DarkScuderia
Petite bio rapide. Trentenaire et toujours aussi passionné de toute cette culture dite "geek", je mange par dizaine les comics et les jeux-vidéo. Grand collectionneur dans l'âme, je ne peux pas m'empêcher d'amasser les éditions collector et autres statues de mes héros préférés. Bonne lecture à tous ;). Patrick, votre humble serviteur, défonceur de crâne sur le xboxlive...
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Article par DarkScuderia

[Avis-Test] Trials Rising
28/02/19
Trials, la série de jeux qui vous aura fait arracher les cheveux ou, au choix, casser des manettes revient sur le devant de la scène après cinq années (je ne compte pas le Trials of the Blood Dragon) avec Trials Rising pour le bonheur des joueurs qui aiment les challenges. Un jeu difficile, mais qui te donne toujours l’impression de progresser et surtout qui te pousse à apprendre de tes erreurs.
Rentrons dans le vif du sujet et parlons gameplay, si vous avez déjà touché ne serait-ce qu’une fois à un Trials, vous devriez très rapidement prendre vos marques sur Trials Rising. La prise en mains est d’autant plus rapide que la courbe de difficulté est vraiment bien dosée, on sent la puissance monter et on voit arriver les pistes difficiles et extrêmes seulement après avoir commencé à maîtriser un minimum nos bécanes. Par ailleurs, j’ai trouvé la difficulté un peu plus basse : je trouve que l’on gagne plus rapidement et facilement les médailles d’or par rapport aux anciens opus. Cela dit, si vous voulez obtenir la sacro-sainte médaille de platine, il faudra faire preuve d’adresse et montrer tout votre skill. En plus pour les plus acharnés (ou surdoués) il a une nouvelle médaille de diamant, du coup, vous devinez que si vous aimez le try-hard, vous allez avoir du boulot pour faire un perfect sur ce Trials Rising! En plus des médailles à récolter, on aura un grand nombre de contrats sous forme de sponsors donnés par des grands noms tel que Fox, KTM voire même Ubisoft qui parfois offrent de belles petites récompenses, mais il faudra les mériter car la difficulté monte très vite.
Le nombre de pistes est juste phénoménal et il y en a vraiment pour tous les goûts, elles ont toutes leurs styles et leurs difficultés. Il ne faut pas non plus oublier le Track Central qui risque d’être encore une fois fournit avec un grand nombre de nouvelles pistes créées par la communauté qui regorge d’idée pour nous fournir parfois des petites pépites. Le multijoueur est toujours présent, même si j’attends surtout le multi « privé » pour organiser des courses sur des pistes un peu plus techniques! Il faut avouer que les pistes proposées pour l’instant dans le multi ne sont pas folles. A cela ajoutez un multi local en Tandem, grosse nouveauté de cet opus qui permet à deux joueurs de piloter la même moto, assez complexe à utiliser au début, mais qui devient vite très fun.
Côté bécanes, on a la sacro-sainte trinité habituelle, la moto-cross qui sera votre première moto « hybride ». Ensuite on débloquera une moto dite de « vitesse » pour les tracés rapides qui ne demandent pas trop de technique et enfin la moto trial pour les tracés les plus complexes. A cela s’ajoute comme avant le vélo et la mini moto. Pour finir on a la nouvelle moto « Tandem » pour jouer avec un pote en local sur la même moto, ultra délirante. Ajoutez à cela une tonne d’objets à débloquer, soit via des récompenses de défis, soit via les petites loot box (rassurez-vous, on en débloque rapidement en grand nombre)
Visuellement c’est tellement beau! C’est d’autant plus impressionnant sur les tracés en facile ou en normal qui sont bourrés d’effets pyrotechniques et autres joyeusetés qui passent en arrière plan histoire de bien nous déconcentrer! Je reste toujours un peu impressionné par la qualité de certains « petits » jeux qui se jouent sur un plan en 2D mais avec un décor en 3D, ils sont souvent bourrés de détails et d’animations en tout genre pour nous en mettre plein les yeux.
La bande son est superbe, je suis conquis et je n’ai pas un seul titre à jeter : j’ai l’impression de revivre la vieille époque des Tony Hawk ou vieux jeux de snowboard. Si vous n’êtes pas amateur de bon rock ou de metal, vous risquerez de ne pas être aussi ravis que moi sur ce point.
En conclusion, le jeu n’a certes pas évolué des masses, mais la formule fonctionne toujours très bien et c’est juste un réel plaisir de jouer à Trials Rising, l’envie de progresser est présente et parfois c’est dur de lâcher prise. Un condensé de fun et de prise de tête servis avec une maniabilité sans faille dans un jeu aux graphismes simples mais détaillés à souhait.
En plus, si vous aimez ce style de jeu, vous n’avez pas d’excuse à cause du prix, vendu à 25€ pour l’édition normale avec un contenu aussi dense, on ne peut pas dire qu’on se sente volé!

[Avis-Test] Metro Exodus
24/02/19
Metro, une série qui aura marqué un grand nombre de joueurs, moi y compris, dès la sortie du premier épisode. Sa difficulté et son côté sombre en aura rebuté plus d’un, mais les plus acharnés auront pu découvrir une série de jeux riches et vraiment bons. Si vous n’avez jamais joué à cette série, même si le premier épisode a près de 10 ans, il vaut vraiment le coup d’oeil et le jeu en lui même n’a pas pris une ride! Metro Exodus tente une nouvelle approche, est-ce que le paris est réussit? Pour moi je ne vous le cache pas, c’est un grand oui, ça ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais il a le mérite de se renouveler.
Metro Exodus se passe en 2036 peu de temps après Metro Last Loght. Artyom est persuadé qu’il y a de la vie à l’extérieur et passe ses journées à chercher des sources d’émissions à la radio. Son obstination n’aura pas été vaine et, sous les yeux ébahis de sa femme qui l’accompagne, il finira par voir un train en parfait état de marche avec certainement un équipage à son bord. S’ensuit alors un long périple à bord de l’Aurora pour retrouver d’autres survivants et reformer une colonie à la surface loin du danger et de l’horreur des tunnels du métro. Durant notre voyage qui passera par des décors très différents tel qu’un désert, une forêt ou un grand marécage, nous croiserons des factions plus ou moins hostiles contre nous, mais pas toujours réellement méchantes. Il n’en tiendra qu’à nous de décider de leur sort et de la voie que nous allons suivre pour finir notre mission. Une histoire qui continue sur sa base de « survie » toujours aussi bien écrite et qui arrive à plutôt bien s’étoffer du fait que l’on n’est plus enfermé dans le métro. Cela dit, j’aurais tout de même aimé qu’on approfondisse un peu plus l’histoire des différents clans que l’on croise sur notre route, on ne reste pas assez longtemps avec eux pour en apprendre assez sur leur vie.
Pour le gameplay, on reste sur du FPS surtout axé infiltration si vous jouez dans les difficultés les plus hautes. En facile, on peut clairement y aller à la bourrin, les ennemis ne font pas très mal et les munitions coulent à flot. Mais pour moi ce n’est clairement pas l’approche du jeu qui me sied. D’ailleurs, le jeu nous pousse vraiment à jouer discret en tuant le moins d’humains possible (les mutants ne comptent pas). Si vous avez fait les premiers opus, vous savez pourquoi je dis cela. En effet, pour obtenir la « bonne » fin, il faudra se montrer digne et ne tuer personne, ce qui implique de ne pas se faire voir et y aller molo avec la gâchette. Par contre, le jeu souffre d’un réel soucis d’IA, parfois tu passes limite sous leurs yeux elles ne nous voient même pas alors que d’autres fois on est à des dizaines de mètres des ennemis en pleine nuit et ils te captent en deux secondes, c’est un peu à cause de ça que je n’ai pas eu la bonne fin, ma patience aura eu ma peau!
On a malgré tout un arsenal qui est toujours aussi étoffé avec, comme auparavant, la possibilité de les customiser et ainsi améliorer considérablement leurs efficacités. Par contre, vous remarquerez très vite que dans cet épisode, il est vraiment plus simple d’améliorer au maximum nos armes grâce au fait que maintenant on puisse récupérer toutes les pièces sur les armes des ennemis. Le réel gros changement dans ce Metro Exodus vient dans son approche grâce à son monde semi-ouvert. On change complètement de style par rapport aux deux premiers opus, fini la claustrophobie et bonjour les grands espaces nous permettant de choisir par où nous allons commencer.
Graphiquement superbe, je n’ai vraiment rien à reprocher à ce Metro Exodus! Les différents lieux visités sont riches en détails et offrent des panoramas qui vous donneront envie de vous poser et de contempler le paysage qui s’offre à vous. Certes vous me direz qu’il y a eu un downgrade depuis l’E3, mais il est tellement minime surtout sur PC qu’on n’a vraiment pas à se plaindre. Les jeux de lumière m’ont également ébloui plus d’une fois. On ressent également le stress monter en nous dans les phases renfermées dans la pénombre avec pour seule lumière notre petite lampe de poche, bon ce stress s’estompe très vite une fois les lunettes de visée nocturne trouvées!
La bande son est plutôt réussie, très peu de musiques mais à chaque fois elles sont bien placées. La VF quant à elle est assez moyenne, autant certaines voix sont plutôt bonnes avec un bon charisme, tandis que d’autres n’ont aucune intonation, certains doubleurs n’étaient clairement pas en forme lors de l’enregistrement. Cela dit, dans l’ensemble je ne l’ai pas trouvé trop désagréable. Par contre, ce qui m’a réellement dérangé et qui pourtant ne m’avait pas choqué dans les deux épisodes précédents, c’est le mutisme d’Artyom! Le gros soucis c’est que cette fois-ci, on a de vrais dialogues avec des personnes qui nous posent des questions, c’est vraiment frustrant de voir notre perso rester muet face à son interlocuteur, on a trop souvent des gros blancs.
En conclusion, Metro Exodus est une petite pépite qui est super beau mais qui offre également une durée de vie considérable avec lequel j’ai pris énormément de plaisir à jouer et surtout à revoir nos bons vieux camarades qui se terraient dans les tunnels du métro de Moscou. Je ne peux que vous conseiller ce jeu! par contre si vous n’avez pas fait les deux premiers épisodes, je vous conseille tout de même de les faire, déjà parce qu’ils en valent la peine, mais aussi pour bien comprendre l’histoire d’Artyom et ses amis. Je n’ai au final qu’une envie tenter une seconde run et réussir la bonne fin (et par la même occasion grappiller quelques succès).

[Avis-Test] Far Cry : New Dawn
14/02/19
J’ai toujours apprécié la série des Far Cry, encore plus en coop avec un pote! Typiquement le genre de jeu qui passe sans problème pour moi, même si il ne se renouvelle pas spécialement beaucoup. C’est tout naturellement que je me suis mis sur Far Cry : New Dawn, même si j’avais clairement une petite crainte de redondance avec le 5ème épisode, surtout concernant la carte de jeu. Le côté post-apo a clairement aidé pour me donner envie de me plonger dans ce Stand-Alone.
Pour la petite histoire, Far Cry : New Dawn prend place 17 ans après les évènements du cinquième opus : Les bombes nucléaires sont tombées et on se retrouve face à un monde post-apocalyptique peuplé de créatures qui ont quelque peu muté mais aussi des clans se sont formés un peu à la manière de « Mad Max »; comme par exemple, les Ravageurs qui, dirigés par les jumelles Niki et Lou sont sadiques et mortels. Ce clan est clairement là pour conquérir le territoire et s’approprier toutes les ressources disponibles. Avec notre petit groupe de survivants, on fera tout pour reconstruire un monde meilleur et notre héros sera là pour réduire à néant les plans des jumelles. D’ailleurs, Niki et Lou sont dans la lignée des vilains créés par Ubisoft, elles sont tarée et n’hésitent pas à tuer par pur plaisir. Tout au long de l’histoire on pourra croiser quelques protagonistes du précédent opus, c’est plutôt sympa de les retrouver.
Si vous avez joué au cinquième épisode, Far Cry : New Dawn ne vous dépaysera pas, le gameplay n’a pas bougé d’un iota. On a toujours la possibilité de réaliser nos missions en mode discret avec notre arc ou notre snipe avec silencieux ou alors en mode bien bourrin avec lance-flamme et grenade à gogo, libre à vous de choisir votre propre style. D’ailleurs, côté armement on retrouve les armes du 5 avec quelques changements visuels, elles sont crades et rafistolées avec du bric-à-brac. Une nouvelle arme a fait son apparition, le lance-scie, mortellement efficace avec ses rebonds. On a bien évidement toujours la possibilité de combattre avec un compagnon à nos côtés, vous en reconnaîtrez certains, mais quelques nouvelles têtes viennent s’ajouter à la liste, j’ai tout particulièrement apprécié Nana, une petite vieille aux répliques cinglantes mais surtout très efficace avec son snipe pour les approches silencieuses. On a également encore l’arbre de compétences à améliorer au fil des combats, il se voit augmenté avec un petit ajout qui nous donnera quelques « pouvoirs » comme le double saut. Par contre, j’ai été un peu triste de voir disparaître la possibilité de customiser nos armes, surtout qu’avec le thème abordé, il y aurait eu des customisation bien sympa à faire.
Une des nouveautés majeures, les expéditions. Celles-ci, en plus d’être une excellente source de matériels pour améliorer nos armes, sont surtout un moyen de visiter des nouveaux lieux. On passera par une grosse épave d’avion, une zone avec un satellite écrasé, ou encore un désert… De quoi avoir un peu de changement d’environnement le temps d’une mission. Seul petit truc qui me chagrine dans ces missions, c’est qu’on a beau les faire en full discrétion et liquider toutes les troupes, à la fin on se ramasse tout de même une meute d’ennemis à cause du GPS sur le matos à voler.
Graphiquement, Far Cry : New Dawn est identique à son aîné Far Cry 5 : il est très propre. Le côté opst-apo est plutôt bien rendu, on a vraiment du mal à reconnaître les lieux originaux de Hooe County. Hormis quelques ruines des endroits principaux que l’on a visité dans Far Cry 5, le dépaysement est au rendez-vous. Par ailleurs, la recherche des photos permet de découvrir en live les changements majeurs qu’il y a eu à Hope County après la catastrophe.
La bande-son s’est vue enrichie de titres un peu plus electros ou hip-hop, ça colle plutôt bien au style très coloré du jeu. Les doublages en Français sont encore une fois très bons.
En conclusion, il faut garder à l’esprit qu’on n’est pas face à un Far Cry 6, mais bel et bien un gros DLC « Stand-Alone » vendu moins de 40€, comme on a pu déjà le voir pour d’autres titres par le passé. Si vous aimez la licence ou que vous appréciez les univers post-op avec une légère touche délirante, Far Cry : New Dawn ne vous laissera pas indifférent d’autant plus qu’il offre une assez bonne durée de vie pour un simple stand-alone. Clairement un titre qui est là pour nous faire patienter en attendant la sortie du prochain RAGE.

[Avis-Test] Ace Combat 7
31/01/19
J’ai toujours adoré le coté très arcade et action de la série des Ace Combat et ce depuis la ps1. J’avais déjà pu un peu tester ce Ace Combat 7 : Skies Unknown lors de la Gamescom et j’étais déjà conquis à l’époque. Du coup, il fallait que je joue à la version finale de ce dernier Ace combat et ainsi retrouver les bonnes vieilles sensations ultra grisantes du combat aérien. Il faut dire aussi que l’attente entre chaque épisode est assez conséquente, ce septième opus sort plus de 10 ans après le 6 et 7 ans après le Ace Combat : Assault Horizon.
L’histoire de Ace Combat 7 : Skies Unknown prend place en Strangereal au coeur de la Seconde Guerre Continentale Uséenne qui oppose la puissante Fédération Oséenne contre le Royaume d’Erusea. Cette guerre démarre avec une grosse attaque de drones ultra sophistiqués qui vous donneront du fil à retordre tout au long de la campagne et ce surtout à cause de leur grand nombre et leur facilité à échapper à vos tirs. L’histoire est accompagnée en voix off et en cinématiques par une héroïne qui se présente sous le nom de code « Trigger ». Une histoire basique sur fond de grosse guerre mais plutôt bien narrée et plaisante à suivre.
Malgré le fait que les objectifs soient assez simplistes et consistent généralement à protéger un allier ou détruire un certain nombre de structures ennemies, cela n’empêche en aucun cas le fait de s’amuser une fois en vol dans notre avion!
Le gameplay est comme toujours très nerveux et on prend aisément en mains nos avions de chasse pour entrer rapidement dans le vif du sujet. Malgré une prise en mains rapide, il y a pas mal de techniques de combat qui nécessitent une certaine maîtrise de son avion et ce même lors de la campagne solo. Certains adversaires type « boss » vous donneront du fil à retordre et il faudra maîtriser certaines techniques pour échapper à leurs attaques voir même de pouvoir les suivre et espérer les toucher. La campagne est par ailleurs assez longue et offre un bon challenge surtout dans les difficultés les plus hautes. Pour s’amuser, le jeu offre une tonne d’avions à débloquer mais aussi un grand nombre d’améliorations à équiper sur ces derniers suivant notre style de jeu.
Le multi se compose de deux modes de jeu de combats en chacun pour soi et en équipe. C’est assez maigre mais ce n’est pas moi qui vais râler car le multi n’est pas vraiment fait pour moi. En effet, je pense ne pas être assez bon que pour apprécier le multi-joueurs sur ce genre de jeu : je ne meurs pas mais je ne touche personne non plus, du coup je passe mon temps à m’amuser à faire des acrobaties et à balancer des missiles dans le vent! Je regrette surtout de ne pas retrouver de la coopération, j’aurais bien aimé refaire les missions de la campagne en coop.
Graphiquement, Ace combat 7 est vraiment joli et propre, les avions sont finement modélisés avec une tonne de détails dessus. Les décors gagnent également en détails, on est loin de l’époque où l’on voyait des sols plats remplis de textures, maintenant on a un vrai monde en 3D avec des villes remplies de buildings, des montagnes bien chargées ou de simples déserts. Ces décors détaillés en plus d’être beaux visuellement, offrent surtout des combats plus tactiques en s’aidant du décor pour se cacher et éviter certains tirs de missiles. Certains pourront tout de même râler sur les sols un peu pauvres en détails, j’ai déjà entendu cette phrase « le sol est vraiment moche » mais bon… sérieusement, qui se préoccupe du sol lors des combats à plusieurs milliers de mètres de celui-ci? Autre chose à souligner surtout pour ce genre de titre, c’est ultra fluide et ce Ace Combat ne souffre d’aucun ralentissement, c’est un pur bonheur!
En conclusion, j’ai adoré la campagne de ce Ace Combat 7 : Skies Unknown qui offre de bons combats épiques et une durée de vie très convenable avec une difficulté bien dosée. Cela dit, je reste sur ma faim de ne pas avoir de mode coop car pour ma part, comme je le disais plus haut, le multi n’est vraiment pas fait pour moi. En tout cas, je conseille clairement ce jeu aux fans du genre, surtout qu’il faut avouer que ce style de jeu se fait vraiment rare sur nos consoles.

[Avis-Test] Just Cause 4
2/01/19
Just Cause, clairement LA série où tu poses ton cerveau et contemple l’univers qui s’offre à toi exploser dans tous les sens avec un florilège d’effets en tout genre. Un style que j’ai toujours apprécié, ça détend, on ne se prend pas la tête, ça pète de partout et on en prend plein les yeux. Un genre qui ne s’est jamais prit aux sérieux, toujours à la limite de la série B totalement décomplexée. Du coup je me suis plongé dans ce Just Cause 4 avec cette envie de tout détruire sur mon passage.
Le scénario nous présente rapidement un gros méchant qui impose sa dictature sur l’île de Solis, une belle caricature comme ce genre de jeu sait très bien le faire. Notre mission consistera à neutraliser une arme qui a la possibilité de contrôler le climat et ainsi créer quelques petites catastrophes comme des énormes tempêtes de sable ou des tornades. Cette arme de destruction massive porte le doux nom de projet « Illapa ». Pour nous aider à contrer la Main Noire et stopper cette arme, nous pourrons compter sur notre armée du Chaos avec des alliés en grand nombre dont certains qu’on connaît très bien dans cette série. Un scénario qui ne se prend clairement pas la tête qui nous offre quelques séquences bourrées d’humour mais qui m’a laissé un arrière goût de moins bon que le 3ème opus, je pense que les doublages pas top de certains protagonistes ont joué pour beaucoup sur ça.
Le gameplay n’est vraiment pas fou dans Just Cause 4, il reprend exactement les bases que l’on connaît en ajoutant quelques nouveautés, avec notamment les effets météo, mais qui pour moi n’ont pas été assez poussés, j’avais tellement envie d’en profiter plus. Là où le bas blesse c’est au niveau des quêtes, les 3/4 des missions consistent à pirater une console et attendre le téléchargement pendant que des hordes d’ennemis nous canardent et quand ce n’est pas du piratage, on devra activer ou désactiver des générateurs. Cela devient trop vite redondant et pose un gros problème de rythme pour moi dans un jeu qui se veut purement action où on nous pousse à laisser libre court à notre envie de destruction en tout genre. Le pire c’est surtout lorsque l’on doit escorter des alliés, ils sont tellement lents à réagir et malgré leur très grande barre de vie, on les voit régulièrement tomber face au tir nourrit des ennemis, c’est bien le truc que j’aime le moins dans les jeux vidéo, c’est l’escorte abusive. Les activités annexes sont elles aussi moins intéressantes que dans les précédents opus, mais surtout moins nombreuses, c’est triste surtout avec une map aussi grande, cela engendre une impression de vide. Cela dit, les amoureux de destructions en tout genre, vous pouvez être rassurés, avec les nouveaux gadgets fournis sur notre grappin, les possibilités sont encore plus nombreuses et si vous aimez ça, vous pourrez clairement passer de longues heures à vous amuser avec tout votre arsenal.
Graphiquement, Just Cause 4 est très décevant, ça pique clairement aux yeux tellement l’alliasing est présent alors que ça n’était pas le cas dans les anciens opus. C’est d’autant plus flagrant après avoir joué à Red Dead 2 ou à AC Odyssey et sa map immense qui arrive à bien mieux gérer cet aliasing! Par contre là où les développeurs arrivent toujours à bien gérer, c’est au niveau du moteur physique qui est énorme, les effets de destruction sont juste fous et on prend un malin plaisir à regarder tout ce petit monde se détruire dans un florilège d’effets pyrotechniques. Le plus impressionnant étant le passage d’une tornade qui emporte pratiquement tout sur son passage!
En conclusion, j’avoue avoir été un peu déçu de ce Just Cause 4 . Je m’attendais à tellement mieux, pas tant à cause des graphismes, même si ils sont vraiment à la rue, vous savez que je ne juge que très rarement sur ce point, quand un jeu m’amuse et arrive à me tenir, j’arrive très souvent à faire l’impasse sur quelques tares techniques. Mais ici le gameplay en lui même n’arrive pas à rattraper le coup alors que même ses aînés arrivaient à faire mieux, c’est ça le plus triste. J’espère sincèrement qu’ils arriveront à combler les soucis voir même à nous sortir un futur Just Cause 5 qui reprendrait tout ce qui a fait le succès de la série en améliorant vraiment ce qui n’a pas fonctionné ici. A mes yeux tout n’est pas à jeter et je suis persuadé qu’il trouvera son public, mais il n’a pas réussit à me séduire. Limite, honnêtement, si vous n’avez pas joué au troisième opus et que vous voulez vraiment un jeu dans ce style, prenez celui-ci qui est toujours au top et à un tout petit prix.