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[Avis-Test] Little Hope
26/11/20
LIttle Hope est le deuxième volet de l’univers de the Dark Pictures Anthology développé par Supermassive Game et édité par Bandai Namco. Tout comme le premier volet, c’est un jeu type survival horror en film interactif. Disponible sur Playstation 4, Xbox one & PC
J’éteins les lumières, je me pose devant mon écran et je lance le jeu. J’ai déjà fait le premier, mais pas besoin de ça pour comprendre l’histoire de Little Hope, je sais plus ou moins à quel genre de jeu m’attendre. Je suis déjà dans l’ambiance, ce soir je ne joue pas seul, une petite « soirée TV » comme ils appellent le jeu en multijoueur local. Le jeu commence et nous présente quelques personnages qui, comme dans le premier épisode, vont avoir un destin funeste. Une sorte de tuto pour nous apprendre que chacun de nos choix ou non choix ont ou auront un impact à l’histoire. Puis le Narrateur intervient. L’homme mystérieux à la voix française de Morgan FREEMAN nous introduit alors sur le premier chapitre de notre histoire.
Nous incarnons alors cinq personnages après un accident de bus à proximité du petit village de Little Hope. Et, très rapidement, l’ambiance me fait penser au film Blair Witch. On pouvait s’y attendre en voyant la petite poupée de bois sur la couverture du livre que le Narrateur a sorti plus tôt. Ce lieu cache bien des secrets et des dangers pour vos personnages. Vos choix risquent fort de sceller leurs destins. L’histoire est prenante et on voudrait vraiment que tous nos personnages survivent à cette nuit. Pour cela, certains indices ou visions vous permettent de voir un avenir possible, souvent lors d’un choix primordial. Certains détails peuvent aussi vous aider mais ils vous aideront mieux lors de votre prochain essai car vous ne comprendrez pas tout et le jeu, bien entendu, ne vous aidera pas.
J’ai fait le jeu deux fois avec deux personnes différentes, en local et en ligne. Et alors que je connaissais grossièrement l’histoire, j’ai plus eu peur la deuxième fois, en local simplement car la personne à mes côtés était très sensible aux éléments effrayants de Little Hope. Et sincèrement, c’était encore plus prenant ainsi, quant à côté de vous sursaute ou crie votre bien-aimée en vous saisissant le bras. Même si le coté en ligne vous permet parfois de ne pas voir tout un pan de l’histoire et donc de conserver de grosses parts d’ombre. Le Local, quant à lui, partagé avec des proches ou des amis vous permet de mieux prendre à cœur les choses et de vous sentir vraiment investi concernant le sort de votre ou vos personnages jusqu’à s’en vouloir de la mort de certains, même plusieurs jours après. J’aurais dû faire ça, j’aurais dû réussir ce QTE, j’aurais dû répondre ça… Tant de petits détails qui vous feront certainement lancer le jeu encore une fois. Mais les choses pourraient être différentes cette fois. Mais que sauvons-nous dans ce cas-là ? Notre conscience afin de se dire que nous ne sommes pas responsables de tous ces morts ?
Little Hope est un bon film interactif. Bien entendu, il ne faut pas être allergique aux QTE. Si ni l’un ni l’autre ne vous effraient laissez Little Hope tenter sa chance pour vous faire peur. Comme un film, ce n’est pas forcément le genre de jeu que vous allez faire 10 fois d’affilée. Certains d’entre vous le verront une fois et ne voudront plus le refaire, estimant soit en avoir fait le tour, soit car l’histoire qui vous a été contée vous est maintenant personnelle. Mais vu que le jeu peut se vivre à cinq, rien ne vous empêche de payer une partie chacun comme on paie un billet de cinéma pour un film de 3 à 4h.
Et vous pourrez en plus le faire découvrir à d’autres personnes et vivre d’autres situations. De plus, en mon sens, ce genre d’expérience n’est pas à vivre seul, mais à partager.
Coté graphismes, rien à dire, c’est beau, même si parfois certaines scènes imbriquées les unes aux autres, lors de vos choix, semblent moins naturelles cela ne gêne pas le jeu. La caméra est gérée à la manière des premiers Resident Evil et pourra vous désorienter un peu. Mais la mise en scène est soignée.
Coté son, les voix françaises sont bien et les acteurs se sont investis dans leurs rôles. J’ai eu néanmoins quelques bugs lors de mes parties : des bruitages absents, ou un passage à la version anglaise des voix sans prévenir. Rien d’alarmant car cela sera certainement très vite corrigé.
Mon seul point négatif serait la surexploitation des jump scares. Je trouve dommage qu’aussi bien dans les films ou dans les jeux d’horreur on exploite uniquement la surprise et le sursaut que cela provoque pour initier la peur chez le spectateur. De mon point de vue, cela est facile et ne représente pas l’horreur. Alors certes, ça vous surprend mais une fois passé il n’y plus de peur juste une crainte de tomber sur un autre de ces jump scares. Ce n’est alors plus le film ou le jeu qui fait peur, mais la mécanique. En mon sens, cela dessert l’histoire en générale.
Pour conclure, The Dark Pictures Anthology : Little Hope est, comme dit plus haut, un bon jeu, ou plutôt un bon film interactif. A faire à plusieurs et à refaire avec d’autres personnes. J’ai vraiment aimé cette expérience et je pense le refaire à nouveau une prochaine fois. D’autres personnes, d’autres choix, une autre histoire.

[Avis-Test] Watch Dogs: Legion
4/11/20
Watch Dogs revient après un premier épisode timide et un peu mou axé sur une histoire linéaire, un second opus débridé qui m’a vraiment plus avec beaucoup plus de possibilités de hack dans le monde. J’attendais beaucoup de ce Watch Dogs: Legion, qui dans les trailers promettait pas mal de bonnes choses. C’est avec un grand plaisir que je me suis plongé dans ce Londres futuriste.
L’histoire de Watch Dogs: Legion démarre avec Dalton Wolfe un agent secret bossant pour Dedsec (qui rappelle très fortement le bon vieux 007) dans une mission d’infiltration dans les sous-sols du bâtiment du parlement. Celle-ci ne se finira malheureusement pas très bien pour lui. Une forte explosion a lieu et suite à cela, Albion prendra le pouvoir et instaurera un couvre feu tout en installant un maximum de surveillance sur les citoyens de Londres. Une fois ce prologue finit, on est de suite plongé au coeur de la rébellion de Dedsec qui doit se reformer en tant que résistant des droits du citoyen. Une fois notre première recrue choisie, on est de suite livré à une guerre sans merci entre Albion et les gangs qui ont pris possession des quartiers de la ville. Nous serons guidés tout au long de l’histoire par l’I.A. « Bagley » qui rappelle fortement Alfred, le major d’homme dans Batman. Tout au long de l’avancement, nous nous ferons des alliés, mais également pas mal d’ennemis et ce même au sein des simples citoyens qui parfois vous reconnaîtront en bien comme en mal et vous prendrons à partit.
Côté gameplay, on reprend les bases fondées dans les précédents opus en y ajoutant quelques petites nouveautés. En plus des quêtes principales et secondaires, nous avons des mini jeux et autres activités qui sont également présents dans cet open-world tels que le jonglage ou le jeu de fléchettes ou les livraisons de type uber. Mais on les oubliera très vite tant elles n’apportent rien pour moi, mais ces activités ont le mérite d’être présentes. Les férus des 100% auront également tout un tas de collectibles à rechercher dans la ville.
Seul bémol, comme souvent chez Ubisoft, la conduite dans Watch Dogs: Legion ce n’est encore pas ça, même si cela s’améliore on est loin d’une conduite et une physique que l’on peu retrouver dans un GTA par exemple. Le feeling n’est pourtant pas mauvais, il ne manque pas grand chose pour que Ubisoft règle ce soucis. En fait, pour moi le problème vient surtout de la gestion des suspensions des véhicules. On a toujours l’impression de rouler avec des blocs de béton et c’est d’autant plus flagrant avec les motos. Cela dit, vive le futur et le mode de conduite automatique!
Le gros point fort de Watch Dogs: Legion c’est la possibilité de recruter n’importe quel pnj de Londres. D’ailleurs Ubi a fait fort ce coup-ci en donnant un semblant de vie à tout ce peuple. Chaque personne vit sa vie et bien souvent est liée à une autre. Cela m’est arrivé plus d’une fois de louper un recrutement juste parce que j’avais tué ou blessé un ami proche ou quelqu’un de sa famille. Cela marche également dans l’autre sens vous pourrez vous faire des alliés suivant vos actes. D’ailleurs, il y a un nombre assez important de styles de démarches, de combat et de voix pour qu’on ait toujours l’impression de croiser des personnages uniques.
Les combats ne sont pas foufous, ils se limitent à appuyer sur un bouton pour taper, un pour esquiver et un pour attraper son ennemi. Là où les combats s’enrichissent, c’est au niveau du choix de personnage recruté, si vous prenez un pro du combat à main nue il sera bien plus efficace qu’une grand-mère.
On a également un menu qui peut s’apparenter à un arbre de compétences dans lequel on retrouve tout un tas d’améliorations à débloquer qui seront actives pour toutes nos recrues. Cela va des armes à débloquer (toutes non létales), aux bonus de santé sans oublier les gadgets et autres bonus de hack comme la possibilité de devenir invisible (bonus complètement peté lors des infiltrations). A ces bonus et gadgets, vous pouvez ajouter ceux présents sur nos personnages à recruter, un médecin par exemple pourra avoir un pistolet tranquillisant, tandis qu’un tueur à gage sera équipé d’un fusil d’assaut et d’un magnum.
D’ailleurs, en parlant de recrues spéciales qui ont des bonus spéciaux, il y en a huit en tout à recruter en délivrant les boroughs de Londres.
Graphiquement, Watch Dogs: Legion est superbe la ville de Londres regorge de détails dans les moindres recoins, chaque quartier a sa propre âme. La nuit, la ville est encore plus sublimée avec des effets de lumière à couper le souffle, je n’ai qu’une envie le voir tourner sur la Série X! Par contre, côté optimisation ce n’est pas encore ça, j’espère voir un patch arriver pour éviter les trop nombreux plantages.
Côté bande-sonore, on a une BO riche et très éclectique, il y en a pour tous les goûts comme souvent dans ce genre de production. La VO est vraiment bonne avec un accent très british, par contre la VF pour moi n’est vraiment pas folle, les dialogues sont un peu trop clichés surtout pour les pnj que l’on recrute.
En conclusion, Watch Dogs: Legion m’a vraiment plu, les nouveautés sont excellentes et je me réjouis de le voir tourner sur la Série X car sur la One il est déjà très beau. Par contre, il ne plaira certainement pas à tous, si vous n’avez pas aimé les précédents opus c’est sûr que celui-ci ne vous réconciliera pas avec la licence. C’est typiquement le genre de jeu où j’aime me perdre dans une boucle de gameplay juste à me balader pour trouver des recrues. Une chose est sûre, si vous avez aimé les précédents opus, celui-ci devrait vous plaire. Un petit conseil, du moins au début, jouez en mode permadeath, c’est stressant, mais tellement plus enrichissant de se dire, cette recrue là, je ne veux pas la perdre!

[Avis-Test] Marvel Avengers
19/09/20
C’est un plaisir de retrouver l’équipe des Avengers. Le dernier jeu estampé Marvel sur lequel j’ai passé énormément d’heures, c’est le défunt Marvel Heroes Omega (je rêve d’ailleurs secrètement de le voir ressortir de l’ombre). En tant que grand fan de comics Marvel, je ferme les yeux sur les quelques petits soucis qu’il peut avoir, je lui pardonne vite tant l’univers est très bon et me parle.
L’héroïne principale est Kamala Khan. Bien qu’elle soit loin d’être mon personnage préféré dans les comics, elle est ici très attachante. L’histoire débute lors du Avengers-Day, une espèce de petite comic-con à la sauce Avengers. Très vite, cet évènement tournera au cauchemar lorsqu’un accident entrainant la destruction d’une partie de la ville lors du lancement de leur héliporteur alimenté par une source d’énergie encore expérimentale. Rapidement, les Avengers seront pointés du doigt et seront les principaux responsables de cette catastrophe. Plusieurs années plus tard, alors qu’une menace se fait de plus en plus présente avec, à sa tête, le grand méchant du jeu, Modok, Kamala Khan ayant gagné des pouvoirs, elle se lancera comme quête de rassembler une nouvelle fois les Avengers et de mettre fin à ce petit règne de terreur.
Le centre du gameplay de Marvel Avengers est basé sur un système de jeu à la Beat’em’all, assez classique avec deux bouton principaux pour les attaques et ceux pour l’esquive et le contre. C’est simple et efficace, mais assez brouillon pour les esquives lorsque l’on est en groupe (surtout lorsque Hulk et Thor sont là) et que ça explose de partout, on a tendance à ne pas voir assez rapidement les indicateurs d’esquive ou de contre. Cela dit avec un peu d’entrainement ça passe, d’ailleurs le jeu n’est pas très difficile sauf sur la fin lors des missions spéciales, donc aucune crainte de se manger de temps en temps quelques coups. Le jeu est clairement coupé en deux parties. Une partie purement solo avec l’histoire principale coupée de missions secondaires faisables en coopération, ces missions sont également réalisable en solo avec des bots et une autre avec les missions et activités purement coop. Cela a l’avantage de toucher un plus grand nombre mais ça en décevra certains qui cherchent un jeu essentiellement coop.
Par contre, là où le bât blesse, surtout venant d’un jeu Marvel où l’univers est très vaste avec une tonne de personnages différents, c’est qu’ici on se battra principalement contre des droïdes ayant absorbés des pouvoirs, les boss sont également peu nombreux. Cela dit, je fais confiance au studio pour nous ajouter du contenu sur la durée pour qu’on ne se lasse pas trop vite. Les missions se ressemblent également toutes un peu avec des objectifs qui reviennent assez souvent, d’ailleurs je n’aurais pas dit non à une petite map pour trouver certains objectifs plus rapidement.
Une chose importante dans ce genre de jeu c’est le leveling et les loots. Sachez qu’en terme de loot on est servit, ça tombe assez facilement et les pièces d’équipement sont assez nombreuses. Concernant les arbres de compétences, il faudra monter chaque Héros un à un, du coup vous vous doutez, qu’à moins de jouer énormément de temps, on préfèrera se concentrer sur un ou deux Héros à perfectionner. Chaque perso ayant son propre style de combat, on a vraiment du choix pour prendre un maximum de plaisirs, d’ailleurs le jeu vous fera passer d’un personnage à l’autre tout au long de la campagne histoire de tester un peu tout ça. Cela dit, certains Héros se débloquent un peu tardivement je trouve. En tout cas c’est agréable de voir que les Héros se complètent bien et nous permettent de former une équipe cohérente.
Graphiquement, Marvel Avengers et vraiment très beau, c’est d’autant plus flagrant lors des cinématiques ou des scènes d’action avec des petits quicktime event. L’action est fluide et on est littéralement en face d’un comics animé, perso j’adore! Par contre, je ne peux pas faire l’impasse sur quelques petits bugs pas bien méchants mais qui cassent le délire avec des textures qui scintillent ou des modèles 3D qui déconnent un peu parfois. Malgré ça, comme je le disais, le jeu est très beau avec des jeux de lumière qui nous en mettent plein les yeux.
La partie audio n’est pas en reste avec des doublages en VF très convaincants et des musiques épiques comme on peut en trouver dans les productions des films Marvel.
En conclusion, si vous êtes fan de l’univers Marvel et qu’en plus vous aimez les jeux de type shooter-looter où il faut pas mal farmer pour obtenir un stuff complet (The Division, Destiny,…), vous devriez apprécier ce Marvel Avengers. Il vous occupera un assez long moment, l’histoire compte une bonne grosse dizaine d’heures et ajoutez à cela les missions en coopération dans le mode zone de guerre
Marvel Avengers n’est certainement pas parfait, il a un peu le cul entre deux chaises avec ses modes solo et coop séparés, mais j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer à la campagne et faire des missions en coop avec des potes.

[Avis-Test] F1 2020
26/07/20
La F1, cette catégorie reine du sport automobile, celle dont je suis tombé fan étant enfant et que je suis toujours aussi assidument a droit à sa version sur console tous les ans et Codemasters arrive encore d’année en année à nous surprendre avec quelques nouveautés histoire de nous faire sauter le pas sur l’achat de la nouvelle version. Parfois, sur ce genre de jeu on peut clairement zapper une année sur deux, mais là, ce coup-ci même si vous avez le 2019, vous verrez très vite qu’il y a énormément de nouveautés qui vous pousseront à l’achat.
Le mode carrière de ce F1 2020 est clairement dans la lignée du 2019, en gardant les nouveautés qu’il avait apporté tout en nous proposant enfin de réaliser une saison complète en F2. Cela fait d’autant plus plaisir qu’un soin tout particulier a été réalisé à la physique et aux sons de cette catégorie de monoplace.
Maintenant, passons à la grosse nouveauté : il est temps de créer sa team, une énorme nouveauté de ce F1 2020 car on a la possibilité de créer son écurie de A à Z. Commençons par choisir un nom, un logo, les couleurs de notre écurie, le motoriste et n’oublions pas le sponsor principal. Ensuite passons aux choses sérieuses et créons une livrée pour notre monoplace en choisissant son style, ses couleurs et l’endroit où mettre les sponsors. Pour la création de la voiture j’aurais tout de même aimé plus de choix (même si au fil du temps d’autres livrées sont déblocables) mais surtout la possibilité de placer et de changer la taille des sponsors comme bon nous semble. Une fois tout cela mis en place, il faut maintenant s’occuper du budget et allouer nos ressources dans les différents secteurs (aéro, châssis, moteur, formation pilote, …) pour les améliorer au fil du temps. Il faudra également gérer le calendrier et remplir les « temps libres » pour faire la promo de notre écurie ou entraîner nos différents secteurs. Pour le budget faites très attention à ne pas tout user trop vite, n’oubliez pas que votre infrastructure vous coûte une certaine somme et qu’il faut payer les éventuels dégâts faits sur votre voiture. N’oubliez pas non plus de garder un budget en fin d’année pour renouveler ou changer votre deuxième pilote. Un excellent ajout qu’est ce MyTeam il ne lui manque plus qu’une schématisation plus poussée un peu comme dans un NBA 2K et on aurait un mode histoire parfait !
Cela dit, ce gros ajout qui, pour moi, est la meilleure chose qui pouvait arriver fait certainement que beaucoup zapperont le mode carrière classique pour se concentrer sur son écurie tant la mise en scène et l’envie de progression est présente dans cette dernière.
Au-delà du nouveau mode MyTeam, F1 2020 reprend tous les modes de jeux présents dans la précédente édition. On retrouvera du coup toutes les épreuves : multi-joueurs, le contre la montre, le mon grand prix et bien sur les épreuves rétros. En plus des nouvelles spécificités aéro des monoplaces et des nouvelles règlementations, on a également droit à deux nouveaux circuits : l’horrible circuit du Vietnam (je rage dès que je roule dessus, j’aime pas les murs :p) et l’excellent circuit de Zandvoort et ses virages en banking vraiment impressionnants et dangereux à prendre à vive allure. Deux nouveaux tracés qui sont techniques et demandent pas mal d’entrainement.
Le gameplay quant à lui est toujours aussi intuitif et agréable à prendre en main, le jeu regorge d’aide à la conduite pour faciliter la prise en main et permettre à tous types de joueurs de s’y retrouver. D’ailleurs des nouvelles aides concernant la gestion de l’ERS et du DRS sont présentes pour que le jeu le gère à votre place. Cela est le bienvenu quand on n’a pas envie de se prendre la tête et être juste à fond dans sa course. Par contre n’oubliez pas que chaque aide activée vous fera perdre du temps sur la piste, vous serez toujours plus performant que la machine pour décider quoi faire. Certes, il n’y a pas de changement sur le gameplay, mais pourquoi changer quand ça fonctionne déjà très bien.
Le seul véritable point négatif qui fâche et que j’ai du mal à laisser passer, c’est l’arrivée des micro transactions avec tout un tas de cosmétiques et animations. On trouve également un système de pass comparable à ce que l’on trouve dans des free to play comme Magic Arena, qui te débloque des trucs gratuitement au fil du temps… Mais avec également un pass « premium » payant pour débloquer encore plus de choses. Certes, on pourra toujours sortir la même rengaine du « c’est juste du cosmétique rien d’obligatoire pour gagner », mais non, ça commence à pulluler beaucoup trop dans tous les jeux et c’est un truc que je déteste le plus. Autant les dlc quand ça apporte quelque chose oui, mais là c’est le genre de truc qui passe crème dans un F2P mais pas dans un jeu que tu as payé 60-70€. Je regrette tellement l’époque où tu débloquais tout à la sueur de ton front en jouant et en réalisant des prouesses en jeu.
Techniquement comme à l’accoutumée, Codemasters
La bande sonore est toujours magistrale et c’est encore plus reluisant avec les F2, j’ai l’impression qu’un effort a été effectué sur cette discipline. Pour la partie F1 j’ai ressenti quelques évolutions comme une excellente gestion des bruitages notamment du fond plat, on ressent encore plus les pistes bosselées. Par contre les bruits de collisions ce n’est toujours pas ça, on a une impression de plastiques qui se choquent. Au final on en prend toujours plein les yeux et les oreilles !
En conclusion, F1 2020 est une excellente mouture, bien que parfois sur ce genre de jeu je ne regrette pas de faire l’impasse et de zapper une année sur deux, ici je ne regrette pas du tout d’y jouer et je le conseille vivement aux fans de F1 tant les nouveautés sont présentes. En tout cas, encore une fois Codemasters déboite tout et prouve qu’il est le leader dans cette discipline qu’on peut retrouver dans d’autres jeux comme Forza mais ça n’a vraiment pas la même saveur côté ressentit de conduite. Si vous être fan de F1 ou que vous aimez les sports automobiles, foncez sur cette mouture de F1 2020.

[Avis-Test] DOOM Eternal
8/04/20
Quatre ans après la sortie du reboot, le roi du Fast-Fps bien bourrin est de retour! J’avais plus qu’adoré le reboot à sa sortie, tellement que pour moi il se hissait déjà en tant que GOTY à l’époque. Autant vous dire de suite, que voir arriver ce DOOM ETERNAL était pour moi un jour de fête qu’il ne fallait pas manquer. Maintenant il faut souvent se méfier des suites, mais lui n’a rien à envier de son grand frère, bien au contraire il ajoute pas mal de petites choses qui le rend encore plus savoureux.
Concernant l’histoire du jeu, bien qu’une grande partie des joueurs de DOOM ne s’attardent pas plus que ça sur le fond et plus sur le gameplay (moi y compris), sans surprise on y incarne toujours le Slayer qui est à nouveau envoyé sur Terre pour repousser des hordes de démons venus de l’Enfer. Lors de notre chasse aux démons, on passera en plus de la Terre par Mars et les Enfer. De quoi nous dépayser surtout que les décors sont somptueux et fourmillent de détails. Sachez par contre que le Lore du jeu est bien plus étendu et complet que dans les précédents opus on a tout un codex à remplir pour en apprendre toujours plus sur le Slayer et son univers.
Pour le gameplay, je ne vous apprends rien, ici on est sur du DOOM pur et dur! C’est speed et très bourrin, un pur plaisir vidéoludique qui en met plein la vue à chaque affrontement. Pour se battre on a toujours un arsenal très complet qui passe du bon vieux fusil à pompe, au plasma gun en passant par un minigun et bien sur le bon gros BFG. Chaque arme est améliorable avec un ou deux modules à installer et à améliorer pour faire encore plus de dégâts. Notre armure peut elle aussi être améliorée de différentes manières avec les habituelles options de santé, armure ou munitions max mais aussi des modifications qui toucheront le gameplay en lui même comme la possibilité d’augmenter la vitesse des Glory Kill ou la possibilité de vous diriger dans les airs un cour instant. Un des gros changements touche le rythme du jeu qui est clairement différent du reboot. Cette fois-ci nous avons régulièrement des phases bien plus calmes avec de la plateforme et des énigmes. Oui oui des énigmes dans Doom et ça marche et ça permet de souffler un peu tant le stress est parfois total lors de certains affrontements! Surtout que ce DOOM Eternal est un peu plus hard que le précédent opus, les ennemis plus balèzes et les munitions moins nombreuses, le challenge est bien présent et encore plus dans les difficultés les plus hautes. Le jeu nous pousse vraiment à utiliser et à abuser des Glory Kill et de la tronçonneuse pour faire le plein de santé et de munitions et ce n’est pas un mal tant les animations de Glory Kill sont nombreuses et jouissives. Comme je vous le disais un peu plus haut, dorénavant nous avons des phases d’exploration plateforme voire des énigmes, mais ne vous inquiétez pas ce n’est jamais très compliqué, on joue surtout ici sur de l’observation et des sauts à calculer pour passer d’un endroit à l’autre. L’action reste bien évidement le coeur du gameplay.
Autre changement qui concerne lui le multijoueur : cette fois-ci on oublie les deathmatch et autres teams deathmatch, on a droit à un Battlemode. Ce mode de jeu est en fait un mode affrontement asymétrique qui affrontera un joueur qui incarnera le DOOM Slayer et deux autres joueurs qui incarneront des démons. Lorsque l’on est dans la peau du Slayer on a limite l’impression d’être dans une zone d’arène du solo avec les mobs qui traînent un peu partout. Là où ça devient intéressant c’est du côté des démons avec un choix plutôt correct et des aptitudes qui sont propres à chaque démon. On pourra choisir des archétypes de tank ou dps et profiter de leur puissance de feu et de leur possibilité d’invoquer des démons qui partiront à la chasse au Slayer. Bien que je ne sois pas un adepte du multi sur DOOM, j’avoue que ce dernier est sympa et peu s’étoffer sans problème dans le futur.
Graphiquement, sans grande surprise, DOOM Eternal est une petite pépite. Le jeu est super beau, tout est très bien détaillé et les décors sont sublimes et sont remplis de détails qui vous feront lâcher des bons gros « Wow » en pleine action et le tout sans aucun ralentissement, c’est impressionnant de fluidité. J’ai juste remarqué un petit soucis de texture qui parfois, mais très rarement, avaient du mal à charger sur Xbox One, rien de bien méchant tant le jeu est beau.
Côté bande sonore on est vite dans le bain et ce, dès les premières secondes avec un joli remix du bon vieux thème du jeu. Tout est là pour nous mettre dans l’ambiance folle de DOOM: musique ultra nerveuse et le son des armes et des monstres sont juste parfaits, certains ont d’ailleurs un petit côté rétro, on reconnait quelques bruitages qu’on avait sur les vieux DOOM de l’époque. On a ici un combo parfait entre l’ambiance sonore et visuelle qui nous plonge au coeur de l’enfer.
En conclusion, comme pour le précédent opus, ce DOOM Eternal se place haut et fort sur la première place du podium du meilleur FPS de l’année. Je peux même le placer sans problème sur le podium des GOTY 2020. Il est fun, on a de l’action ultra grisante et des moments de pause et de plateforme/énigme pour souffler entre deux combats, vraiment il n’a pas ou peu de défauts. Si vous aimez les FPS ou l’univers de DOOM, allez-y foncez et jouez! Par contre passer de Doom Eternal à n’importe quel autre FPS tout te semble très lent!