
[Avis-Test] Borderlands 3
29/09/19
En tant que grand fan de la licence Borderlands, je suis bien évidemment heureux de voir débarquer une suite. Cela dit, après avoir vécu une véritable purge avec le Pré-sequel j’avoue que j’avais une petite retenue pour la sortie de ce troisième opus, je n’avais pas envie d’être trop déçu. Je fus très vite rassuré, tout est de retour comme dans le passé, l’humour, une tonne de références à la pop culture, du loot à foison et des boss ultra impressionnants, je n’en demandais pas moins! Le retour du roi des shooter-looter est bel et bien là!
Côté scénario, on reprend à peu de choses près, le même pitch que dans les précédents opus. Pour faire rapide et sans spoils, on prend des chasseurs de l’arche, des clés à trouver et des gros vilains bien tarés pour leur barrer la route. C’est simple mais toujours aussi efficace et malgré cette simplicité, l’écriture est toujours aussi agréable, fun à suivre et agrémenté de quelques petits rebondissements. L’humour est omniprésent et pourra sembler lourdingue pour certains, maintenant il faut aimer ce genre d’humour. Tout comme dans les précédents épisodes, notre voyage sera dépaysant, chaque planète a son style qui lui est propre et leur design est toujours à couper le souffle. Vous allez régulièrement vous surprendre à souffler deux minutes entre quelques vagues d’ennemis pour contempler les paysages qui s’offrent à vous.
Pour le gameplay, on reprend tout ce qui a fait la force des Borderlands, du loot, de l’action non stop et un humour décalé qui fait toujours mouche. On y ajoute quelques options fort sympathiques, comme une customisation de armes. On peut bien évidemment toujours customiser notre personnage avec des cosmétiques qui se déverrouillent petit à petit et bien sûr, n’oublions pas les arbres de compétences liés à chaque personnage qui a au final un style de jeu bien différent.
Pour tabasser la tonne d’ennemis et de boss qui se trouve sur notre chemin menant à l’arche, nous avons quatre gais lurons prêts à en découdre. Tout d’abord il y a Moze l’artilleuse et son mécha ultra bourrin, ensuite nous avons Amara le Sirène aux pouvoirs destructeurs, Zane l’agent spécial qui rappelle clairement Zero de Borderlands 2 dans son gameplay. Pour finir il y a Fl4k le roi des bêtes qui fera office d’invocateur de monstres qui combattent à ses côtés. L’arsenal mis à notre disposition est toujours aussi varié avec des combinaisons infinies d’équipements d’armes.
On a un nouveau choix lorsque l’on commence une partie, il concerne la distribution du loot : Soit en compétitif à l’ancienne, c’est-à-dire que tout appartient à tout le monde, il faudra se disputer, soit en mode coopération où là le loot est instancié et donc tout le monde a de quoi ramasser sur son chemin. Une fois le mode histoire fini, à l’instar des points de brutasse, Borderlands 3 offre un large panel de nouvelles capacités à débloquer en montant nos niveaux de gardien. En plus de ces niveaux de gardiens, lorsque l’on fini le jeu, on a bien évidemment droit au classique ng+ (dit chasseur ultime) mais à cela s’ajoute le mode chaos ajustable sur 3 niveaux qui ajoute des bonus comme un plus grand nombre de loot, mais également des malus comme des ennemis plus forts tout en leur ajoutant des boucliers supplémentaires. Mais surtout, cela ajoute des modificateurs suivant la planète où l’on se trouve tels que des dégâts élémentaires qui tombent à zéro voir parfois des bonus balistiques et j’en passe tant la liste est longue. Cela offre pas mal de possibilités pour un end-game bien remplit. N’oublions pas non plus que les arènes de combats sont présentes et animées par Torgue en personne, autant vous dire qu’une fois le level 50 passé, on a de quoi s’occuper de longues heures.
Graphiquement, le rendu du cell-shading n’aura jamais été autant sublimé! C’est superbe et très coloré, l’évolution depuis pre-sequel est plus que conséquente. Les lieux visités sont ultra colorés et tous différents, on n’a jamais de sensation de redondance et c’est tant mieux. Et comme je le disais plus haut, le design général est somptueux, personnellement, je ne m’en lasse pas. L’effet cell-shading ayant bien évolué on se retrouve avec des personnages et des décors fourmillants de détails malgré un effet « simpliste » du à son style graphique.
La bande sonore est toujours aussi folle, les musiques sont toujours bien choisies en combat et l’ambiance sonore générale est franchement excellente. Les doublages en vf sont encore très bons même si ils ont changé la voix de quelques personnages, c’est un peu déroutant au début mais on s’y fait très vite.
En conclusion, que tu sois fan de la licence ou que tu sois juste à la recherche d’un FPS action/RPG bien bourrin et fun à souhait, saute vite sur ce Borderlands 3. Il n’est pas spécialement nécessaire d’avoir fait les deux premiers opus même si on y croise pas mal de têtes connues de ces derniers, il est évident que les avoir fait aide à s’imprégner un peu plus du lore mais ce n’est pas une obligation. Maintenant les deux premiers ne coûtent vraiment pas chers, donc si vous voulez vous mettre à fond allez-y foncez! En tout cas, à lui seul Borderlands 3 procure une dose de fun incroyable. On pourra certes lui reprocher de ne pas être très original, mais le fun est là et la recette fonctionne toujours aussi bien. Les longues heures de jeux à castagner des boss pour choper le loot légendaire parfais va remplir pas mal de mes soirées.
Ah oui, avant de terminer cette conclusion, un grand merci à Gearbox de garder un système économique sain et propre sans micro-transaction, c’est tellement rare en ce moment que je me devais de le souligner!

[Avis-Test] Gears 5
23/09/19
Gears of War, certainement une des plus grosses licences de Microsoft avec Halo revient avec son cinquième épisode. Une série bien bourrinne qui a toujours permis de bien se défouler, j’ai à chaque fois passé des dizaines voir des centaines d’heures de jeu sur le mode horde qui a toujours su me garder sur ces jeux sans vraiment me lasser. L’arrivée de Gears 5 était du coup très attendue par la communauté de fans de cette série et bien évidement par moi également : j’espère y trouver assez de nouveautés pour me plonger à fond dans ce nouvel opus.
L’histoire de Gears 5 démarre directement après l’épisode 4, nous retrouvons du coup la même petite équipe et nous avons ici comme Héroïne principale Kait DIaz qui est toujours bien décidée à comprendre ses racines et ce qu’il lui arrive. La trame principale se concentre principalement sur la remise en place du réseau en envoyant un satellite en orbite afin de pouvoir à nouveau utiliser le rayon de l’aube. Durant notre périple nous croiserons pas mal de têtes connues qui viendront nous prêter mains fortes car, vous vous en doutez, le chemin est loin d’être de tout repos! J’ai trouvé que l’histoire avait vraiment du mal à démarrer, elle devient prenante à partir de la fin du chapitre 2. Je pense que l’idée du monde ouvert me semblait bonne et prometteuse, mais au final on se retrouve dans des étendues plutôt vide de vie. J’ai d’ailleurs trouvé que les moments en monde ouvert cassaient vraiment le rythme et l’action du jeu, pourquoi ne pas y avoir ajouté quelques ennemis en embuscade sur notre passage!?
Côté gameplay, ne vous attendez pas à avoir des évolutions de folie! On garde totalement la formule qui a longtemps fait ses preuves. The Coalition a néanmoins décidé pour ce Gears 5 d’ajouter quelques séquences de gameplay en semi monde ouvert, mais comme je l’ai dit précédemment, je n’ai pas trouvé ces séquences très passionnantes. D’habitude je suis toujours ravis lorsqu’un éditeur prend des risques à modifier son gameplay, mais là j’aurais préféré que l’on garde la formule des « couloirs » dirigés. Hormis ça, on garde le même bestiaire et armement pour dégommer nos ennemis, les séquences de boss sont toujours aussi impressionnantes et hard à passer surtout si vous jouez dans une difficulté assez haute, le mode dément vous fera attraper un paquet de cheveux blancs. La seule véritable nouveauté vient de Jack, le petit robot qui nous suit partout et qui peut être amélioré pour devenir un monstre bien puissant et c’est encore plus flagrant lorsque l’on joue en coop et que quelqu’un prend possession de ce robot, il enchaîne les kills à une vitesse hallucinante!
Le multijoueur est toujours aussi fourni, on y retrouve les classiques modes Horde et Bataille. Pour ce Gears 5 on a droit à un nouveau mode de jeu, le mode Fuite qui démarre sur une mini cinématique où l’on voit notre personnage sortir d’une cosse et poser une bombe au coeur d’une ruche afin tuer tout ce qu’il s’y trouve avec un gaz mortel. On devra du coup fuir le plus rapidement possible pour éviter ce gaz mortel qui envahit les galeries tout en essayant de rester en vie face aux ennemis qui se trouvent sur notre chemin. La tâche est d’autant plus ardue que l’on démarre juste avec un petit pistolet. J’ai plutôt bien aimé ce mode de jeu court et rapide qui offre une belle alternative au mode horde (qui restera mon mode de jeu préféré).
Graphiquement, sans surprise, Gears 5 est superbe, on voyage encore plus qu’avant avec des décors très variés et surtout bourrés de détails: on prend un réel plaisir à s’attarder sur les décors. Les effets de lumières et de fumées ajoutent une ambiance folle lors de certaines scènes importantes et je ne vous raconte pas la tuerie que c’est sur PC, les mecs de The Coalition gèrent vraiment bien sur ce domaine.
Pour la bande sonore, on a toujours les mêmes doublages avec des doubleurs convaincants et vraiment très bons en français, par contre, je plains les malentendants qui auront besoin des sous-titres tant ils sont bourrés de bug et n’ont parfois aucun sens, j’espère qu’un patch arrivera vite pour régler ça. Les musiques sont toujours très bonnes surtout lors des grosses phases d’action, sinon elles sont très discrètes. Et que dire des bruitages généraux qui sont toujours aussi superbes et surtout si vous avez un bon home-cinéma, c’est une tuerie.
En conclusion, Gears 5 est vraiment bon, même si j’ai trouvé le mode histoire légèrement plus mou que les précédents opus, j’ai tout de même pris énormément de plaisir (et de rage, merci le mode dément) à faire ce jeu. Je sens que je vais également faire de longues sessions sur le mode horde mais également sur le nouveau mode de jeu fuite qui est vraiment bien pensé lorsque l’on n’a pas envie de s’investir de trop en temps. Du coup, je le conseille aussi bien aux fans de la série qu’aux néophytes qui y trouveront un très bon jeu d’action.

[Avis-Test] Wolfenstein YoungBlood
7/09/19
J’ai toujours adoré le côté bourrin et série B assumé des Wolfenstein. Vous vous doutez donc bien qu’une suite ça me parle directement, encore plus lorsque j’ai vu que YoungBlood était en coop. Double fun et double destruction sont au rendez-vous, il est temps de sortir nos plus gros guns et de partir défoncer tout sur notre route!
Pour la petite histoire, même si bon nombre d’entre-nous y jouent surtout pour se défouler et massacrer du nazi, on incarne une des deux filles de Blazko, le héros que l’on incarnait dans tous les précédents opus. L’histoire se passe 19 ans après les évènements du dernier Wolfenstein. Nous nous retrouvons rapidement plongés dans un Paris futuriste envahit par les nazis. Les deux soeurs jumelle s’y rendent pour retrouver leur père porté disparu après une mission périlleuse dans cette grande ville. Même si elles n’ont aucune expérience, elles prendront très vite du plaisir à sortir les guns dans les rues de Paris. Par contre, ils ont voulu placer quelques scènes d’humours entre les deux soeurs qui parfois sonnent comme un pétard mouillé.
Le gameplay est toujours aussi pêchu et jouissif à souhait et ça défouraille encore plus en coop! Par contre en parlant de coop, je regrette un petit truc : qu’il ne soit justement pas plus poussé à la vraie coop, avec des zones à faire chacun de son côté par exemple ou des petites énigmes, mais bon vous me direz, on n’est pas sur Wolfenstein pour réfléchir. On aura juste beaucoup d’allers-retours entre chaque quartier et notre QG pour passer d’une mission à l’autre via les différents protagonistes qui nous rejoignent. Cela dit, j’ai bien aimé ce côté petites missions rapides à faire, surtout lorsque l’on a pas beaucoup de temps, ça nous permet souvent de se défouler une petite heure en coop sans se prendre la tête. Par contre, il y a un manque de lisibilité concernant les objectifs secondaires sur la minimap qui sert de radar, même si au bout de quelques heures on s’y fait, une « vraie » map n’aurait pas été de refus. Cela aurait évité pas mal de cafouillage lorsque l’on cherchait où trouver nos objectifs secondaires.
Ce Youngblood est clairement conçu pour jouer en coop, il suffit de voir comment réagit notre coéquipier pour comprendre qu’en solo on risque de rager surtout si on joue en difficulté élevée. Une chose est sûre malgré tout il est jouable en solo, il faudra juste se montrer patient ou opter pour un style de jeu différent. L’upgrade qu’a subit cet opus avec l’ajout du mode coop est un plus qui fera certainement plaisir à un grand nombre de fans (moi y compris) des modes de jeux coopératifs. En tout cas, j’espère que dans le futur ils continueront sur cette voie tout en améliorant ces nouveautés apportées.
Par contre, si comme moi ce genre de chose vous énerve, faite attention. Au début lorsque j’ai vu le système de monnaie igname qui s’apparentait presque à un free to play, j’avoue avoir commencé à rager. Mais au fil du jeu, je me suis assez vite rendu compte qu’on récupère rapidement assez d’argent pour pouvoir améliorer notre équipement sans trop de soucis (après deux missions j’avais déjà deux armes améliorées totalement). En plus des améliorations d’armes, cette monnaie permet également de débloquer des skins histoire d’ajouter du bling bling dans les combats.
On a également un petit (mais vraiment tout petit) côté rpg qui s’incruste dans ce YoungBlood avec des compétences à débloquer vous permettant de modifier votre style de jeu ou de vous équiper de certaines armes.
Graphiquement, YoungBlood est très réussit. Les gars d’Arkane Studios savent y faire pour que leur moteur graphique tourne bien et sans fioriture. L’univers en lui même est vraiment bien réalisé, on se retrouve dans un Paris futuriste occupé par les nazis, ce qui implique un gros redesign de la ville pour lui donner son côté Allemand. Je n’ai vraiment rien à lui reprocher, je n’ai d’ailleurs eu aucun bug. Le level design a d’ailleurs bien évolué avec plus de verticalité et surtout pas mal de possibilités pour tenter plusieurs approches avec notre collègue en coop.
Côté bande sonore, on a un bon doublage qui, comme avec les précédents opus est pour moi d’assez bonne qualité. Les effets sonores déboitent clairement et augmentent l’immersion dans cette action non stop. Par contre les musiques sont peut-être un peu trop discrètes et ne se montrent que lorsque l’action s’intensifie.
En conclusion, on a un bon Wolfenstein, mais je ne le conseille pas vraiment pour les joueurs qui désirent le faire en solo. Malgré cela, si vous avez adoré les précédents Wolfenstein, ce YoungBlood devrait vous procurer le même plaisir que sur les premiers opus. Il reste bourrin tout en gardant un minimum de possibilités pour réaliser des missions en mode furtif. On n’a peut-être pas le jeu ultime mais on a un excellent défouloir.

[Avis-Test] F1 2019
15/07/19
Comme vous le savez, j’adore les sports mécaniques mais tout particulièrement la f1 dont je voue (ou vouais) un véritable fanatisme. Les années passant mais surtout les règles absurdes abrutissant ce superbe sport, j’ai légèrement lâché : il est très rare que je regarde un GP tôt le matin en direct. Enfin encore heureux que les jeux sont là pour nous donner un peu plus de liberté mais surtout plus de challenge avec des grands prix disputés qui changent des courses parfois soporifiques que l’on peut voir les dimanches. J’avais zappé l’édition 2018, et je pense que ce n’est pas plus mal, les changements sont d’autant plus nombreux et l’envie d’avancer dans la carrière est encore plus présente avec ce F1 2019.
Le mode carrière, parlons-en justement, il a plutôt bien évolué en ajoutant notamment une belle grosse introduction scénarisée en nous plaçant au cockpit d’une F2. On y découvrira notre coéquipier Lukas Weber et notre principal rival Devon Butler grâce à quelques cinématiques qui nous plongent dans notre rôle de futur pilote de Formule 1. Tout deux débarqueront en même temps que nous dans la discipline maîtresse qu’est la F1 et on pourra suivre leur avancée et leurs réactions par rapport à nos résultats grâce aux copies d’interview qui leur a été faites. La carrière est toujours agrémentée d’épreuves rétro permettant de souffler un peu et de se dépayser avec des F1 aux comportements complètement différents d’une F1 moderne.
Le mode multi-joueurs, a subi lui aussi une belle mise à jour avec notamment l’arrivée d’un système de « notation » des joueurs via leurs comportements en course, du coup, les mauvais joueurs se retrouveront tous ensembles et pourront s’amuser à se défoncer et ainsi laisser les autres tranquilles. On a droit au classique mode classé et privé, un nouveau mode de jeu qui propose des défis hebdomadaires avec un week-end de courses complet (essais libres, qualifs et courses).
Côté gameplay, on retrouve vite nos marques et c’est toujours aussi grisant d’être à la limite de partir en tête à queue lorsque l’on passe sur un vibreur un peu trop rapidement. Il y a toujours autant d’options pour permettre à tout le monde de s’y retrouver, aussi bien les novices que les pros équipés de volant.
J’ai pu remarquer une belle évolution de l’IA qui ne se contente pas d’attaquer en restant sur la bonne trajectoire mais est devenue bien plus agressive. Vos adversaires n’hésitent pas à changer de trajectoire et ce aussi bien pour attaquer que pour défendre sa place. Il n’est pas rare de les voir bloquer une roue à l’entrée d’un virage car ils ont été à l’extrême limite pour nous doubler, on pourra également régulièrement se faire doubler par deux F1 en même temps, chose qui était bien rare en 2017, et là, je vous jure, il faut serrer les fesses et prier pour que ça passe sans avoir de casse à la fin de la ligne droite. Par contre, cette nouvelle IA m’aura valu une certaine adaptation, j’avais un peu trop l’habitude avec le 2017 d’attaquer à l’intérieur et de voir les adversaires limite se laisser faire, ici ce n’est plus possible d’attaquer de cette façon.
J’ai également eu l’impression que l’adhérence de notre voiture a été changé, je l’ai surtout remarqué à Francorchamps où passer le raidillon à fond est devenu pratiquement une mission impossible.
Un autre gros changement qui se remarque un peu moins vite, on a enfin l’arrivée des transferts, cela ajoute un réalisme qui n’est pas déplaisant, car bon, voir les mêmes pilotes dans les mêmes écuries pendant 3-4 ans c’est agréable mais pas sans défauts. En effet, le seul point négatif c’est que les pilotes gardent leur casque et donc leurs sponsors, du coup voir un pilote avec un logo Mercedes rouler dans une Renault c’est souvent déconcertant. Autre changement et non des moindres, les applications de nouvelles réglementations sur les modifications apportée sur notre voiture, ce qui entraîne parfois de revoir totalement les améliorations effectuées pour se mettre à jour la saison suivante.
Un truc que j’aimerai vraiment voir être amélioré est au niveau de la personnalisation du casque car même si on a un certain choix, il faut l’avouer ils ne sont pas spécialement sexys. Je ne dirais pas non à un petit éditeur de casque qui pourrait notamment nous permettre d’ajouter des logos voire même des sponsors histoire d’ajouter un peu de réalisme. Cela dit, c’est toujours agréable d’avoir un minimum de customisation surtout pour le multi-joueurs avec notamment la possibilité de modifier notre casque, combinaison et même notre monoplace.
Parlons d’un autre point qui a été lui aussi bien amélioré, les graphismes! Vous serez heureux d’apprendre qu’il y a un gap assez grand (surtout depuis le 2017). C’est d’autant plus flagrant sur des circuits comme celui de Yas Marina avec ses effets de lumière spectaculaires. Les monoplaces sont toujours aussi détaillées, c’est un réel plaisir de se placer à l’intérieur de notre F1 préférée. Le mode photo permet d’admirer le travail effectué sur ce F1 2019, car il faut bien l’avouer, à plus de 300 km/h on n’a pas vraiment le temps d’admirer ce qu’il se passe autour de nous.
La bande son est elle encore une fois puissante avec des sons de moteur bien représentés et très différents suivant l’écurie que vous pilotez, et je ne vous parle même pas des vieilles F1 qui sont équipées de bons gros V10 ou V12, un pur plaisir pour les oreilles.
En conclusion, Que vous soyez un fan acharné comme moi de F1 ou alors que vous avez simplement envie de tester cette discipline, n’hésitez pas et foncez, avec F1 2019, on tient ici certainement un des meilleurs opus de la série. On tient clairement ici un épisode qui a bien évolué, chose assez rare dans ce style de jeu qu’il est important de le souligner. Un opus qui brille grâce à un grand nombre de qualités qui ne devrait décevoir personne.

[Avis-Test] Pro Cycling Manager 2019
11/07/19
Lorsque le mois de juillet arrive, les aficionados de la petite reine frémissent à nouveau d’impatience à l’idée de voir le Tour de France pointer le bout de son nez… et qui dit Tour de France, pense nouvelle mouture de la franchise des Pro Cycling Manager. Depuis quelques années, il y a aussi la possibilité pour les joueurs console de s’essayer aux joies du vélo avec Tour de France 2019, du même éditeur, disponible sur XBox One et PS4.
Pour cet opus 2019, l’éditeur du jeu change, exit Focus, bonjour Big Ben Interactive. Malgré cela, l’ADN de Pro Cycling Manager Saison 2019 reste identique et se base sur une expérience de jeu bien rodée au fil des années, pour rappel, la licence Cycling Manager a débuté en 2001 sur PC. Je vais donc vous parler des nouveautés de ce Pro Cycling Manager Saison 2019.
Tout d’abord, l’ergonomie générale du jeu a été améliorée, on peut par exemple déceler un agencement des menus plus fluide et intuitif, bien utile dans le mode carrière et Pro Cyclist, ainsi qu’un nouvel habillage graphique plutôt réussi laissant apparaître plus de détails in-game, par exemple de nouveaux monuments ou objets disponibles pour plus de 600 étapes et 200 courses dont le Tour de France en fer de lance, facilitant l’immersion dans la course tout en restant dans les standards en matière graphique des derniers opus. L’habillage sonore du jeu nous promet une immersion totale lors des courses avec les commentaires de Patrick Chassé et Jacky Durand ainsi que les bruits d’hélicoptère et les applaudissements du public qui augmentent le réalisme. La musique présente les menus est composée d’une playlist de titres variés, pour tous les goûts et ne gêne pas la progression.
Le mode carrière, ce mode de jeu dans lequel vous devenez le manager d’une équipe professionnelle bénéficie également d’un nouveau système de gestion de dossiers lors de la période pré-transferts. Envie d’acquérir Chris Froome ou Julian Alaphilippe dans votre équipe? Il est désormais possible dès le mois de mai, via un système de points, de cibler certains coureurs, d’en augmenter l’intérêt et donc faciliter leur passage dans votre équipe via un contrat lors du début de la période des transferts, le 1er août. En pratique, 30 points vous sont octroyés le 1er mai et 6 points de plus toutes les 2 semaines pour un total de 60 points en fin de période. C’est cette somme qui sera utilisée pour commencer les pourparlers lors des transferts.
A noter également la présence du mode piste, qui n’est pas une nouveauté en soi car il est inclus depuis les précédents opus, qui comprend une offre assez complète de disciplines liés à la piste telles que le keirin, la course aux points ou encore l’omnium et qui met en scène les meilleurs athlètes de cette discipline sur le vélodrome.
Par ailleurs, un nouveau mode multijoueur a été implémenté et autorise désormais l’affrontement en ligne jusqu’à 16 joueurs.
Quant au mode Pro Cyclist, celui qui consiste à faire évoluer votre coureur en cumulant de l’expérience, des compétences à la manière d’un RPG et ainsi pouvoir obtenir un transfert dans une équipe prestigieuse et éventuellement, un jour, gagner une belle classique ou un grand tour. C’est ce mode de jeu qui dispose des changements les plus importants. Un système permettant d’améliorer les compétences de votre cycliste dans divers axes tels que la performance, la personnalité, la découverte et enfin la course. Votre coureur dispose donc d’un ensemble de 12 compétences réparties chacune en 36 niveaux, avec un rééquilibrage et une révision complète du système de progression dans les compartiments suivants (caractéristiques, potentiels, compétences et accès aux courses) sur la totalité de ces 36 paliers. Enfin, il est possible, désormais, de faire savoir à votre agent les équipes qui sont les plus à même de vous intéresser dans la liste que celui-ci vous soumet.
En conclusion, malgré quelques bugs qui seront corrigés par de futurs patches dans les prochain(e)s jours/semaines, je recommande ce Pro Cycling Manager 2019 à tous les amateurs de vélo ainsi que tous ceux qui aimeraient découvrir les rouages de ce sport de manière vidéoludique. Ils seront entre de bonnes mains grâce aux différents tutoriels présents tout au long du jeu.