Article tagué Nintendo Switch

[Avis-Test] Mad Rat Dead
13/11/20
Mad Rat Dead développé par Nippon Ichi Software America (NIS America), est un jeu qui mélange le jeu de plateforme au jeu de rythme. Disponible sur PS4 et Nintendo Switch.
Le jeu commence par vous poser quelques questions auxquelles vous devez répondre par oui ou par non. Tout cela se déroule alors qu’un rat s’apprête à subir une vivisection dans un laboratoire. Vous êtes morts, et alors que les remords assaillent votre personnage, apparait devant vous un rat, ou plutôt une rate, une chevelure verte surmontée d’un chapeau violet comme une tenue qui fait penser à celle d’un magicien. Cette dernière se présente comme la Déesse des rats et vous vient en aide. Elle vous donne alors la possibilité de revivre votre dernier jour afin de réaliser votre souhait le plus cher, cela dans le but de vous faire accepter votre mort et ne plus avoir de regret. Votre seul souhait étant alors de faire passer de vie à trépas l’humain qui a fait de vous cette coquille vide que vous êtes. Vous vous concentrez alors sur les battements de votre cœur vous sentez son tempo comme jamais auparavant et votre corps semble agir de concert avec ce dernier en vous redonnant vie.
A peine remis sur pattes, vous semblez entendre des voix, celle de votre cœur. Vous vous étonnez alors de pouvoir parler avec lui, êtes-vous en train de devenir fou ? Lui-même vous le dira vous êtes un vrai « Mad Rat » ! Le rythme de ce dernier sera votre mélodie dans cette aventure alors que vous partez en quête de votre rêve d’homicide. Mais comment un petit rat pourrait venir à bout d’un homme ? Vous avez beau perdre la tête, vous n’êtes pas encore totalement barré. C’est pour cela que lorsque vous croisez vos semblables vous essayerez de les raisonner afin d’en faire vos alliés pour arriver à votre fin. Malheureusement certains se complaisent de cette situation, ce qui a tendance à agacer votre avatar.
Sans trouver d’accord avec ces déchets, vous continuerez votre aventure dans une illusion qui berce vos pas vers votre rêve. Mais vous êtes confiant, car même si vous échouez vous avez la possibilité de revenir en arrière indéfiniment grâce à l’horloge de votre cœur. Mais vous n’avez que jusqu’à ce soir pour réaliser vos sombres désirs. Mais est-ce bien à votre portée car le chemin que vous emprunterez sera alors parsemé d’obstacles. Arriverez-vous à terme de cette folle quête, ou parviendrez-vous à vous échapper de vos propres fantômes. Vous laisserez-vous dominer par cette haine ou trouverez-vous enfin l’harmonie ? Suivrez-vous le fromage ? Attention car les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être.
NIS America nous propose avec son Mad Rat Dead un jeu bien particulier avec ce mélange de genre peu commun. Le coté cartoon de ses personnages et de son univers apporte une patte plutôt agréable et en opposition avec les sujets qu’il évoque. Il peut s’avérer difficile dès le début pour des non-initiés mais, petite astuce pour ne pas perdre le rythme, il ne faut surtout pas s’arrêter d’appuyer sur les touches d’actions, même quitte à faire du sur place afin de réfléchir à comment réussir certains passages. Le jeu emprunte un peu au genre Die and Retry, car il vous faudra mourir pour ensuite anticiper certains pièges et encore plus contre les boss.
Coté Gameplay, Mad Rat Dead vous propose quatre actions par le biais d’autant de touches qu’il faudra donc appuyer à l’unisson de la musique pour optimiser leur portée et leur rapidité. Il y a donc un dash, un saut, un plongeon et une charge. Il faudra alors combiner ces actions afin de venir à bout de chaque niveau. Certains obstacles vous serviront à rebondir dessus afin d’atteindre des lieux plus éloignés. Mais attention certains vous tueront directement. Lorsque vous mourrez, une horloge en forme de cœur apparait vous permettant de revenir en arrière autant de fois que vous le voulez ou que vous le devez. Vous n’avez pas de vie, la seule façon d’avoir un Game over étant de ne pas passer la ligne d’arrivée avant la fin du temps. Bien que vous remontiez le temps, le Timer du niveau lui ne fera que descendre. Pour terminer un niveau à 100% et obtenir la meilleure note possible il faudra bien entendu le terminer le plus rapidement possible en vous aidant sur votre parcours des petits triangles qui guideront votre trajet. Il faut aussi faire le plus de « Great » d’affilée possible afin d’avoir un compteur de combos élevé.
Concernant le cœur d’un jeu de rythme les musiques sont très entrainantes et donnent envie de bouger la tête en cadence. Malheureusement, vu que vous risquez de mourir régulièrement elles seront souvent coupées afin de pouvoir revenir en arrière. Les niveaux pouvant être parfois un peu longs, certains thèmes vous paraitront quelque peu redondants car la musique reste bien entendu la même tout le long du niveau et du coup tourne en boucle. Mais il est tout de même possible d’écouter chaque piste débloquée grâce au menu « sound checks ». Ce dernier vous proposera en plus de jouer le rythme sans la partie plateforme, personnellement j’aime beaucoup.

[Avis-Test] Void Terrarium
11/07/20
Void Terrarium développé par Nippon Ichi Software America (NIS America), est un jeu type roguelike disponible sur Switch et PS4.
Il fait sombre, et dans les décombres, un petit rongeur cherche de quoi grignoter. Un croc et c’est le flash ! Vos circuits s’allument, vos pièces s’animent ! Votre environnement se dévoile et devant vous s’étend une mer de débris, jonchée de champignons et un air saturé de spores. Dans votre errance, vous tombez sur un flacon de verre dans lequel se trouve une petite fille, inconsciente, à demi enterrée sous un tas de verdures. C’est alors qu’un message parvient à vos circuits. À peine plus loin, vous trouverez un terminal vidéo qui, surprit d’être entendu, se présente à vous comme FactoryAI : l’ordinateur central de cette colonie et la raison de l’état du monde qui vous entoure. L’intelligence artificielle de FactoryAI semble avoir acquis avec les années la possibilité d’éprouver quelques ressentiments. Il semblera, entre autres, ressentir ce que les humains appellent de la joie d’enfin avoir de la compagnie depuis tant d’année. Les humains ont d’ailleurs d’après ses dires tous disparus de cette colonie. Vous trouverez-là un objectif, celui de prendre soin de cette petite fille et FactoryAI mettra toute son énergie pour vous aider et consultera ses bases de données pour trouver des informations sur les habitudes humaines. Sous ses conseils, vous partez alors explorer les galeries souterraines à la recherche de nourriture. Bien que vous ne soyez pas configuré pour le combat, il vous faudra tout de même affronter l’environnement et les machines vagabondes qui peuplent ces lieux. Vous parviendrez enfin à trouver et à ramener une substance viable pour nourrir un être vivant.
Non sans quelques difficultés et grâce aux données de l’ordinateur central, vous trouverez un moyen pour alimenter la jeune fille. Quelques péripéties plus tard, Pet Nanny rejoindra votre équipe afin de vous aider à surveiller les signes vitaux de votre protégée. Votre existence étant maintenant occupée par cet objectif : celui de prendre soin de cette petite fille, que FactoryAI nommera Toriko.A partir de là, il vous faudra explorer de fond en comble les différentes zones afin de trouver de quoi subvenir aux besoins de la jeune Toriko tout en la protégeant.
Void Terrarium est un jeu un peu particulier. La narration ainsi que l’imagerie sont de toute beauté. Il peut sembler parfois un peu lent, mais le jeu prend le temps de développer son histoire et ses personnages. Robbie, le nom que FactoryAI donne au personnage que vous incarnez, est sans dire un mot touchant malgré le fait que ses animations sont plutôt limitées, on s’accroche vite à ce petit robot de maintenance. Le jeu a, de mon point de vue, deux phases.
La première phase est, comme indiquée dans le titre, de s’occuper d’un terrarium et de remplir le vide de tout un tas d’objets afin d’aider Toriko à survivre dans ce milieu hostile. Dans ce mode, il vous sera possible d’agencer les objets de décors à votre guise. Vous pourrez également crafter des équipements et des capacités que vous pourrez équiper à votre personnage avant de partir à l’assaut du second mode.
Dans cette deuxième phase, qui est centrée sur l’exploration, vous pourrez choisir une zone, ce qui vous transportera dans un labyrinthe en vue du dessus, ou l’objectif est de récolter un maximum d’objets avant de mourir ou d’atteindre la fin. Chaque zone est subdivisée en couche (Layer). Les objets que vous avez récoltés seront soit transformés en matériaux, soit soigneusement mis à l’abri dans un coffre. Vous mettrez notamment dans ce coffre la nourriture ou tout du moins ce que vous, petit robot, jugez être de la nourriture car il sera effectivement possible de donner des sortes de cafards à manger à votre protégée. Attention cependant au niveau de contamination des aliments que vous lui donnerez.
Pour cela, vous allez surtout devoir affronter tout un bestiaire de créatures mécanisées ou mutantes. Vous aurez alors la possibilité d’utiliser un grand lot d’objets différents, des équipements, aux bonus temporaires en passant par des consommables tels que des grenades de tous types. Vous ne serez pas à l’abri de pièges invisibles ou d’altération d’état.
Les combats, comme les déplacements se font au tour par tour. Chaque ennemi tué vous donnera de l’expérience ce qui vous fera monter de niveau. Chaque montée de niveau vous proposera aléatoirement deux capacités ou techniques. À vous de choisir les meilleures pour réussir à aller jusqu’à la couche la plus profonde.
Void Terrarium est une très bonne expérience ! J’ai vraiment apprécié jouer à ce jeu. Le jeu est beau même sur switch et je n’ai jamais ressenti de frustration comme peuvent parfois le faire d’autres roguelike. Votre mort n’est pas une fin, mais la suite, car lorsque vous « perdez » dans la phase d’exploration, vous transformez vos équipements et autres objets en matériaux qui vous serviront pour des crafts et l’histoire continue : pas de remise à zéro.
Ce que j’ai le plus apprécié c’est ce côté Tamagochi que nous offre Pet Nanny. J’ai trouvé le système vraiment intéressant et ça touche certainement mon côté nostalgique donc je ne suis peut-être pas très objectif. Mais c’est quelque chose d’assez inhabituel pour être noté et c’est plutôt bien utilisé.
Pour conclure, NIS America, nous régale avec ce Void Terrarium, qui est finalement un « Tamagochi roguelike » : j’adore le principe. Que vous soyez amateurs de roguelike ou que vous n’ayez jamais joué à ce type de jeux, vous pouvez foncer les yeux fermés. Il est beau, il est bien écrit, il est difficile mais abordable. La seule chose qui pourrait vous rebuter c’est qu’il est en anglais…

[Avis-Test] Atomicrops
1/07/20
Atomicrops développé par Raw Fury, est un roguelike disponible sur plusieurs plateformes : Switch, Xbox one, PS4 et PC.
Vous commencerez l’aventure en incarnant l’Avender, fraîchement débarquée de la ville pour faire carrière en tant que fermière. Une vie simple ou comme le dirait vôtre nouvel ami : « pour vivre il faut de l’argent. Pour avoir de l’argent il faut vendre des récoltes ». Vous commencerez alors par cultiver vos premières patates en compagnie de vos amis les lapins qui vous regardent. Il faudra aussi défendre vos cultures de ces voraces limaces. Mais à peine le temps d’en finir et de prendre vos marques dans cette nouvelle vie, qu’une bombe atomique tombe sur votre monde, transformant à jamais ses paysages et ses créatures. Plantez, arrosez, récoltez, posez des tourelles, faites “ami-ami” avec les PNJ, vendez, marchandez, et nourrissez votre village jusqu’à l’opulence à chaque saison, ce sera votre travail en tant que fermier dans le monde d’Atomicrops.
Oui vous allez avoir beaucoup de choses à gérer dans ce jeu, si bien qu’il sera facile de vous y perdre. Mais ne vous laissez pas décourager, Atomicrops réserve quelques bonnes idées car dans ce qui semble être un fouillis de plusieurs types de jeux : entre la gestion, le RPG, le Shoot’em up, le farming sans oublier le coté Roguelike, on trouve finalement une certaine harmonie. La frustration des débuts laissant vite place aux plaisirs d’optimiser et d’améliorer son jardin et sa façon de jouer.
Vos ennemis seront cette foutue bande de lapins roses et quelques autres bêbêtes ayant subies des mutations suite à l’explosion telles que les Abison, un mélange d’abeille et de bison qui butinent toujours en groupe. Tous ou presque armés de canons tirant des boules laser se déplaçant aussi vite que votre grand-mère dans un escalier. Facile vous vous dites ? Et vous avez raison en 1 contre 1 la victoire vous sera aisée, mais comme vous vous en doutez des Leporidae roses vous allez en voir de partout même dans vos cauchemars la nuit ! Additionnez à ça, la gestion de votre jardin et l’erreur d’inattention vous sera fatale. Vous recommencerez alors encore et encore jusqu’à comprendre comment optimiser votre jardin et comment utiliser l’engrais convenablement, sans oublier les pouvoir des pigeons ou de vos tracteurs haaaaaaaaaaaaaaa…. Vous allez en avoir des choses à apprendre avant de réussir à boucler votre première année et ce ne sera alors que le début de votre histoire.
La carte d’Atomicrops sera toujours sensiblement la même, divisée en 5 grandes parties : le centre étant votre jardin et des lieux à chaque point cardinal. Le coté roguelike étant surtout présent dans les loots et l’apparition des bonus ou d’animaux à délivrer tels que les écureuils ou les flamants roses, souvent gardés par un groupe aux dents longues. Pour avancer, il vous faudra survivre pendant cinq saisons, le printemps, l’été, l’automne, l’hiver, et l’hiver nucléaire. Chaque saison, sauf la dernière, sont découpées en trois parties. Toutes clôturées par un combat de boss et un résumé des récoltes qui vous donnent droit à une pluie de bonus.
Entre chaque partie d’une saison vous irez au village vendre vos récoltes contre des noix de cajou. Ne faites pas attention les locaux sont majoritairement des cannibales, mais fort heureusement les humains ne sont pas à leur goût. Vous pourrez dans le village acheter des armes, des upgrades d’armes, des graines ou fréquenter des PNJ qui vous offriront des bonus. Il est même possible de se marier avec l’un d’entre eux ou même plusieurs si vous obtenez un bonus polygame.
Au fur et à mesure de vos parties vous pourrez également débloquer deux autres personnages avec chacun des bonus de départ et des capacités passives différentes ou encore des fourmis ouvrières qui vous aideront à bâtir votre maison, ce qui vous donnera droit à des bonus permanents qui vous aideront pour chacune de vos parties.
La musique du jeu est vraiment amusante, et les bruitages aussi, car autant ces raclures de gangsters aux grandes oreilles vous donneront du fil à retordre autant vous apprécierez le doux son de leurs complaintes. Et ces légumes joyeux de sortir de terre. Youhouuuu hipiiiii.
J’ai testé le jeu sur Nintendo SWITCH et mis à part quelques rares ralentissements j’ai apprécié découvrir Atomicrops sur ce support.
Atomicrops est pour moi ce qu’est la ratatouille pour la cuisine. Un mélange étrange et à première vue peu ragoutant, mais plein de surprises et finalement excellent ! J’ai passé plusieurs heures à essayer de passer ma première année. J’ai passé des nuits à oublier l’heure et le fait que je devais me lever le lendemain pour travailler. Je ne compte plus le nombre de face palm car obnubilé par mes cultures je n’ai pas vu cette boule arrivée lentement vers moi. Mais j’ai vraiment pris plaisir à faire ce test et je suis loin trèèès loin d’avoir fini le jeu qui propose 10 années avec une difficulté croissante !

[Avis-Test] My hero One’s justice 2
27/03/20
My Hero : One’s justice 2 développé par BYKING Studio et édité par Bandaï Namco est un jeu basé sur le Shonen de Kōhei Horikoshi, My Hero Academia. Il reprend directement le scénario là où le premier opus l’avait laissé. Et si, comme moi, vous n’aviez pas joué à ce titre et/ou que vous n’aviez pas lu le manga jusqu’aux événements de My Hero : One’s justice 2 vous allez être un peu perdus. Idem pour ceux qui suivent l’animé. Je vous recommande de vous mettre à la page avant de potentiellement vous spoil avec l’histoire présentée par ce 2ème volet.
Comme dit plus haut, je n’ai pas pu tester le premier jeu. J’avais eu quelques échos négatifs sur ce dernier mais je ne pourrai pas les comparer et je ne le désire pas de toute façon. Je vais donc uniquement me baser sur mon propre avis en tant que joueur. Je connais aussi l’univers de My Hero Academia car je lis les mangas, même si je ne suis clairement pas à jour. Malheureusement je me suis fait spoil dans les grandes lignes la suite du manga avec le jeu.
Pour ceux qui ne connaîtraient pas My Hero Academia, c’est un manga Shonen mettant en scène des supers héros dans un monde où beaucoup de personnes se voient doter de supers pouvoirs qu’on nomme ici des “Alter”. Il existe donc des écoles de supers héros pour que les jeunes apprennent à maitriser leurs pouvoirs. On retrouve dans ce manga quelques clichés des comics (type Marvel ou DC) qui se mélangent avec le style du manga japonais et le rendu est vraiment bien. Dans cet univers, les jeunes avec des pouvoirs sont plutôt bien acceptés dans la société à la différence par exemple des mutants de Xmen. L’humour est plutôt bien présent et le héros principal Izuku Midoriya est une personne née sans Alter mais qui est un très grand fan de ces supers héros en particulier le plus grand de tous All Might. Voilà pour le speech de base je vous invite à lire ou à regarder l’animé si vous voulez en savoir plus.
Passons donc maintenant au jeu en lui-même. My Hero : One Justice 2 est une Arena Fighter somme toute classique sur l’univers de My Hero Academia. Il reprend l’histoire après la victoire d’All Might sur All for One. Le jeu nous propose plusieurs modes de jeux ainsi qu’un sympathique mode personnalisé.
Le mode histoire nous permet donc de suivre les aventures des personnages de la série. L’histoire est racontée, non pas via des cinématiques mais plutôt par des cases type comics légèrement animées, une idée plaisante, avant de faire combattre les personnages concernés.
Une fois le jeu « fini » une première fois il est possible de jouer l’histoire du côté des vilains.
Le mode mission, permet de donner au jeu un semblant de rpg car il est possible de faire monter des niveaux à nos personnages, de créer des teams avec des synergies ou d’équiper des cartes qui confèrent des bonus.
Le mode combat libre et le mode combat en ligne vous permettent de choisir votre personnage et deux acolytes pour jouer en local ou en ligne contre d’autres joueurs.
Le mode Arcade est un mode avec plusieurs niveaux de difficultés ou on affronte des ennemis « surprises » en retournant des cartes.
Et enfin la partie du jeu que je préfère le mode “personnalisation”. La meilleure option de ce jeu et qui me pousse à y jouer beaucoup afin de gagner des gold car chaque combat peu importe le mode vous permet de gagner de l’argent afin d’acheter des persos pour le mode Mission ou d’acheter des cosmétiques que vos personnages porteront dans vos combats libres ou en ligne. C’est une option toute bête qui en plus est un bon clin d’œil au fait que nos héros doivent au début de My Hero Academia choisir leur costume de super héros. Et cela peut donner des supers résultats. PS : oui je suis fan de Momo Yaoyorozu et j’aime beaucoup son Alter (sous exploité !). Avec les ailes, les cornes et l’écharpe que je lui ait rajouté elle semble tout de même plus impressionnante. Mouhahahahaha l’online n’a qu’à bien se tenir !
Je trouve personnellement le jeu beau sur switch, les coups spéciaux sont plutôt impressionnants et vraiment cools. Enfin pas tous, je trouve certains persos un peu tristes à jouer. Question équilibre certains sont beaucoup plus forts que d’autres n’est-ce pas Gang Orca ! Le jeu n’est pas dur, car si on laisse la configuration de base, le jeu enchaîne lui-même les coups spéciaux après un enchaînement de coups de base. Et une fois qu’on enchaîne un adversaire il est difficile pour lui de s’en sortir sans user de ses acolytes qui viendront l’aider.
Arena Fighter oblige, le jeu est répétitif, les personnages étant presque tous débloqués dès le début du jeu (suite au premier opus) il est difficile d’avancer dans le mode histoire afin de débloquer les rares personnages manquants. Si on ajoute à ça que les dialogues semblent parfois mal traduits, il est même difficile de suivre. Malheureusement je ne peux pas faire de screen avec ma switch sur le mode histoire car l’option est bloquée.
Pour conclure, My Hero : One’s justice 2 est plaisant de manière occasionnelle et il est clair que si j’avais été un fan de My Hero Academia j’aurais adoré ce jeu peu importe ses défauts. Il a clairement des qualités, car il respecte bien l’univers de My Hero Academia. C’est du fan service qui fera donc plaisir aux fans. Il sera en revanche plus difficile à ceux qui ne connaissent rien à cette série de plonger dans l’univers car ce volet nous met directement dans le bain sans prendre le temps de présenter ses personnages.

[Avis-Test] Monster energy supercross – The official videogame 3
21/02/20
Monster Energy Supercross – The official videogame 3, développé par le studio Milestone Interactive, est un jeu de course de motocross qui met donc sans surprise en scène la Monster Energy cup.
Petit disclaimer avant de rentrer dans le vif du sujet : Cela fait bien longtemps que je n’avais pas eu entre les mains un jeu de motocross et vu que je ne suis pas fin connaisseur de ce sport mon avis concernera plus la forme que le fond.
On commence alors le jeu par créer son avatar. Le choix est alors assez varié malgré le fait qu’il soit impossible de choisir sa coupe de cheveux sans modifier son visage. On voit que Milestone a essayé de donner de la souplesse et du mouvement aux cheveux, mais malheureusement l’effet n’est pas très sexy.
Mais une fois le casque vissé sur la tête ce n’est plus qu’un détail. On passe rapidement cette étape, de toute façon il est possible de le modifier à volonté plus tard.
On lance alors sa première course, après un premier chargement un peu long. Je suis plutôt du genre role play, alors quand on me met quelques cinématiques pour présenter la course ou mon personnage, je suis à fond dedans : je me sens pilote pro sous les flashes des spectateurs venus voir du spectacle alors qu’un disciple de Michael Bay se donne à cœur joie avec la pyrotechnique.
J’enfourche ma moto en sélectionnant mon emplacement sur la grille. Je suis prêt, 3, 2, 1 c’est parti !
Et du spectacle je vais en donner car très vite je me retrouve à terre avec mes rêves de carrière pro traînés dans la boue. Est-ce la pression, le manque d’habitude ou le gameplay que je trouve alors un peu exigeant pour le néophyte que je suis. On se remet en selle, on se dit que le jeu se veut peut-être simulation, ce qui ne me déplairait pas. Mais vient le temps des sorties de route et avec elles du timer de 5 secondes quand ce n’est pas la main divine qui vient te téléporter instantanément sur le circuit. Coup dur, me voilà sorti de mon rôle. Je relance une partie maintenant pour moi chaques sauts est une épreuve. J’essaie tant bien que mal d’incliner correctement les sticks pour suivre les bonnes trajectoires, faire quelques tricks en l’air. J’essaie de me pencher plus dans les virages pour mieux les négocier, mais pas trop sinon c’est la chute. Je prends un peu de plaisir au moment où j’arrive à monter dans le classement, mais la moindre erreur est punitive. Un petit plot que j’ai percuté à quoi 5km/h me fait tomber comme une poupée de chiffon. Me voilà alors perplexe est-ce un jeu d’arcade pour le fun ou un jeu de simulation pour joueur chevronné ? Je pense qu’il faut un peu d’expérience avec le genre et une conduite pas trop bourrin pour aller plus loin.
En dehors de la carrière, il est possible d’incarner un pilote officiel dans des courses uniques, du contre-la-montre, des championnats officiels ou personnalisés. Il est également possible de choisir sa catégorie entre 450, 250 East et 250 West. Bien-sûr chaque catégories ont leurs propres pilotes et leurs circuits. Il est possible aussi de jouer avec son avatar personnel dans ces modes. Il y a aussi un mode défi qui propose, ô surprise, des défis pour apprendre les bases ou des techniques plus poussées et qui par la même occasion vous permettra de débloquer des cosmétiques. Mais le mode solo que j’ai le plus fait est le complexe : une sorte de mode libre où on s’amuse sur une zone sans sorties de route possibles. Le terrain de jeu où j’ai rentré mes premiers tricks et où je me suis vraiment amusé.
Coté multijoueurs, Je n’ai pas eu l’occasion de tester le Nintendo switch online car aucuns salons n’étaient disponibles à ce moment-là. Il y a aussi la possibilité de faire du multijoueurs local. J’ai vu que le multijoueurs proposait un mode « Chasse aux trésors » sur la carte du complexe, j’aurais aimé tester cette dernière, mais malheureusement aucun compagnon borgne n’as répondu présent.
Passons à la partie que j’aime le plus dans ce genre de jeux : l’éditeur de circuit, qui, après un assez long tuto vous fera créer un circuit de A à Z, vous laissera libre de créer le circuit de vos rêves. Ce rêve Se limite tout de même à la taille du stade que vous choisirez mais il est tout de même possible de bien s’amuser, c’est même devenu mon second terrain de jeux car il est possible de tester le circuit à tout moment ce qui vous laisse alors libre dans le stade.
Il est aussi possible de personnaliser son avatar avec un grand choix de cosmétiques et de marques mais ce choix est encore plus important pour sa bécane et j’adore. Bien sûr il faudra jouer pour débloquer les cosmétiques ou les pièces que vous voulez. Les pièces changent en plus les caractéristiques de votre engin. On peut en plus enregistrer plusieurs préréglages pour s’adapter à tous les circuits. C’est suffisant pour que j’enfourche à nouveau ma moto pour gagner des points. Cette fois-ci en vue à la première personne pour plus d’immersion.
Pour conclure, Monster Energy Supercross – The official videogame 3, est le genre de jeu qu’on appelle un jeu de niche. Le public visé est plutôt les personnes intéressées par ce sport mécanique qu’est le motocross. Les joueurs ne sont pas là par hasard et Milestone à l’air de vouloir les gâter avec un jeu complet et plutôt beau sur switch. Et le défi est tout de même présent à mi-chemin entre l’exigence d’une simulation et le fun d’un jeu arcade. La Switch vous permettra de vous entraîner partout et une fois l’adaptation faite de profiter pleinement de toutes les options proposées par le jeu. Si, comme moi vous n’avez pas l’habitude, il vous faudra alors de la patience pour arriver à vous faire à la physique du jeu.
N’oubliez pas qu’après la chute il faut tout de suite se remettre en selle.