The Signifier
19/10/20
The Signifier, développé par Playmestudio et édité par Raw Fury est un jeu d’aventure narrative à la première personne avec une ambiance sombre. Le jeu est disponible sur PC et MAC.
The Signifier vous propose un monde dans un futur proche où la recherche dans l’intelligence artificielle (IA) a une part importante. Vous incarnez alors Frederic Russel, Expert en intelligence Artificielle et en psychologie. Les avancées technologiques en Neuro-imagerie et vos recherches sur le cerveau humain, plus notamment sur l’interprétation et la visualisation des souvenirs et du subconscient, vous ont mené à créer une machine capable de reproduire et de visiter ces derniers : le projet Dreamwalker. Vous êtes épaulés sur ce dernier par EVIE une IA que vous avez mis au point ainsi que par votre collègue et ami Carl.
Votre projet, certainement financé par des subventions, intéresse de nombreux organismes car, bien que controversé, les possibilités semblent être inestimables, notamment sous l’influence des réseaux sociaux de plus en plus grande et le besoin de savoir ce que désire le consommateur encore plus présent.
La montée de la neuro-imagerie, apporte avec elle son lot de questions concernant les données privées. Une réglementation complexe est alors mise en place pour protéger les citoyens.
Le Bureau de protection contre la technologie (BPT) fut créé afin d’éviter ce genre de dérives technologiques. Dreamwalker, votre projet est bien entendu concerné par cette réglementation et vous avez dû signer un accord de collaboration avec le BPT afin de poursuivre vos recherches.
Vu que je romance généralement mes tests, il me sera pour moi difficile de vous parler de ce jeu, de son gameplay ou de son ambiance, sans dévoiler l’histoire. J’ai alors décidé de vous raconter une histoire de mon cru, qui mettrait en scène ce monde et ses personnages quelques temps avant les évènements du jeu. Cela afin d’y intégrer, sans spoil, certains éléments de gameplay.
Suite à un appel de Tom votre contact au sein du BPT, vous voilà en possession d’un boitier contenant les données du cerveau d’une personne décédée il y a peu. Le BPT et vous-même souhaitant tester votre machine pour un cas concret. Il est question pour vous de découvrir les causes du décès de cette jeune femme. L’objectif du BPT étant surtout de vérifier que vos données corroborent avec celles de l’enquête. Bien entendu, vous n’êtes pas au courant des résultats de cette dernière ce qui sera un excellent exercice pour votre projet.
Une fois rentré à votre labo, vous confiez le boitier à Carl afin qu’il le connecte au Dreamwalker et à Evie. Vous demandez à votre IA d’analyser les données et de regrouper les souvenirs juste avant la mort du sujet. Après plusieurs heures ou Evie tente d’interpréter les données et que Carl et vous-même avez été bien afféré à corriger quelques bugs, la simulation est enfin prête. Grâce à un procédé de reconstitution géré par l’IA qui, grossièrement interprète les données des souvenirs avec des images réelles afin d’obtenir un environnement proche de la réalité, cette reconstitution est appelée état objectif. Cet état vous permet de vous déplacer dans l’environnement tel qu’il était bien que les éléments restent généralement flous. L’état subjectif est quant à lui altéré avec les sens et le subconscient du sujet.

[Avis-Test] Pro Cycling Manager 2019
11/07/19
Lorsque le mois de juillet arrive, les aficionados de la petite reine frémissent à nouveau d’impatience à l’idée de voir le Tour de France pointer le bout de son nez… et qui dit Tour de France, pense nouvelle mouture de la franchise des Pro Cycling Manager. Depuis quelques années, il y a aussi la possibilité pour les joueurs console de s’essayer aux joies du vélo avec Tour de France 2019, du même éditeur, disponible sur XBox One et PS4.
Pour cet opus 2019, l’éditeur du jeu change, exit Focus, bonjour Big Ben Interactive. Malgré cela, l’ADN de Pro Cycling Manager Saison 2019 reste identique et se base sur une expérience de jeu bien rodée au fil des années, pour rappel, la licence Cycling Manager a débuté en 2001 sur PC. Je vais donc vous parler des nouveautés de ce Pro Cycling Manager Saison 2019.
Tout d’abord, l’ergonomie générale du jeu a été améliorée, on peut par exemple déceler un agencement des menus plus fluide et intuitif, bien utile dans le mode carrière et Pro Cyclist, ainsi qu’un nouvel habillage graphique plutôt réussi laissant apparaître plus de détails in-game, par exemple de nouveaux monuments ou objets disponibles pour plus de 600 étapes et 200 courses dont le Tour de France en fer de lance, facilitant l’immersion dans la course tout en restant dans les standards en matière graphique des derniers opus. L’habillage sonore du jeu nous promet une immersion totale lors des courses avec les commentaires de Patrick Chassé et Jacky Durand ainsi que les bruits d’hélicoptère et les applaudissements du public qui augmentent le réalisme. La musique présente les menus est composée d’une playlist de titres variés, pour tous les goûts et ne gêne pas la progression.
Le mode carrière, ce mode de jeu dans lequel vous devenez le manager d’une équipe professionnelle bénéficie également d’un nouveau système de gestion de dossiers lors de la période pré-transferts. Envie d’acquérir Chris Froome ou Julian Alaphilippe dans votre équipe? Il est désormais possible dès le mois de mai, via un système de points, de cibler certains coureurs, d’en augmenter l’intérêt et donc faciliter leur passage dans votre équipe via un contrat lors du début de la période des transferts, le 1er août. En pratique, 30 points vous sont octroyés le 1er mai et 6 points de plus toutes les 2 semaines pour un total de 60 points en fin de période. C’est cette somme qui sera utilisée pour commencer les pourparlers lors des transferts.
A noter également la présence du mode piste, qui n’est pas une nouveauté en soi car il est inclus depuis les précédents opus, qui comprend une offre assez complète de disciplines liés à la piste telles que le keirin, la course aux points ou encore l’omnium et qui met en scène les meilleurs athlètes de cette discipline sur le vélodrome.
Par ailleurs, un nouveau mode multijoueur a été implémenté et autorise désormais l’affrontement en ligne jusqu’à 16 joueurs.
Quant au mode Pro Cyclist, celui qui consiste à faire évoluer votre coureur en cumulant de l’expérience, des compétences à la manière d’un RPG et ainsi pouvoir obtenir un transfert dans une équipe prestigieuse et éventuellement, un jour, gagner une belle classique ou un grand tour. C’est ce mode de jeu qui dispose des changements les plus importants. Un système permettant d’améliorer les compétences de votre cycliste dans divers axes tels que la performance, la personnalité, la découverte et enfin la course. Votre coureur dispose donc d’un ensemble de 12 compétences réparties chacune en 36 niveaux, avec un rééquilibrage et une révision complète du système de progression dans les compartiments suivants (caractéristiques, potentiels, compétences et accès aux courses) sur la totalité de ces 36 paliers. Enfin, il est possible, désormais, de faire savoir à votre agent les équipes qui sont les plus à même de vous intéresser dans la liste que celui-ci vous soumet.
En conclusion, malgré quelques bugs qui seront corrigés par de futurs patches dans les prochain(e)s jours/semaines, je recommande ce Pro Cycling Manager 2019 à tous les amateurs de vélo ainsi que tous ceux qui aimeraient découvrir les rouages de ce sport de manière vidéoludique. Ils seront entre de bonnes mains grâce aux différents tutoriels présents tout au long du jeu.

[Avis-Test] Dark Devotion
12/05/19
Une fois les lourdes portes du temple passées, la lumière se tamise, l’obscurité et le froid prennent place, le bruit de nos armure résonnent en ces murs. J’avance lentement dans ces couloirs, quand sort de l’ombre un être répugnant, la peau ternie par des années sans lumière, ses haillons en lambeau et une lenteur que seule la mort parvient à surpasser, laissant traîner à sa suite une lame effritée et rouillée. Cette créature a certainement été jetée ici pour ses pensées ou ses actes hérétiques, je ne laisserai pas cet être souillé ma vision plus longtemps. Tu es poussière désormais. Je m’enfonce plus loin et je rencontre l’horreur, une impureté, enfant difforme d’une fausse divinité. Cette infamie, recroquevillée a la peau des cendres, on devine sa carcasse directement sous son cuir. Mais en même temps qu’est ce que pourrait bien manger cette créature haute comme dix hommes en ce lieu ? Je suis Templière, ma foi est mon arme, elle illumine de son scintillant ma voie et tranche ses opposants par la volonté de mon Dieu. J’occis cette ignominie, pour la gloire de notre croisade ! Tu es poussière désormais…
Plus loin était-ce un homme, une femme?! Qui d’un coup me fit passer de vis à trépas? Avant d’atterrir ici, ce “refuge” accueillis par ce chat noir a ma gauche. Mais pourtant je suis vivante. Est ce le fait que j’ai voué mon âme a cette juste cause, qui m’as valu de revivre ici. Même si ce “refuge” est peuplé par bon nombre d’impur, je me retrouve seule. Séparée de mes frère et soeurs, ainsi que de mes biens. Mais je ne perds pas de vue notre objectif et ma foi est intacte, même armée de mes seuls poings je vaincrai les ennemis de ce donjon.
Je m’enfonçais, de plus en plus loin, surpris par les pièges ou les créatures qu’enfantait ce lieu de perdition. Priant à mes divinités avec toute ma foi pour qu’elles m’apportent un peu d’aide dans cette tâche. Mais ma volonté ne fut pas suffisante et ces viles créatures m’éviscérèrent… De retour au refuge des impurs, j’entrepris de chercher de l’aide, l’acier étant plus dur que mes os. Je rencontrais, Bones, le forgerons et quelques autres figures dont l’un me donna une quête en promesse d’objets utiles.
Il y avait aussi cette stèle aux lueurs violacées auquel je pouvais offrir des fragments violet récupéré sur les monstres. Je me sentais bénie par ces offrandes et prête à m’enfoncer toujours plus loin dans ces couloirs.
J’ai parcouru mainte fois ces couloirs, affronté de nombreuses fois ses êtres, je suis descendue profondément dans ces sous sols. J’ai rencontré des entités cauchemardesques, difforme, aux pouvoirs surnaturels. Mais celle dont vous devriez vous méfier le plus, c’est ce maudit petit corbeau rouge…
J’approche de la vérité.
Dark Devotion est développé par le groupe indé français “The Arcade Crew”. C’est un jeu 2D assez sombre, dans un univers dark fantasy.
L’univers est donc très proche de celui d’un Dark Souls avec une mécanique de jeu très métroidvania. Des inspirations très bien choisies pour un rendu satisfaisant.
La difficulté est au rendez-vous, mais l’acharnement est vite récompensé, que dis je votre dévotion à ce jeu est récompensé! N’oubliez pas la petite stèle violette, à gauche du spawn.
La bande son est sobre et reste plutôt en arrière plan, mais se marie très bien avec l’ambiance du jeu. Les bruitages sont donc plus en avant et sont du plus bel effet.
L’environnement est parfois extrêmement sombre, ce qui est parfois gênant, et on hésite facilement au début a prendre une torche plutôt qu’un bouclier ou un livre de sorts. Les patterns des monstres et des boss sont facilement identifiable et l’approche de ces derniers en devient de plus en plus simple avec le temps. Je suis très vite passé de la souffrance au réel plaisir et j’ai enchainé les heures de jeu ensuite.
Mais le jeu est visuellement beau, l’action est toujours claire et lisible, ce qui est important. Il n’y a pas de frustration, car l’échec est généralement dû à une mauvaise lecture des mouvements de son adversaire. Un mauvais move, ou après avoir trop tiré sur l’endurance.
Il faut prendre soin du choix de ces équipements. Même si l’interface est simple et limitée, il y a de quoi faire. Entre les armes, les boucliers, les livres, les armures, les accessoires, les consommables et les runes. Il y a vraiment tout un arsenal de choix pour vous équiper.
Le loot des ennemis et des élites, qui sont les même légèrement plus grand, plus résistant et doré, ainsi que celui des coffres sont toujours les bienvenus et leur chance d’apparition est équilibrée de mon point de vue. Il existe aussi des loot non aléatoire, qui permette d’avoir des équipement “sûr” pour passer certaines zones.
La foi est un élément important, sans trop l’être, on peut s’en passer pour avancer, mais il permet d’ouvrir des portes, de se soignés ou d’obtenir des bénédictions mais aussi de perdre des malédictions. Mais lorsqu’il faut l’utiliser contre un boss, là c’est autre chose. Mon conseil, c’est de prendre son temps. Apprendre les paterns des boss, calmement tenter des approches, cancel une attaque par une esquive, mourir et réessayer.
Ce jeu a pour moi les qualités pour intéresser fortement les speedrunners chevronnés!
Pour finir, Dark Devotion n’est pas un bon jeu, c’est un excellent jeu! Bien pensé, bien équilibré. Ou on vous balance comme ça dans la jungle sans vous prendre par la main… Et on apprend, on souffre beaucoup au début, mais qu’est ce qu’on finit par l’aimer ce jeu…
Et je ne peux que confirmer ce que les devs annonce sur leur site “The Arcade Crew is dedicated to produce and publish awesome indie games with a retro feel from small creative teams.”C’est du beau boulot! J’en veux encore! Est-ce que je vous recommande ce jeu?
Clairement oui!

[Avis-Test] A song in the void
5/04/19
Du studio français Armogaste. A song in the void vous plonge dans le corps d’un être chargé de maintenir en marche une sombre machine flottante au-dessus de plusieurs planètes.
Une voix dans votre tête vous donnant les directives pour réparer les avaries, vous accompagnant dans les longs couloirs sombres lentement dévoilés, à votre approche, par le déplacement de grandes colonnes noires. Une fois votre tâche accomplie la voix vous guide jusqu’à votre cellule avant de vous replonger dans votre profond sommeil. Cela est alors votre routine, si bien que vous ne vous souvenez que peu de vos précédents réveils. Ne prêtant même plus attention à l’état de plus en plus délabrés du vaisseau, simplement et toujours guider dans vos tâches simples afin de ramasser ses boules d’énergies nécessaire au son, source de toute vie dans votre univers. Cela jusqu’au jour où , une fois de plus réveillé, vous constatez alors que le navire semble tomber en ruine, la voix vous demandant encore d’aller chercher une nouvelle sphère, mais ce jour vous ne l’oublierez pas, car une seconde voix, plus grave, vous vient. Brisant votre habitude et contrevenant aux ordres elle vous demande de fuir, alors que la première voix vous demande de rejoindre votre cellule. Impossible de ne pas remarquer tout autour les dislocations de la machine secouée par des tremblements affreux. Vous décidez alors de prendre cette navette pour votre survie.
Vous atterrissez alors dans une nouvelle contrée guidé par cette nouvelle voix, qui vous indique comment perpétuer votre son en activant des terraformeurs, ces grandes tours noires épars sur la surface. Vous allez donc devoir activer toutes ces tours et ramasser en parallèle de quoi faire repartir votre capsule.
Une fois l’une de ces constructions activées, la faune et la flore évolue en réponse au son qui parcourt maintenant ces terres. La conversion continuant ainsi jusqu’à une synchronisation à 100% de ce territoire, une nouvelle planète pour votre peuple, enfin c’est l’espoir qui vous habite, mais malheureusement toutes ne sont pas compatible et il vous faut donc partir à la recherche d’un nouveau territoire à transformer.
Et vous voilà ainsi reparti pour visiter d’autres contrées, des plateaux désertiques aux paysages oniriques des îles flottantes à la rencontre de faunes et de flores sauvages, ne répondant pas toujours bien à votre tentative d’altération de leur habitat naturel. Mais le son doit être propagé telle une onde, afin que votre être trouve enfin le salut.
A song in the void est un jeu de plateforme en 3D, ce qui n’est pas à la base mon domaine de prédilection. J’avoue être tout de même charmé par la beauté des décors et certaines phases du jeu vous incite même à vous arrêter quelques minutes afin de laisser la vague passer pour profiter de la beauté du monde qui vous entoure et des transformations qu’il subit, le tout rythmé par le son, cette musique qui se développe en fonction de votre avancement et qui influence votre environnement en activant tours et passerelles.
Le monde laisse place à l’exploration afin de découvrir toutes les boules d’énergies ainsi que d’autres éléments triangulaires. Sur Steam vous avez aussi toute une flopée de succès a découvrir ce qui vous pousse donc à chercher. Même si chaque lieu est assez limité en terme de taille certains éléments sont tout de même bien cachés et vous demanderont quelques minutes pour tous les attrapés, augmentant ainsi la durée de vie du jeu qui peut se faire assez rapidement.
Les tours une fois alimentées en énergie demandent à ce qu’on les visites pour les activés, c’est ici que la phase de plateforme prend tout son sens. Au début inerte, les parois et autres plateformes activent à chaque fois une nouvelle piste. Rendant de ce fait la tâche de plus en plus ardue pour atteindre le cœur de cette dernière.
Les commandes pour les plateformer sont aussi très importantes. Vous avez donc ici deux touches, la direction et le saut. Et l’air control, le fait de pouvoir déplacer votre avatar pendant le saut, est assez satisfaisante. Je trouve néanmoins que le personnage « glisse » beaucoup et que certaines plateformes vous expulsent gentiment si vous n’êtes pas attentif. Du coup vous n’avez parfois pas le temps de vous poser pour analyser la situation, qui évolue, afin de vous adapter. Et vous mourrez joyeusement pour recommencer du début, plaisir immense, des mots d’amour remplissent votre coeur et votre langue fourche le doux nom du métier de femme de joie avec passion.
Que dire des graphisme ?! C’est beau, c’est lisse et en même temps triangulaire, les images parlent plus que les mots et je pense que vous vous ferez vite votre avis à ce sujet. Seul petit point noir ce sont les créatures qui mis à part quelques tortues, Vers des sables ou baleines volante, qui sont du plus bel effet, sont un peu simple de design.
Lors de mes premier pas sur A song in the Void, j’ai rencontré quelques bug, mais les développeurs ont déjà corrigé bon nombre d’entre eux et semblent bien résolu à prendre soin de leur petit bébé.
Niveau bande musicale, c’est intéressant. Les sons vous font voyager, c’est très onirique et la musique change en fonction des tours que vous activez. Je regrette par contre la coupure net de la musique lors des chargements qui peuvent être nombreux. Cela m’a complètement sorti de mon immersion mais à force on ne le remarque plus vraiment. Et je suis septique quant aux pistes redondantes dans ces fameuses tours. Et lors de ces phases ou je “die & retry”, ou l’on recommence le niveau d’une tour depuis le début, je me suis vu plusieurs fois baisser le son. D’autant plus que dans certain niveau les plateformes ne sont pas totalement synchronisées sur le son.
Comme je l’ai dis plus haut ce n’est pas mon genre de jeu, mais je lui reconnais volontier un certain style que les fans de plateformer ou les speedrunner pourrons apprécier. Petit plus pour les speedrunner, faire pause pendant un saut laisse quelques secondes à l’environnement avant de se figer à son tour. Ce qui permet parfois de laisser un élément revenir à une position souhaitée en toute sécurité.

[Avis-Test] Moto GP 17
1/09/17
J’avais plutôt bien apprécié le précédent Moto GP qui ajoutait pas mal de nouveautés avec notamment le rallye et le motocross. J’espère qu’avec cette nouvelle édition je m’amuserai autant qu’avec le précédent opus. En tout cas, une chose est certaine, la grosse nouveauté du côté de la carrière va me tenir en haleine quelques temps. Voyons ce que ce Moto GP 17 a à nous offrir.
Le mode carrière est très complet, nous incarnons un jeune pilote qui devra gravir les échelons pour atteindre la catégorie maîtresse, j’ai nommé le motoGP. Bon par contre cette année il n’y a plus les petites épreuves de cross ou de rallye qui cassaient un peu la monotonie de notre carrière, mais bon en soit je suis sûr que les fans de moto préfèrent se concentrer sur la moto que sur les petits à-côtés.
La grosse nouveauté de cette édition 2017 de motoGP, c’est l’arrivée du mode manager qui pourra très bien remplacer le mode carrière traditionnel tant celui-ci est bien plus agréable que ce dernier. En effet, dans ce mode carrière manager, on pourra créer notre écurie de A à Z, en choisissant le motoriste qui nous suivra lors des courses, mais également créer le skin de notre moto et bien entendu choisir les sponsors qui vous rapporteront de l’argent et n’oublions pas nos pilotes non plus. Suivant nos réussites, on engrangera des crédits et des points de réputation qui nous permettront de faire évoluer notre petite écurie pour espérer arriver un jour sur le podium.
Autre chose bien agréable, les motos historiques qui parleront certainement aux férus de la discipline leur permettant de s’essayer aux anciens modèles.
Le gameplay de ce Moto GP 17 est vraiment agréable à prendre en mains, il sait allier le côté simple et accessible de l’arcade et la simulation en enlevant les aides pour avoir un tout autre style de pilotage qui demande bien plus de précision. D’ailleurs la conduite en mode « réaliste » demande vraiment du doigté (que je n’ai pas haha), les chutes sont nombreuses si on s’y prend mal.
Du côté du multijoueur, en plus du mode championnat et course simple, Moto GP 17 ajoute une belle nouveauté, le mode saison en coopération. Alors là je dis un grand OUI, j’adore la coopération et franchement c’est un plus indéniable sur ce genre de titre.
Graphiquement, ce Moto GP 17 a plutôt bien évolué. Ne vous attendez pas à un énorme bon en avant, mais les amateurs de belles bécanes seront ravis de les voir avec plus de détails et de finesse. Cependant, les chutes de framerate que j’avais déjà pu constater auparavant et surtout lorsque l’on est dans le peloton sont toujours présentes. Cela dit, elles sont clairement moins handicapantes qu’avant. Le jeu est clairement plus fluide et stable, préparez-vous à de bonnes sensations de vitesse et c’est encore plus grisant en vue cockpit, sensations fortes garanties!
Du côté de l’ambiance sonore on est bien dedans, même si personnellement j’ai toujours un peu de mal avec les sons aigus des petites cylindrées. Par contre, ne me demandez pas si les sons des moteurs sont réalistes, je ne suis pas assez friand de motos que pour le déceler, j’ai plus de facilité du côté des voitures. En tout cas une chose est certaine, ils ont bien bossé sur le rendu des motos, les sons sont nettement plus réalistes, l’ambiance est là et on est à fond dans notre course.
En conclusion, Moto GP 17 est vraiment un bon cru pour les fans de moto. Il ajoute assez de nouveautés pour avoir envie de s’y intéresser et surtout d’avancer avec son mode manager que j’adore. Un bon point pour Millestone, la refonte sonore qui est plutôt agréable et rend les courses encore plus folles. Par contre les joueurs occasionnels regretteront peut-être la disparition des épreuves bonus de Valentino Rossi the game.