Article tagué Square Enix

[Avis-Test] Hitman 3
31/01/21
Haaaa Hitman, cette série où je recommence des dizaines de fois chaque mission pour tenter plein de possibilités, ou à contrario m’arracher les cheveux sur les différents contrats. C’est avec un grand plaisir que je me plonge dans ce troisième opus de cette nouvelle trilogie. Replonger dans cette addiction deux bonnes années après la sortie du 2 est très agréable et le fait de pouvoir importer toutes nos données et les maps des deux premiers est un plus non négligeable pour ceux qui comme moi sont un peu accrocs à cette licence.
Le scénario des Hitman n’a jamais été d’une grande profondeur et ce troisième opus reste dans cette lignée et franchement, ce n’est pas plus mal. Personnellement, je ne joue pas à Hitman pour avoir une grande histoire, celle proposée me suffit, d’autant plus que chaque carte propose sa propre histoire et son backgroung plutôt bien écrit. C’est bref, rapide et on entre de suite dans le vif du sujet!
Comme toujours le truc le plus jouissif dans Hitman, au-delà des multiples choix de meurtres ou d’intrigues, c’est clairement la première découverte d’une map: le moment où tu es plus en position d’observateur que de prédateur, j’adore cet instant où tu ne connais rien des lieux et que tu dois étudiez les moindres mouvements des gardes mais également le level desing pour savoir quoi faire au moment opportun. Et c’est cette rejouabilité que je recherche avant tout dans un Hitman plus que son scénario.
On commence Hitman 3 avec une mission à Dubaï au sommet d’un immense hôtel touchant les nuages pour y assassiner deux cibles faisant parties de l’organisation Providence, Carl Ingram et Marcus Stuyvesant. Une première mission assez basique dans un lieu renfermé, mais qui en reste très intéressante.
J’ai bien aimé la petite enquête pour trouver le meurtrier de Zachary lors de la mission à Dartmoor en Angleterre. Notre cible ici est Alexa Carlisle, mère de la famille présente et également liée à Providence. Une mission qui offre vraiment une nouvelle approche. Par contre, ce n’est pour moi pas ma carte préférée, elle est trop sombre et le manoir est un véritable labyrinthe..
Ensuite, direction Berlin avec son introduction telle un bon vieux film d’horreur pour au final débarquer dans une grosse boite de nuit qui réside dans une centrale nucléaire désaffectée. Dans cette mission nous devrons traquer une dizaine d’agents et les tuer avant qu’ils ne nous démasquent. Une course à la mort en aveugle et sans soutient.
On pasrt maintenant en direction de Chongqing en Chine avec son ambiance limite futuriste/Cyberpunk avec des ruelles illuminées par des néons et son laboratoire génétique. Visuellement pour moi c’est la plus belle des maps. Encore une fois ici deux cibles s’offrent à nous, Hush et Imogen Royce qui sont tous deux liés à l’ICA et leurs serveurs en ligne. Une map très bien pensée qui nous permet de tester pleins d’opportunités, d’ailleurs il y en a une qui offre un double kill rapide et en costume classique!
Enfin, Mendoza en Argentine qui offre un joli rebondissement dans le scénario. Cette mission se passe dans un grand vignoble avec une belle villa. On doit y assassiner Tamara Vidal et Don Archibald Yates mais il faudra également faire attention que Diana, notre acolyte reste en vie au terme de notre contrat. Une mission particulière qui offre une tonne de possibilités.
Pour finir dans les Carpates en Roumanie pour une toute petite mission se passant dans un train. Vraiment pas passionnante et surtout limite zéro rejouabilité, mais elle offre un joli final pour conclure ce titre.
Chaque carte est encore une fois immense et permette d’être créatif. Je me réjouis de voir arriver une tonne de contrats escalades ou classiques, j’espère que la communauté sera comme toujours créative et offrira de bons challenges à accomplir.
Au final, le Gameplay n’a pas vraiment évolué, on reste sur les bases solides qu’a fondé Io Interactive et ce n’est pas plus mal. Seul nouveau véritable gadget dans la série, un téléphone permettant de faire des photos, de scanner certaines choses ou de pirater quelques matériels. Rien de bien fou mais ça a le mérite d’être là et d’offrir de nouvelles choses.
Graphiquement, Io Interactive a encore fait du bon boulot malgré un moteur graphique vieillissant. Hitman 3 est propre et tourne sans aucune fioriture. Par contre, les cinématiques font un peu vieillottes, mais elles ont le mérite d’exister et d’approfondir la narration. Le jeu tournait très bien même lorsqu’il y a énormément de monde et même si techniquement ce n’est pas une prouesse il y a des lieux vraiment superbes avec de très beaux jeux de lumières. J’ai juste un un ou deux soucis de scripts qui restaient bloqués.
Pour la bande sonore, on est toujours sur de la VO sous-titrée avec une musique qui se fait très discrète.
En conclusion, on a ici un excellent final pour cette trilogie Hitman. Io Interactive ne bouleverse rien dans cette licence et reste fidèle à ses acquis. Il est certain que, si comme moi vous adorez cette licence, vous vous ruerez sur ce Hitman 3 les yeux fermés. Pour ceux qui veulent tenter ce genre de jeu, vous pouvez y aller il y a assez de modes de difficultés et d’intrigues à suivre que le jeu en devient assez simple d’accès. N’oubliez pas non plus qu’il y a la possibilité d’avoir toute la trilogie en une.

[Avis-Test] Marvel Avengers
19/09/20
C’est un plaisir de retrouver l’équipe des Avengers. Le dernier jeu estampé Marvel sur lequel j’ai passé énormément d’heures, c’est le défunt Marvel Heroes Omega (je rêve d’ailleurs secrètement de le voir ressortir de l’ombre). En tant que grand fan de comics Marvel, je ferme les yeux sur les quelques petits soucis qu’il peut avoir, je lui pardonne vite tant l’univers est très bon et me parle.
L’héroïne principale est Kamala Khan. Bien qu’elle soit loin d’être mon personnage préféré dans les comics, elle est ici très attachante. L’histoire débute lors du Avengers-Day, une espèce de petite comic-con à la sauce Avengers. Très vite, cet évènement tournera au cauchemar lorsqu’un accident entrainant la destruction d’une partie de la ville lors du lancement de leur héliporteur alimenté par une source d’énergie encore expérimentale. Rapidement, les Avengers seront pointés du doigt et seront les principaux responsables de cette catastrophe. Plusieurs années plus tard, alors qu’une menace se fait de plus en plus présente avec, à sa tête, le grand méchant du jeu, Modok, Kamala Khan ayant gagné des pouvoirs, elle se lancera comme quête de rassembler une nouvelle fois les Avengers et de mettre fin à ce petit règne de terreur.
Le centre du gameplay de Marvel Avengers est basé sur un système de jeu à la Beat’em’all, assez classique avec deux bouton principaux pour les attaques et ceux pour l’esquive et le contre. C’est simple et efficace, mais assez brouillon pour les esquives lorsque l’on est en groupe (surtout lorsque Hulk et Thor sont là) et que ça explose de partout, on a tendance à ne pas voir assez rapidement les indicateurs d’esquive ou de contre. Cela dit avec un peu d’entrainement ça passe, d’ailleurs le jeu n’est pas très difficile sauf sur la fin lors des missions spéciales, donc aucune crainte de se manger de temps en temps quelques coups. Le jeu est clairement coupé en deux parties. Une partie purement solo avec l’histoire principale coupée de missions secondaires faisables en coopération, ces missions sont également réalisable en solo avec des bots et une autre avec les missions et activités purement coop. Cela a l’avantage de toucher un plus grand nombre mais ça en décevra certains qui cherchent un jeu essentiellement coop.
Par contre, là où le bât blesse, surtout venant d’un jeu Marvel où l’univers est très vaste avec une tonne de personnages différents, c’est qu’ici on se battra principalement contre des droïdes ayant absorbés des pouvoirs, les boss sont également peu nombreux. Cela dit, je fais confiance au studio pour nous ajouter du contenu sur la durée pour qu’on ne se lasse pas trop vite. Les missions se ressemblent également toutes un peu avec des objectifs qui reviennent assez souvent, d’ailleurs je n’aurais pas dit non à une petite map pour trouver certains objectifs plus rapidement.
Une chose importante dans ce genre de jeu c’est le leveling et les loots. Sachez qu’en terme de loot on est servit, ça tombe assez facilement et les pièces d’équipement sont assez nombreuses. Concernant les arbres de compétences, il faudra monter chaque Héros un à un, du coup vous vous doutez, qu’à moins de jouer énormément de temps, on préfèrera se concentrer sur un ou deux Héros à perfectionner. Chaque perso ayant son propre style de combat, on a vraiment du choix pour prendre un maximum de plaisirs, d’ailleurs le jeu vous fera passer d’un personnage à l’autre tout au long de la campagne histoire de tester un peu tout ça. Cela dit, certains Héros se débloquent un peu tardivement je trouve. En tout cas c’est agréable de voir que les Héros se complètent bien et nous permettent de former une équipe cohérente.
Graphiquement, Marvel Avengers et vraiment très beau, c’est d’autant plus flagrant lors des cinématiques ou des scènes d’action avec des petits quicktime event. L’action est fluide et on est littéralement en face d’un comics animé, perso j’adore! Par contre, je ne peux pas faire l’impasse sur quelques petits bugs pas bien méchants mais qui cassent le délire avec des textures qui scintillent ou des modèles 3D qui déconnent un peu parfois. Malgré ça, comme je le disais, le jeu est très beau avec des jeux de lumière qui nous en mettent plein les yeux.
La partie audio n’est pas en reste avec des doublages en VF très convaincants et des musiques épiques comme on peut en trouver dans les productions des films Marvel.
En conclusion, si vous êtes fan de l’univers Marvel et qu’en plus vous aimez les jeux de type shooter-looter où il faut pas mal farmer pour obtenir un stuff complet (The Division, Destiny,…), vous devriez apprécier ce Marvel Avengers. Il vous occupera un assez long moment, l’histoire compte une bonne grosse dizaine d’heures et ajoutez à cela les missions en coopération dans le mode zone de guerre
Marvel Avengers n’est certainement pas parfait, il a un peu le cul entre deux chaises avec ses modes solo et coop séparés, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer à la campagne et faire des missions en coop avec des potes.

[Avis-Test] Shadow of the Tomb Raider
15/09/18
Ceux qui me suivent depuis un petit temps le savent déjà, j’adore la série des Tomb Raider et ce n’est pas les éloges que j’ai pu faire lors de la sortie des premiers opus de ce reboot qui me contrediront! Du coup, c’est avec un plaisir non dissimulé que je me suis plongé corps et âme dans ce Shadow of the Tomb Raider. Une chose est certaine, je remercie Square Enix d’avoir ressorti cette licence pour nous offrir une magnifique trilogie, j’espère que ça ne s’arrêtera pas en si bon chemin.
Après avoir exploré le Royaume perdu de Yamatai, cherché une puissante relique en Sibérie, les aventures de Lara Croft nous emmènent cette fois-ci en Amérique du Sud pour fouiller des vieilles ruines Mayas. On a donc droit à un gros changement de décor et c’est tant mieux. J’ai réellement adoré farfouiller chaque recoin de cette jungle hostile. On démarre notre aventure au Mexique, Lara y découvrira des indices sur le lieu où se trouverait un artefact qui pourrait être la clé d’une future apocalypse. Notre héroïne décide du coup de s’en occuper et d’aller récupérer cette dague. Mais ce qu’elle ne sait pas, c’est que son geste sera le point de départ de cette fameuse apocalypse. Par la suite, pour tenter de sauver le monde de celle-ci, on jouera un jeu de poursuite avec les Trinitaires qui sont toujours là pour nous coller au basque. Tout au long de l’avancement, et ce surtout à partir de la moitié de l’histoire, Lara bascule pour un côté de plus en plus sombre et se laisse porter par ses instincts de colère et de vengeance. Il y a d’ailleurs des moments vraiment crâdes où notre pauvre Lara se retrouve à ramper au milieux de centaines de cadavres, des scènes dignes d’un Résident Evil!
En plus de notre mission principale, on pourra trouver quelques quêtes scénaristes qui s’intègrent vraiment bien à l’histoire.
Volontairement, je ne vais pas vous en dire plus sur le scénario, mais sachez juste que Shadow of the Tomb Raider se termine sur une fin apocalyptique en apothéose!
Concernant le gameplay, ne cherchez pas des grosses nouveautés révolutionnaires, Shadow of the Tomb Raider continue sur les bases déjà bien établies et les améliore pour nous offrir un gameplay encore plus jouissif. Cela dit, j’ai vraiment trouvé bien que ce Shadow of the Tomb Raider opte pour une approche encore plus axée exploration et découvertes de cryptes. Pour moi c’est ça l’essence même d’un Tomb Raider et non un TPS action où tu enchaînes des séquences de tir. Par ailleurs, ici, la plupart des séquences de combats offrent la possibilité d’avoir une approche furtive avec quelques bonnes mécaniques de jeux. Tel l’Agent 47, Lara Croft endossera certains costumes pour passer inaperçue ou pour pouvoir se fondre dans la masse, tandis que d’autres auront carrément des statistiques pour améliorer certaines compétences, ça change des costumes purement esthétiques. Petite nouveauté fort agréable, la gestion de la difficulté avec plusieurs options : on peut maintenant modifier la difficulté des combats, des indices des énigmes et on peut aussi régler le niveau de difficulté de l’exploration, je trouve ça vraiment profitable de pouvoir gérer à la carte notre jeu et ainsi se faire sa propre expérience. L’arsenal de Lara Croft est pratiquement identique au précédents opus, on a notre arc fétiche, plusieurs pistolets, fusils d’assaut et fusils à pompe, ils se débloqueront tous petit à petit en avançant dans l’histoire. Néanmoins, on aura droit à un nouveau type de flèche (que j’ai trouvé un peu trop efficace), des flèches terrorisantes qui pousseront l’ennemi choisit à tirer un peu partout et surtout à tuer ses alliés vous laissant par la même occasion le champs libre.
Graphiquement, comme d’habitude pour cette série, ce nouveau Shadow of the Tome Raider est juste magnifique! J’ai pris un réel plaisir à explorer durant de longues heures chaque recoin de la jungle et de ses tombeaux et cryptes qui fourmillent de détails. Il faut dire que le choix porté sur l’Amérique du Sud envoie du rêve et offre un large panel de panorama tous plus somptueux les uns que les autres. Si vous aimez être dépaysés, vous le serez. Techniquement parlant, je n’ai rencontré aucun bug, les textures étaient pour la plupart très détaillées mais c’est surtout au niveau du level design que le jeu montre tout son potentiel, surtout si vous avez désactivé les aides à l’exploration.
Côté bande sonore, l’ambiance générale renforce le petit côté oppressant de la jungle et les musiques s’intègrent bien à notre aventure. J’ai trouvé les doublages en Français plutôt bons même si inégaux, certains PNJ n’ont pas eu droit à un doublage des plus convainquant, mais pas de crainte à se faire, généralement ce sont des personnages secondaires qui ont à peine deux lignes de dialogue.
En conclusion, Shadow of the Tomb Raider conclu une super trilogie avec brio et panache. Rares sont les licences qui peuvent nous scotcher ainsi sur notre manette sans pour autant s’essouffler et Tomb Raider le fait très bien! Ce dernier a en plus réussi à mixer action et exploration avec un très bon équilibre, là où le deuxième opus était peut-être trop porté action, celui-ci se recentre sur les bases de l’exploration et sur les énigmes. Perso, cette eoptique me va à ravir cette optique. En tout cas, une chose est certaine, si vous aimez la série des Tomb Raider, sautez dessus, vous ne le regretterez pas!

[Avis-Test] Final Fantasy XV
29/12/16
J’étais vraiment curieux de voir ce Final Fantasy XV, je ne m’y étais pas intéressé avant sa sortie, j’avoue (je risque de me faire lyncher) je ne suis pas un grand fan de Final Fantasy, j’ai arrêté cette saga à l’épisode VII, autant vous dire que j’ai quelques lacunes sur cette série. Une chose est certaine beaucoup de monde l’attendait depuis un grand nombre d’années et une attente trop longue peut parfois réserver des surprises, en bien comme en mal.
Vous parler du scénario sans vous spoiler va être très difficile, du coup je ne vais pas rentrer dans les détails et vous expliquer dans les grandes lignes de quoi parle ce Final Fantasy XV. L’histoire démarre avec Noctis accompagné de ses trois meilleurs amis qui partent à la rencontre de Lunafreya avec laquelle Noctis dois se marier (un joli mariage un peu arrangé pour le royaume). Comme vous vous en doutez, le voyage ne va pas se passer comme prévu, l’Empire de Niflheim va très vite se faire attaquer, le roi Regis (père de Noctis) est donc tenu pour mort suite à cette attaque. Autant vous dire que ça ne démarre pas très bien pour notre héros. C’est à cet instant que notre quête va vraiment démarrer et que l’on va tout faire pour reprendre le trône et ainsi trouver le coupable de la mort de notre père.
Un conseil, si vous en avez l’occasion, regardez le film Kingsglaive avant qui permet de mieux comprendre le début du jeu, l’histoire du film se passant pile entre l’intro de ce FF XV et le début de l’aventure de notre héros.
Le gameplay de ce Final Fantasy XV est certainement le truc qui chamboulera le plus les anciens joueurs de Final Fantasy, en tout cas pour ma part j’ai adoré ce renouveau. En effet ce FF adopte un côté plus action que ces prédécesseurs, oubliez le mode au tours par tours et faites place aux combos et autres enchaînements. Au premier abord les combats paraissent très brouillons et bordéliques mais ils s’avèrent assez organisés au final, chaque personnage ayant son rôle bien défini et les actions se faisant très rapidement, on prend rapidement du plaisir lors des combats. Les seuls moments où j’avais du mal c’est lors de la gestion des soins et autres objets à utiliser, on a le jeu qui se met en pause, assez pratique mais parfois mal fichu, on sent qu’il manque quelque chose et que ça pourrait être amélioré.
L’arsenal est très complet, chaque personnage utilise son propre type d’armement. Noctis a cependant un type d’arme spécifique, les armes fantômes qui sont très puissantes mais se révèlent également dangereuses car elles vous font perdre de la vie, faites donc attention et utilisez les au bon moment. On pourra jongler avec des armes bien différentes comme des dagues, épées longues, pistolets, faux,… chaque arme a ses coups et combos spécifique ce qui offre une belle diversité dans notre façon d’appréhender nos combat, d’ailleurs il vous faudra régulièrement changer d’équipement, les ennemis ayant des malus contre certains types d’armes ou de magies, vos choix seront primordiaux, ils le seront d’autant plus lors des combats de boss, vu leur résistance si vous faites le mauvais choix vous êtes mort.
Les attaques avec des divinités (6 au total) sont toujours présentes et offrent à chaque fois une cinématique des plus réussie, par contre pour les activer il faut réunir certaines conditions, déjà être en mauvaise posture et ensuite certains dieux n’apparaissent que sur certains terrains avec parfois certaines conditions climatiques, autant vous dire que vous ne les verrez pas tous tout de suite.
Graphiquement ce Final Fantasy XV est assez inégal, il oscille entre décors somptueux et détaillés et d’autres vraiment vide sans oublier l’alliasing qui est très présent, tout cela n’enlève en rien la qualité du level design comme on sait si bien le trouver dans un Final Fantasy, on a un dépaysement total et c’est vraiment agréable d’explorer ce monde qui s’offre à nous. Au premier abord, la carte parait petite mais elle s’avère vite plus grande que ce que l’on pensait, le monde de ce FF regorge de donjon à visiter et surtout de lieux bien différent avec un faune et une flore diversifiées à souhait. Comme toujours dans un Final Fantasy, les cinématiques sont superbes, les personnages sont vraiment bluffant de réalisme et vu leur talent, je comprends mieux pourquoi ils sortent un film sur ce jeu. Vu le nombre d’heure de jeu passé (et je compte bien faire les donjons de haut niveau), je peux vous avouer que j’ai vite fait abstraction des petits soucis techniques de ce jeu qui est vraiment prenant, le seul qui m’a embêté mais c’est le cas dans bon nombre de jeux, les chargements sont vraiment longs et pénibles.
La bande son est superbe, les habitués ne seront pas surpris, mais moi qui n’avait plus touché un Final Fantasy depuis le VII, j’ai adoré chaque musique d’ambiance surtout celles des combats qui sont magistrales! Les doublages sont aussi très bon et donne le choix de la langue, j’ai choisis la version française avec une petite crainte, car oui généralement les doublages en VF ne sont pas folichons, mais ici c’est tout le contraire et on s’offre un casting très surprenant avec entre autre les doubleurs de San Goku enfant, Jack Black (ou Cartman) voir même Athena de Saint Seya , et le pire là je ne vous parle que de quelques personnages secondaires!
En conclusion, Square Enix nous offre un très bon Final Fantasy. En tout cas personnellement j’ai adoré ce Final Fantasy XV, ils sont rares les jeux qui pour moi sont prenant au point de rester des heures dessus sans se rendre compte du temps qui passe. Au final, j’ai adoré ce Final Fantasy et je le conseille sans soucis et ce malgré ces quelques soucis techniques, ils se font tellement vite oublier car on est plongé dans un univers unique en son genre. Maintenant peut-être que les fans hardcore l’ont trouvé moyen, mais je n’en fais pas partie, comme je l’ai dit plus haut, je me suis arrêté au FF VII!

[Avis-Test] Deus Ex : Mankind Divided
11/09/16
Après un Human Revolution très réussi, les petits gars d’Eidos reviennent sur la très belle licence Deus Ex avec ce Mankind Divided. Ayant adoré le précédent opus, j’avoue que j’attendais avec une grande impatience cette suite avec un espoir non dissimulé qu’il soit encore meilleur. Je ne vais pas vous le cacher longtemps, j’ai pris autant voir plus de plaisir à jouer à Mankind Divided, on tient là une suite digne de ce nom.
Nous retrouvons comme précédemment Adam Jensen, agent de la Task Force, une division anti-terroriste d’Interpol qui recherche les responsables d’un attentat qui a touché Prague. L’histoire se déroule quelques années après les évènements de Human Revolution, en 2029, qui aura fortement chamboulé le quotidien des personnes avec des implants, en effet pour ceux qui l’auraient oublié, un « bug » a poussé une majeure partie des augmentés à se battre à cause de leur puces. Du coup, le peuple s’est divisé en deux parties; les augmentés et les anti-augmentés qui leur voue une véritable haine raciale. Une chose agréable pour tous ceux qui n’ont pas fait Human Revolution, une petite vidéo d’une quinzaine de minutes nous propose un petit résumé des évènements passés, malgré tout je ne peux que vous conseiller de jouer à cet épisode avant, pas que pour mieux comprendre l’histoire, mais aussi parce que c’est un excellent jeu. L’histoire est vraiment prenante et vous scotchera jusqu’au bout, d’ailleurs les quêtes secondaires sont à chaque fois étroitement liées à votre quête principale sans non plus être intrusives, j’adore comme tout colle parfaitement et donne un bon rythme au jeu.
Le gameplay de ce Deus Ex : Mankind Divided est resté dans les grandes lignes le même qu’avant mais en mieux, on a toujours le choix de passer par l’option bourrin ou alors l’option plus fine avec l’infiltration, l’arbre de compétence est toujours présent et vous l’adapterez facilement avec votre style de jeu. Je note une chose qui m’a vraiment fait plaisir et réjouira tous les fans de la série mais surtout ceux qui comme moi adore l’infiltration et le challenge de finir le jeu sans tuer personne, c’est toujours possible mais ça a surtout été amélioré, cette fois-ci même le boss on peut le neutralisé de façon non létale!
Dans votre progression, vous aurez également la possibilité de faire certains choix, dont quelques uns assez difficiles à pendre qui changerons votre avancée dans le scénario. Un petit plus qui donne envie de voir les différentes possibilités.
Malgré que la durée de vie de Mankind Divided soit assez longue (un peu plus de 30 H pour finir le jeu en mode discret en ne tuant personne pour ma part), il y a le mode Breach qui est une succession de défis dans lesquels vous vous battrez pour avoir le meilleur score, Rien de révolutionnaire mais cela donne tout de même une bonne dose d’heure de jeu en plus pour les fans de scoring. N’oublions pas non plus le new game+ histoire de tester les différents embranchements du scénario.
Graphiquement, Deus Ex : Mankind Divided est superbe sur ce point je n’ai aucun reproche à lui faire, le level design est magnifique et le côté cyberpunk ressort parfaitement. Techniquement il n’y à rien à dire non plus, aucun bug, des textures fine et réussie et surtout une présence quasi inexistante de l’alliasing et le tout en étant très fluide. Encore un de ces jeux où j’ai pris énormément de plaisir à scruter chaque détail des niveaux (et faites le, il y a pas mal d’easter egg caché).
La bande son est elle aussi excellente, Mankind Divided ne tombe pas dans la facilité de faire de la musique électro juste parce qu’on est dans un univers futuriste cyberpunk, les musiques sont très symphoniques et vraiment bonnes. Les voix, entièrement doublées en français sont assez convaincantes, je note quand même un petit souci de synchronisation labiale par moment mais rien de grave au final.
En conclusion, Deus Ex : Mankind Divided est un excellent jeu d’infiltration Cyberpunk. Il reprend les bases de Human Revolution tout en réussissant à s’améliorer et gommer les petites imperfections que ce dernier avait. Franchement si vous avez aimé le dernier épisode n’hésitez pas une seule seconde et sauter sur ce titre qui offre une expérience de jeu qu’on a du mal à oublier.